Oui, tout à fait. Dans Tous à Zanzibar, rien de tout cela à première vue.silramil a écrit :il faudrait à mon avis que tu admettes que tes analyses fonctionnent mieux avec certains textes (Foyle, Ubik...) qu'avec d'autres - ce n'est pas pour dire qu'elles ne marchent pas sur certains textes (il faudrait analyser sérieusement), mais si on réfléchit à un continuum d'oeuvres de SF, et qu'on constate que certaines ont un fort coefficent de métaphysique/sublime, il faut bien nommer le reste, qui est dominant dans d'autres oeuvres et constitue d'autres pôles du continuum.
Une remarque et une question subsidiaires là-dessus :
1) On en a déjà parlé bien plus haut (faute d'une vraie enquête systématique pour laquelle je ne suis pas équipé, quoi faire d'autre qu'en parler et émettre des hypothèses ?), mais je me demande si, en France spécialement, le "fort coefficient" n'a pas "déteint" sur la perception d'ensemble du genre par ceux qui ne le lisaient pas (cf les titres ; les à- côtés barjos, etc.)
2) Pourquoi, en France, les œuvres "à fort coefficient" ont-elles eu un tel succès auprès des lecteurs spécialisés, voire un statut culte (je pense en particulier à Lovecraft, Van Vogt et Dick) alors même que les fans US leur préféraient plutôt des "rationalistes" comme Heinlein ? Dantec pourrait être perçu comme le prolongement cet étrange tropisme national.