Le retour d'Harry Potter ?
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Il crie James ! à la place de Harry...Cachou a écrit :![]()
Chuis vraiment une oie blanche moi: je n'avais pas vu ce truc-là... (quelles sont ces dernières paroles encore?)
Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi les filles fantasment sur Snape (ça m'est autant incompréhensible que de fantasmer sur Sirius je dois dire)(en fait, aucun des personnages de Harry ne me paraît digne d'un fantasme)(Lupin à la limite, mais juste pour le chocolat)?
Et pour Snape, le fantasme est évidemment né avec le choix de Rickman pour le rôle, bien trop sexy pour d'ailleurs, si on en croit l'idée que Rowling se faisait du perso.
Si tu en as l'occase, essaye de voir le sublime Truly Madly Deeply qui ramène Ghost à sa juste valeur (un nanar larmoyant et sirupeux) ou Raison et Sentiments (celui avec Emma Thomson et Kate Winslet ou Rickman joue Brandon) et tu comprendras mieux qu'on puisse littéralement fondre pour ce type, même si tu ne fonds pas toi-même...^^
Il faut savoir que pour les anglo-saxons, Rickman a toujours été le méchant sexy, et ça date des Chroniques de Barchester, une vieille vieille série d'après Antony Trollope, l'un des rois de l'humour anglais du XIXe où il faisait ses débuts, puis il y a eu Piège de Cristal (Grüber) et Robin des Bois (celui de Kostner, où il faisait le shérif de Nottingham et où Kostner à pété son câble et lui a coupé la moitié de ses scènes parce que les panels de test faisaient pâmer les filles sur le méchant shérif au lieu de s'occuper de Robin/Kevin...^^)
Bref, tu lui ajoutes le fait qu'il est par essence LE rôle intéressant de HP, le plus complexe (Méchant ? Pas méchant ?) et c'est pas la peine de chercher plus loin...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Je connais bien Rickman ^_^ (en tant qu'inconditionnelle de Jane Austen, j'ai vu un nombre raisonnable mais conséquent de fois "Raisons et sentiments" mais c'est dans "Robin des bois" que je le préfère en méchant sexy - la réplique de la petite cuillère est une de mes préférées). Mais le truc, c'est que c'est du personnage-même dont les filles semblent être dingues. Je co-anime un club de lecture d'Harry Potter (c'était un défi avec une autre blogueuse qui a pris des proportions effarantes, je n'arrive plus à tenir la page des articles publié dans le cadre de ce club à jour, ça fait depuis 5 mois que j'ai peur de m'y remettre) et Snape a un nombre incroyable de défenseurs, qui décortiquent ses moindres faits et gestes dans les livres et qui arrivent toujours à le défendre. Le facteur Rickman doit y être pour quelque chose, mais j'ai l'impression qu'il y a plus à ça (personnage plus développé, en effet, ça doit jouer). Mais Rickman rend intéressant tous les rôles qu'il interprète! (tu as eu l'occasion de voir "Bottle Shock" - dans lequel joue aussi la dernière incarnation du Capitaine Kirk -? Il est adorable en amateur de vin qui rejette les vins américains)
Mmmmmm je n'ai jamais vraiment réfléchi à ça, sur qui peut-on fantasmer dans HP ?
Ma réponse à chaud : sur les filles bien sur.
Hermione, Fleur, Ginny, l'asiatique dont je me souviens plus du nom, ont toutes 4 de quoi plaire à tel ou tel garçon, c'est assez réussi de ce côté là.
Au niveau des garçons ... hum hum hum
Diggory avait du potentiel mais voilà quoi.
Non je ne vois pas en fait.
Ptet éventuellement le grand frère de Ron ? Celui avec les dragons ?
C'est maigre maigre y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Ma réponse à chaud : sur les filles bien sur.
Hermione, Fleur, Ginny, l'asiatique dont je me souviens plus du nom, ont toutes 4 de quoi plaire à tel ou tel garçon, c'est assez réussi de ce côté là.
Au niveau des garçons ... hum hum hum
Diggory avait du potentiel mais voilà quoi.
Non je ne vois pas en fait.
Ptet éventuellement le grand frère de Ron ? Celui avec les dragons ?
C'est maigre maigre y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.
Rogue possède ce côté absolument fabuleux que sept fois de suite, J.K.Rowling nous prend pour des imbéciles avec lui avec à chaque fois le même schéma, et à chaque fois, ca marche et on ne sait pas vraiment s'il est méchant ou gentil.
Présenté comme un méchant, mais il est gentil. Puis présenté comme un gentil, mais il a l'air méchant quand même, et réciproquement, et encore et encore.
Rien que pour ça, je dis chapeau. Et j'imagine que ça vaut bien quelques fantasmes ;-)
Présenté comme un méchant, mais il est gentil. Puis présenté comme un gentil, mais il a l'air méchant quand même, et réciproquement, et encore et encore.
