Oui, mais nous, on a bonne conscience d'être gais.dracosolis a écrit :sinon, vous vous en foutez pas un peu, non ? de houellebecq, du prix goncourt, renaudot...
etc etc ?
ce ne sont pas des gens comme nous
(déjà ils vendent)
(eux^^)
Le Goncourt pour Michel Houellebecq
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- Jean-Claude Dunyach
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Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
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Très bon bouquin, accessoirement. Pour rejoindre Draco, je m'en fous un peu en règle générale, mais ça me fait très plaisir quand pour une fois ces prix-là tombent sur un auteur que j'aime et que je suis de livre en livre. Jamais bien compris l'a priori contre Virginie Despentes.Transhumain a écrit :Merde, c'est Despentes.
J'avais bien aimé Baise-moi, Les Chiennes savantes et Mordre au travers quand j'étais ado, mais, mmmph, peux pas dire que j'ai vraiment envie d'en lire à nouveau aujourd'hui... Ca resté trop marqué à une époque, pour moi...
Quant au préjugé anti-Despentes, outre le succès, le mélange de polémique et de hype autour du film Baise-moi a dû jouer, m'est avis, tant on a dit et écrit de conneries des deux côtés à l'époque ; tiens, en voilà un dont on pourrait causer dans "suggestion ou explicite"...
Quant au préjugé anti-Despentes, outre le succès, le mélange de polémique et de hype autour du film Baise-moi a dû jouer, m'est avis, tant on a dit et écrit de conneries des deux côtés à l'époque ; tiens, en voilà un dont on pourrait causer dans "suggestion ou explicite"...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Le truc, c'est qu'elle aussi a évolué entre temps et que ce côté un peu ado des premiers livres a disparu. Personnellement, c'est plutôt Les jolies choses qui m'a marquée, et Bye Bye Blondie dans une moindre mesure.Nébal a écrit :J'avais bien aimé Baise-moi, Les Chiennes savantes et Mordre au travers quand j'étais ado, mais, mmmph, peux pas dire que j'ai vraiment envie d'en lire à nouveau aujourd'hui... Ca resté trop marqué à une époque, pour moi...
J'y pensais justement par rapport à une scène du dernier bouquin (le Renaudot, donc) qui est pour le coup très belle et plutôt pudique, et totalement indispensable au récit.Nébal a écrit :Quant au préjugé anti-Despentes, outre le succès, le mélange de polémique et de hype autour du film Baise-moi a dû jouer, m'est avis, tant on a dit et écrit de conneries des deux côtés à l'époque ; tiens, en voilà un dont on pourrait causer dans "suggestion ou explicite"...
Quant au préjugé, c'est vrai que Baise-moi est un peu l'arbre qui cache la forêt, et c'est dommage (même si le bouquin m'avait plu par ailleurs). Ce n'est pas de la provoc ou du trash gratuit comme on veut bien le croire, il y a un véritable écrivain derrière.
Interrogé sur Canal +, Michel Houellebecq a dit plusieurs choses amusantes.
D'une part, que, pour une fois, il a voulu écrire un roman qui se lisait facilement, qui se lisait sans accroc.
D'autre part, il estime que le Goncourt, ca permet à des lecteurs qui ne savent pas quoi choisir ou qui ont décidé que toute la littérature française contemporaine était de la merde, de retenter l'expérience, pour vérifier ou non s'ils ont raison.
En fait, à l'entendre, on sent sincèrement que sa préoccupation est de toucher les lecteurs et de toucher des lecteurs qui, a priori, ne liraient pas du Houellebecq.
Et puis j'adore sa parka.
D'une part, que, pour une fois, il a voulu écrire un roman qui se lisait facilement, qui se lisait sans accroc.
D'autre part, il estime que le Goncourt, ca permet à des lecteurs qui ne savent pas quoi choisir ou qui ont décidé que toute la littérature française contemporaine était de la merde, de retenter l'expérience, pour vérifier ou non s'ils ont raison.
En fait, à l'entendre, on sent sincèrement que sa préoccupation est de toucher les lecteurs et de toucher des lecteurs qui, a priori, ne liraient pas du Houellebecq.
Et puis j'adore sa parka.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Les américains, qui considèrent Houellebecq comme un auteur comique (à juste titre), considère que c'est un plouc qui fait de la littérature. Ce qui est plutôt exact, et expliquerait pourquoi l'intelligentsia n'aime pas trop Houellebecq.MF a écrit :Faut lancer une cotis' pour acheter une doudoune à Werber ?Erion a écrit :Et puis j'adore sa parka.
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Pour moi, le dernier Goncourt lisible est Le Rivage des Syrtes (1952, refus du prix par l'auteur). Alors...
