DRONE de Neal Asher

[Pontiac]

En lecture. Vous aussi ?

"Dans un futur très lointain, les Humains ont essaimé à travers les galaxies. Toutes les planètes colonisées sont gouvernées par le Polity, à quelques rares exceptions. La principale menace qui pèse sur le Polity, ce sont les Pradors, une race d’extraterrestres très belliqueux, malins et friands de chair
humaine…
Ian Cormac est l’un des agents du Polity. Soldat surentraîné, il est envoyé en mission sur une planète
pour rétablir l’ordre après un génocide commis par les Pradors.
Mais ces créatures monstrueuses ne sont pas les seuls ennemis. Au sein de sa propre équipe, Cormac
découvre un complot de grande ampleur mené par un opposant au Polity, qui met tout en oeuvre
pour l’éliminer. Tandis que Cormac lutte pour sa survie, il réfléchit aux mystères de son enfance : où et pourquoi son père est-il mort ? Pourquoi sa mère lui a-t-elle toujours caché son passé ? Et surtout, quel est ce drone en forme de scorpion qu’il a aperçu plusieurs fois au cours de sa vie, telle une ombre bienveillante et terrifiante à la fois ?"

[Nébal]

Non.

[Hoêl]

Je l'ai terminé avant-hier , c'est un bon bouquin d'action cyberpunk dans la lignée des Morgan ou Hamilton publiés chez Milady .
Les 2 derniers chapitres sont pénibles car on y accumule les explications .
Correct donc , mais rien d'équivalent à l'écorcheur .

[Pontiac]

Je l'ai terminé avant-hier , c'est un bon bouquin d'action cyberpunk dans la lignée des Morgan ou Hamilton publiés chez Milady .
Les 2 derniers chapitres sont pénibles car on y accumule les explications .
Correct donc , mais rien d'équivalent à l'écorcheur .

J'ai éclaté de rire quand j'ai lu la phrase p.32 qui commence par : "Puis, elle se cambra..."

[Pascal]

J'ai éclaté de rire quand j'ai lu la phrase p.32 qui commence par : "Puis, elle se cambra..."

Et voilà, je me suis pissé dessus. Merci Pontiac.

[bormandg]

Je me retiens de faire une critique, ou plus exactement je renonce: je ne suis pas assez surarmé; mais le moins méchant que je pourrais écrire est que c'est techniquement correct, les codes officiels sont respectés comme si l'auteur avait un correcteur derrière lui en permanence, l'emmélage de deux trames se veut avoir un rôle dans le dénouement. Ce n'est même pas mauvais, c'est scolaire, une rédaction : vous m'écrirez un roman d'action militaire où le héros a besoin de comprendre son passé avant de devenir le nouveau 007 et demi de la CIA du futur. Et vous éviterez soigneusement toute idée originale; par contre n'hésitez pas à abreuver le lecteur d'innovations techniques, en particulier dans l'armement.
Pour l'appelation cyberpunk, elle n'est pas justifiée. Imitation de "Cyborg" (l'homme qui valait 10 milliards) tant qu'on veut, mais ce n'est pas un roman cyberPUNK.

[Eric]

En même temps, pas de surprise. Asher c'est du buddy movie. Le gars n'est pas là pour la métaphysique.

[bormandg]

Je le saurai désormais. Mais vu que je ne lis pas de "military fiction"...

[Soslan]

En même temps, pas de surprise. Asher c'est du buddy movie. Le gars n'est pas là pour la métaphysique.

Donc c'est pas de la SF

[bormandg]

Ben non, c'est techniquement de la sci-fi, mais pour la part spéculative....

[Algernon]

Je n'ai pas lu Shadow of the Scorpion mais il me semble être un roman mineur, secondaire dans la bibliographie de Neal Asher. Il s'agit d'une préquelle à la série Ian Cormac. Shadow of the Scorpion me fait l'impression d'un roman réservé aux fans avertis du Polity (avant celui-ci, Neal Asher a déjà visité le Polity dans neuf romans : les cinq Ian Cormac, les deux premiers Spatterjay, et deux romans indépendants). Je ne veux pas dire qu'il est incompréhensible sans la lecture des Ian Cormac mais il faut connaître le personnage et son univers pour pleinement apprécier le récit et fermer les yeux sur ses imperfections.

[bormandg]

Effectivement, vu sous cet angle, le roman est exactement cela: la préquelle d'une série en mettant en place, sous forme de mix, les débuts du futur super-héros et l'explication de ses problèmes d'enfance...
C'est du standard, avec les qualités (au sens large du mot) d'une préquelle standard.

[Eric]

Disons les choses clairement, Neal Asher est un auteur mineur. Mais attachant. Il fait partie de ces gars capables d'écrire des histoires très premier degré, limite bas du front, avec en même temps une sorte de bizarre auto dérision qui plane en permanence sur son écriture.

Le gars est un personnage, en plus.

[Lensman]

Disons les choses clairement, Neal Asher est un auteur mineur. Mais attachant. Il fait partie de ces gars capables d'écrire des histoires très premier degré, limite bas du front, avec en même temps une sorte de bizarre auto dérision qui plane en permanence sur son écriture.

Le gars est un personnage, en plus.

On dira un écrivain populaire, sans prétention, qui gagne sa vie en écrivant, mais avec des qualités?... on oublie parfois que les écrivains populaires doivent gagner leur vie et ne passent pas leur temps à se torturer l'esprit à propos de l'Œuvre avec un grand e dans l'o qui va faire d'eux un Grand Artiste (une des obsessions des débats sur la "reconnaissance" de la SF...)

Oncle Joe

[Eric]

C'est ça...