Rien que pour ça, je dis chapeau. Et j'imagine que ça vaut bien quelques fantasmes ;-)
Tomber dans l'eau ne noie pas, y rester oui.
Proverbe Pyrelien.
Proverbe Pyrelien.
Moi je sais pourquoi j'aime Snape. Exactement pour les raisons qui me donnent envie de mettre des claques à Harry au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.
Attention spoilers.
Snape me touche parce qu'il fut un enfant maltraité par son propre père, rejeté par les autres enfants, victime de brimades (alors que Harry, lui, est maltraité par son oncle, sa tante et son cousin, mais ensuite, dès qu'il arrive dans le monde sorcier, à part la jalousie de Malfoy et plus tard les manigances du ministère de la magie, il est plutôt chouchouté, adulé, protégé, et il apprend qu'il a été particulièrement aimé par ses parents). Ayant moi-même beaucoup souffert dans mon enfance, surtout à l'école, je me suis plus retrouvée dans Snape que dans Harry.
Ensuite, Harry désigne toujours Snape comme le méchant, au point qu'on a l'impression que ce pauvre garçon est complètement demeuré, avec sa haine obsessionnelle de Snape. Moi, un crétin qui ne se rend même pas compte, après le tome 1, que j'ai passé mon temps à prendre sur moi et à lui sauver la vie, et qui n'a jamais le moindre mot de gratitude, et qui continue à me détester de toutes ses forces, je l'aurais laissé tomber depuis longtemps en me lavant les mains de son sort. Donc en fait, Snape est meilleur que moi, puisqu'il persiste à tout faire pour protéger ce sale môme. Je l'admire pour ça.
C'est un peu comme le docteur Bartholo dans le Barbier de Séville de Beaumarchais. Dans cette première pièce, Bartholo est le barbon avide d'or et de chair fraîche, et Lindor (le comte Almaviva) le gentil beau jeune homme qui vient offrir son amour et son rang à la belle Rosine. Sauf que dès qu'on arrive à la suite, Le Mariage de Figaro, on constate à quel point l'amour du Comte n'était qu'un feu de paille, combien cet homme rend Rosine malheureuse (et lire ensuite la Mère Coupable donne carrément envie d'aller lui faire la peau, à ce sale type), et on comprend aussi que Bartholo éprouvait pour elle des sentiments sincères, mine de rien, et qu'avec lui, elle n'aurait certainement pas subi tout ce que son mari lui a fait subir au final.
Alors oui, Snape et Bartholo ont en commun de ne pas être beaux ni populaires, et de se montrer de prime abord sous un jour assez négatif. Mais si on gratte un peu cette surface, on voit mieux que cette apparence, alors que les autres, les beaux, jeunes, brillants, clinquants... sous cette belle enveloppe, ils cachent des choses pas si jolies que ça.
Et Snape est courageux. Le courage de l'ombre, de l'agent secret, de celui qui endure en silence, qui doit accomplir des actes terribles et sacrifie tout au nom de la cause. J'imagine qu'il a dû être tenté, parfois, d'arracher son masque et de dire aux autres : arrêtez de me détester, je suis de votre côté, je vous protège, je fais le sale boulot que personne d'autre ne pourrait ou ne voudrait faire. Mais non, il doit accepter d'être haï de son vivant, et ne sera finalement réhabilité qu'après sa mort. C'est super injuste, c'est super émouvant, et c'est à mes yeux plus héroïque, car plus inconfortable, que d'être un héros de première ligne, un héros solaire soutenu par les ovations de la foule.
Snape aurait mérité d'être aimé et ne l'a pas été.
Attention spoilers.
Snape me touche parce qu'il fut un enfant maltraité par son propre père, rejeté par les autres enfants, victime de brimades (alors que Harry, lui, est maltraité par son oncle, sa tante et son cousin, mais ensuite, dès qu'il arrive dans le monde sorcier, à part la jalousie de Malfoy et plus tard les manigances du ministère de la magie, il est plutôt chouchouté, adulé, protégé, et il apprend qu'il a été particulièrement aimé par ses parents). Ayant moi-même beaucoup souffert dans mon enfance, surtout à l'école, je me suis plus retrouvée dans Snape que dans Harry.
Ensuite, Harry désigne toujours Snape comme le méchant, au point qu'on a l'impression que ce pauvre garçon est complètement demeuré, avec sa haine obsessionnelle de Snape. Moi, un crétin qui ne se rend même pas compte, après le tome 1, que j'ai passé mon temps à prendre sur moi et à lui sauver la vie, et qui n'a jamais le moindre mot de gratitude, et qui continue à me détester de toutes ses forces, je l'aurais laissé tomber depuis longtemps en me lavant les mains de son sort. Donc en fait, Snape est meilleur que moi, puisqu'il persiste à tout faire pour protéger ce sale môme. Je l'admire pour ça.
