Michael vs. Michael
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- Eric
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Michael vs. Michael
Michael Crowley est un éditorialiste renommé aux USA, et il avait impitoyablement épinglé Michael Crichton en mars dernier, à la sortie de son roman State Of Fear, et dans lequel le créateur de Jurassik Park faisait son possible pour discréditer la thèse du réchauffement planétaire, sous-entendant que les spécialistes de la question étaient "spectaculairement corrompus et dans l'erreur". Pour faire bonne mesure, et poussant jusqu'au bout sa logique, il s'était fait le champion de la justification de l'aberrante politique énergétique du gouvernement Bush, qui l'avait même embauché comme conférencier et consultant de luxe.
Un peu rancunier sur les bords, le Crichton, qui n'avait pas apprécié l'attaque de Crowley, a glissé dans son nouveau roman un personnage totalement inutile à l'intrigue, qui s'appelle Mick Crowley, et qui est décrit comme un "débile" et une "tête de nœud". Le personnage en question, héritier dépravé d'un grand labo pharmaceutique est lui aussi journaliste. Bien que réputé pour l'extrême petitesse de son pénis, il doit néanmoins répondre devant la justice du viol de son neveu, âgé de deux ans. Chic est soft.
La réponse de Michael Crowley s'est faite dans un édito goguenard intitulé Jurassik Prick (qu'on pourrait traduire par Jurassik Gland). Il s'y étonne qu'un écrivain avec autant d'expérience ne découvre qu'aujourd'hui la vieille technique dite "de la petite bite", et qui consiste à se venger d'un critique un peu violent en le mettant peu glorieusement en scène, et en le dotant d'un petit sexe, puisqu'il serait assez embarrassant pour lui d'ester en justice en disant "Mais Monsieur le Juge, je vous assure que ce personnage avec une petite quéquette, c'est bien moi !". Crowley s'est dit bizarrement flatté de l'honneur qui lui était fait, en dépit du vague sentiment de pitié que lui inspire le procédé.
Un peu rancunier sur les bords, le Crichton, qui n'avait pas apprécié l'attaque de Crowley, a glissé dans son nouveau roman un personnage totalement inutile à l'intrigue, qui s'appelle Mick Crowley, et qui est décrit comme un "débile" et une "tête de nœud". Le personnage en question, héritier dépravé d'un grand labo pharmaceutique est lui aussi journaliste. Bien que réputé pour l'extrême petitesse de son pénis, il doit néanmoins répondre devant la justice du viol de son neveu, âgé de deux ans. Chic est soft.
La réponse de Michael Crowley s'est faite dans un édito goguenard intitulé Jurassik Prick (qu'on pourrait traduire par Jurassik Gland). Il s'y étonne qu'un écrivain avec autant d'expérience ne découvre qu'aujourd'hui la vieille technique dite "de la petite bite", et qui consiste à se venger d'un critique un peu violent en le mettant peu glorieusement en scène, et en le dotant d'un petit sexe, puisqu'il serait assez embarrassant pour lui d'ester en justice en disant "Mais Monsieur le Juge, je vous assure que ce personnage avec une petite quéquette, c'est bien moi !". Crowley s'est dit bizarrement flatté de l'honneur qui lui était fait, en dépit du vague sentiment de pitié que lui inspire le procédé.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
L'audition de Crichton comme expert par les parlementaires américains reste à ce jour pour moi l'action la plus incompréhensible, injustifiable de l'équipe dirigeante américaine.
Même pour l'Irak, il y a la branche "oui, mais Saddam était quand même un tyran, non ?" (Please ne pas rebondir avec des phrases types : mais qui l'a amené, pourquoi lui et pas un autre, le pétrole, les ADM etc...)
Là, je ne vois même pas un semblant de rationalisation.
D'ailleurs je ne comprends toujours pas.
A ce niveau, cela m'a semblé n'être même plus de la connerie, mais... de l'obscurantisme !!!
D'ailleurs, encore maintenant, je n'arrive pas à croire que c'est bien arrivé dans "cette" réalité.
Même pour l'Irak, il y a la branche "oui, mais Saddam était quand même un tyran, non ?" (Please ne pas rebondir avec des phrases types : mais qui l'a amené, pourquoi lui et pas un autre, le pétrole, les ADM etc...)
Là, je ne vois même pas un semblant de rationalisation.
D'ailleurs je ne comprends toujours pas.
A ce niveau, cela m'a semblé n'être même plus de la connerie, mais... de l'obscurantisme !!!
D'ailleurs, encore maintenant, je n'arrive pas à croire que c'est bien arrivé dans "cette" réalité.
- Eric
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Ce qui n'a pas empêché le gouvernement canadien de suivre.
En même temps, vu ce que la réduction des gaz à effet de serre coûterait à l'industrie US (et spécialement au lobby des pétroliers qui lui ont payé son siège dans le bureau ovale, ou du moins sa campagne), on peut comprendre l'empressement de Bush à ne pas valider les accords de Kyoto .
En même temps, vu ce que la réduction des gaz à effet de serre coûterait à l'industrie US (et spécialement au lobby des pétroliers qui lui ont payé son siège dans le bureau ovale, ou du moins sa campagne), on peut comprendre l'empressement de Bush à ne pas valider les accords de Kyoto .
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.