Ceci étant, que ce soit Houellebecq qui l'a et pas Despentes prouve qu'il arrive que le prix ne soit pas réservé éternellement à GalliGrasSeuil, et je suis étonné.
Ceci étant, que ce soit Houellebecq qui l'a et pas Despentes prouve qu'il arrive que le prix ne soit pas réservé éternellement à GalliGrasSeuil, et je suis étonné.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Je pense perso que Houellebecq est un intellectuel parisien pur jus qui fait semblant d'être un plouc sans parvenir à s'en donner même un air vraisemblable. Si les américains se laissent prendre, ça en dit long sur leur discernement....Erion a écrit :Les américains, qui considèrent Houellebecq comme un auteur comique (à juste titre), considère que c'est un plouc qui fait de la littérature. Ce qui est plutôt exact, et expliquerait pourquoi l'intelligentsia n'aime pas trop Houellebecq.MF a écrit :Faut lancer une cotis' pour acheter une doudoune à Werber ?Erion a écrit :Et puis j'adore sa parka.
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S'il a dit des choses pensées, c'est certainement qu'il les avait préparées d'avance, hélas. Je n'oublierai pas de sitôt sa prestation à Utopia 1999 : pas une seule réponse en rapport avec les questions qui lui étaient posées. Il avait des réponses prêtes, l les a placées dans l'ordre prévu et indépendamment de ce qu'on lui demandait.Erion a écrit :Interrogé sur Canal +, Michel Houellebecq a dit plusieurs choses amusantes.
D'une part, que, pour une fois, il a voulu écrire un roman qui se lisait facilement, qui se lisait sans accroc.
D'autre part, il estime que le Goncourt, ca permet à des lecteurs qui ne savent pas quoi choisir ou qui ont décidé que toute la littérature française contemporaine était de la merde, de retenter l'expérience, pour vérifier ou non s'ils ont raison.
En fait, à l'entendre, on sent sincèrement que sa préoccupation est de toucher les lecteurs et de toucher des lecteurs qui, a priori, ne liraient pas du Houellebecq.
Et puis j'adore sa parka.
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J'y étais aussi... mais c'était assez marrant !bormandg a écrit :S'il a dit des choses pensées, c'est certainement qu'il les avait préparées d'avance, hélas. Je n'oublierai pas de sitôt sa prestation à Utopia 1999 : pas une seule réponse en rapport avec les questions qui lui étaient posées.Erion a écrit :Interrogé sur Canal +, Michel Houellebecq a dit plusieurs choses amusantes.
D'une part, que, pour une fois, il a voulu écrire un roman qui se lisait facilement, qui se lisait sans accroc.
D'autre part, il estime que le Goncourt, ca permet à des lecteurs qui ne savent pas quoi choisir ou qui ont décidé que toute la littérature française contemporaine était de la merde, de retenter l'expérience, pour vérifier ou non s'ils ont raison.
En fait, à l'entendre, on sent sincèrement que sa préoccupation est de toucher les lecteurs et de toucher des lecteurs qui, a priori, ne liraient pas du Houellebecq.
Et puis j'adore sa parka.
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Les 4°es de couv sont en général suffisantes, la première page confirme....Lensman a écrit :Félicitation, cependant, d'avoir essayé (au moins) de lire tous les Goncourt postérieurs, pour arriver à cette conclusion!bormandg a écrit :Pour moi, le dernier Goncourt lisible est Le Rivage des Syrtes (1952, refus du prix par l'auteur)
Oncle Joe
Ceci étant, et malgré sa condamnnation au bandeau, j'essayerai de lire le MH si j'en ai l'occasion, ne serait-ce qu'à cause du titre.
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Oui, voir quelqu'un se ridiculiser est toujours marrant quand on a le fond mauvais (moi aussi, hélas).Lensman a écrit :J'y étais aussi... mais c'était assez marrant !bormandg a écrit :S'il a dit des choses pensées, c'est certainement qu'il les avait préparées d'avance, hélas. Je n'oublierai pas de sitôt sa prestation à Utopia 1999 : pas une seule réponse en rapport avec les questions qui lui étaient posées.Erion a écrit :Interrogé sur Canal +, Michel Houellebecq a dit plusieurs choses amusantes.
D'une part, que, pour une fois, il a voulu écrire un roman qui se lisait facilement, qui se lisait sans accroc.
D'autre part, il estime que le Goncourt, ca permet à des lecteurs qui ne savent pas quoi choisir ou qui ont décidé que toute la littérature française contemporaine était de la merde, de retenter l'expérience, pour vérifier ou non s'ils ont raison.
En fait, à l'entendre, on sent sincèrement que sa préoccupation est de toucher les lecteurs et de toucher des lecteurs qui, a priori, ne liraient pas du Houellebecq.
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