C'est un peu comme le docteur Bartholo dans le Barbier de Séville de Beaumarchais. Dans cette première pièce, Bartholo est le barbon avide d'or et de chair fraîche, et Lindor (le comte Almaviva) le gentil beau jeune homme qui vient offrir son amour et son rang à la belle Rosine. Sauf que dès qu'on arrive à la suite, Le Mariage de Figaro, on constate à quel point l'amour du Comte n'était qu'un feu de paille, combien cet homme rend Rosine malheureuse (et lire ensuite la Mère Coupable donne carrément envie d'aller lui faire la peau, à ce sale type), et on comprend aussi que Bartholo éprouvait pour elle des sentiments sincères, mine de rien, et qu'avec lui, elle n'aurait certainement pas subi tout ce que son mari lui a fait subir au final.
Alors oui, Snape et Bartholo ont en commun de ne pas être beaux ni populaires, et de se montrer de prime abord sous un jour assez négatif. Mais si on gratte un peu cette surface, on voit mieux que cette apparence, alors que les autres, les beaux, jeunes, brillants, clinquants... sous cette belle enveloppe, ils cachent des choses pas si jolies que ça.
Et Snape est courageux. Le courage de l'ombre, de l'agent secret, de celui qui endure en silence, qui doit accomplir des actes terribles et sacrifie tout au nom de la cause. J'imagine qu'il a dû être tenté, parfois, d'arracher son masque et de dire aux autres : arrêtez de me détester, je suis de votre côté, je vous protège, je fais le sale boulot que personne d'autre ne pourrait ou ne voudrait faire. Mais non, il doit accepter d'être haï de son vivant, et ne sera finalement réhabilité qu'après sa mort. C'est super injuste, c'est super émouvant, et c'est à mes yeux plus héroïque, car plus inconfortable, que d'être un héros de première ligne, un héros solaire soutenu par les ovations de la foule.
Snape aurait mérité d'être aimé et ne l'a pas été.
Tu es vil Tonton...Lensman a écrit :Bon. Avez-vous bien conscience que ce ne sont que des personnages de fiction, et que leur personnalité dépend juste de l'humeur de l'auteur, quand il a décidé d'écirire un chapitre?
Oncle Joe
Tu veux nous casser nos joujoux... Vilain, vilain Tonton.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
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Hum. mouais.Argemmios a écrit :Est-ce vraiment l'humeur du moment de l'auteur qui détermine l'évolution de ses personnages ? C'est là nier l'intention narrative.
Et puis à la limite, ça peut jouer sur les scripturaux, mais pas sur les structuraux (pour reprendre la classification de Francis Berthelot). Enfin, il me semble.
M'enfin faudrait pas oublier les pervers (je parle des auteurs, là), qui font changer leur personnage en cours de route, genre 'écoute, coco, je fais ce que je veux, en plus, ces gros cons de critiques, comme ça, y diront que je fais des personnages aux personnalités complexes, voire torturées'.
- Please, be polite.
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- bormandg
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Si on commence à classifier les auteurs (et je ne parle pas d'essayer de classifier les personnages) on est parti pour 1000 pages. 
Surtout si on commence à tenir compte de ce que JoanneKRowling, 15mai 1995 20h a pu évoluer ensuite en JoanneKRowling, 15 août 2004, 18h, voire qqtemps plus tard en JoanneKRowling, 22 octobre2010 15h.... (les lecteurs de Korzybski comprendront)...

Surtout si on commence à tenir compte de ce que JoanneKRowling, 15mai 1995 20h a pu évoluer ensuite en JoanneKRowling, 15 août 2004, 18h, voire qqtemps plus tard en JoanneKRowling, 22 octobre2010 15h.... (les lecteurs de Korzybski comprendront)...

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je disais ça surtout pour semer la pagaye, hein...Argemmios a écrit :Est-ce vraiment l'humeur du moment de l'auteur qui détermine l'évolution de ses personnages ? C'est là nier l'intention narrative.
Et puis à la limite, ça peut jouer sur les scripturaux, mais pas sur les structuraux (pour reprendre la classification de Francis Berthelot). Enfin, il me semble.
Cependant, cela me fait toujours rire quand on parle d'un personnage fictif comme d'une personne réelle... je ne dis pas que ce n'est pas sympa, mais ça me fait rire...
Oncle Joe
Tu l'as jamais fait ???Lensman a écrit : Cependant, cela me fait toujours rire quand on parle d'un personnage fictif comme d'une personne réelle... je ne dis pas que ce n'est pas sympa, mais ça me fait rire...
Même avec Harry Seldon par exemple ? (qui est quand même un peu crétin ^^) ou avec un héros de BD ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.