tu veux dire qu'il gagne du blé tout court ? (bon je vais reconsidérer ma position sur les gourous)
Cygnis - Vincent Gessler
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dracosolis
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Roland C. Wagner
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Ouaip, et même de l'oseille, aussi.dracosolis a écrit :
Tu vas marcher sur la tête ?dracosolis a écrit :(bon je vais reconsidérer ma position sur les gourous)
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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Kroutooooor!!!!
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Au début, j'ai eu peur d'être tombé sur un truc pompeux. Puis j'ai vite vu qu'en fait c'était très bien foutu, et que les descriptions, loin d'être lourdes, amenaient au contraire une ambiance et une immersion totale.
Après 50 pages, j'étais emballé, à fond dedans.
Après 120 pages, je commençais à en avoir marre qu'on me foute dans l'ambiance. J'ai bien failli arrêter un peu plus loin, désespérant que les choses se mettent enfin en marche. Mais bon, c'est pas long et je voulais savoir le pourquoi du comment pour au moins pouvoir juger, quitte à me faire chier.
Et donc on suit les pérégrinations du personnage principal (et un peu d'autres), qui nous balladent bien et nous font voir des choses, c'est sûr, mais qui ne font jamais avancer le récit : aucun des choix, aucune des actions de Syn ne nous amène vers un tant soit peu d'élément de réponse à toutes les questions qu'on se pose. Au lieu de ça, 50 pages avant la fin, on vient le chercher pour tout lui expliquer, boum, voilà. Mais pas tout de suite, hein, encore un petit massacre gratuit ou l'autre d'abord.
Ces massacres qui parsèment le livre et qui n'ont aucune explication. Ok, il y a les robots, mais les pires horreurs sont perpétrées par des groupes d'humains dont on ne saura absolument rien; pourquoi font-ils ça et ne sont-ils pas tranquille dans les villages comme les autres, qu'est-ce qui leur prend, d'où ils sortent... non, rien. On peut juste supposer qu'ils sont retournés à la barbarie parce qu'ils sont post-apocalyptiques, c'est tout. Donc c'est totalement gratuit, pour rajouter des scènes gores et violentes (et des trucs sur les épaules des personnages) qui elles non plus ne font pas avancer le récit d'un poil.
A la fin, donc, on explique tout au héros d'un coup, comme ça, tiens voilà en fait c'était ça mais t'aurais jamais pu t'en douter et on te le dit parce qu'il faut bien finir le livre un jour. Et ouais c'est pas mal, il y a de l'idée bien que ce ne soit pas extrêmement original, et la bonne grosse scène de fin est là, mais ça n'a pas été amené, et arrivé là, le style qui au début participait à l'ambiance s'est mis à pomper depuis longtemps et on est content d'arriver à la fin, en se disant que c'est dommage, ca aurait pu faire un bon bouquin ou une bonne nouvelle.
Au lieu, en l'état, on a : une belle plume servant un décor, des personnages et une pataugeoire de plus de 200 pages qui aurait pu en durer 50 de moins ou 100 de plus (ou l'inverse), et ensuite une idée pas mauvaise balancée en quelques pages qu'on n'a pas su utiliser pour donner une progression intrigante au récit, faisant de celui-ci plus un tableau qu'un roman. Et ça, c'est chiant.
Après 50 pages, j'étais emballé, à fond dedans.
Après 120 pages, je commençais à en avoir marre qu'on me foute dans l'ambiance. J'ai bien failli arrêter un peu plus loin, désespérant que les choses se mettent enfin en marche. Mais bon, c'est pas long et je voulais savoir le pourquoi du comment pour au moins pouvoir juger, quitte à me faire chier.
Et donc on suit les pérégrinations du personnage principal (et un peu d'autres), qui nous balladent bien et nous font voir des choses, c'est sûr, mais qui ne font jamais avancer le récit : aucun des choix, aucune des actions de Syn ne nous amène vers un tant soit peu d'élément de réponse à toutes les questions qu'on se pose. Au lieu de ça, 50 pages avant la fin, on vient le chercher pour tout lui expliquer, boum, voilà. Mais pas tout de suite, hein, encore un petit massacre gratuit ou l'autre d'abord.
Ces massacres qui parsèment le livre et qui n'ont aucune explication. Ok, il y a les robots, mais les pires horreurs sont perpétrées par des groupes d'humains dont on ne saura absolument rien; pourquoi font-ils ça et ne sont-ils pas tranquille dans les villages comme les autres, qu'est-ce qui leur prend, d'où ils sortent... non, rien. On peut juste supposer qu'ils sont retournés à la barbarie parce qu'ils sont post-apocalyptiques, c'est tout. Donc c'est totalement gratuit, pour rajouter des scènes gores et violentes (et des trucs sur les épaules des personnages) qui elles non plus ne font pas avancer le récit d'un poil.
A la fin, donc, on explique tout au héros d'un coup, comme ça, tiens voilà en fait c'était ça mais t'aurais jamais pu t'en douter et on te le dit parce qu'il faut bien finir le livre un jour. Et ouais c'est pas mal, il y a de l'idée bien que ce ne soit pas extrêmement original, et la bonne grosse scène de fin est là, mais ça n'a pas été amené, et arrivé là, le style qui au début participait à l'ambiance s'est mis à pomper depuis longtemps et on est content d'arriver à la fin, en se disant que c'est dommage, ca aurait pu faire un bon bouquin ou une bonne nouvelle.
Au lieu, en l'état, on a : une belle plume servant un décor, des personnages et une pataugeoire de plus de 200 pages qui aurait pu en durer 50 de moins ou 100 de plus (ou l'inverse), et ensuite une idée pas mauvaise balancée en quelques pages qu'on n'a pas su utiliser pour donner une progression intrigante au récit, faisant de celui-ci plus un tableau qu'un roman. Et ça, c'est chiant.
Cygnis fait partie des 5 romans finalistes du Prix Européen des Utopiales 2010 !
http://www.utopiales.org/2010/spip.php?article104
Verdict en novembre à Nantes
http://www.utopiales.org/2010/spip.php?article104
Verdict en novembre à Nantes
"If we cannot see things clearly we will at least see clearly what the obscurities are". - Tonton Sigmund
Ah oui !Caracole a écrit :Hé bien peut-être que j'aime patauger, mais j'ai adoré ce roman.
Une de mes excellentes lectures de l'été (avec, notamment, les excellentes Nouvelles du Tibbar) et un auteur à suivre (tout comme Timothée Rey).
Des nouvelles du Tibbar , c'est vraiment bon !
Dommage , il ne peut pas concourir pour lr meilleur roman , mais s'il n'a pas un prix l'an prochain , je m'appelle Hoël ! (Hoël Hoël , ça me rappelle quelque chose...) .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
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GillesDumay
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Eons
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C'est un robot, Gilles : en fait il reprend seulement des vraies phrases postées ailleurs sur le forum il y a quelque temps.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Les robots sont de plus en plus forts... et si, en plus, ils écrivent sans fautes d'orthographe, il deviendra impossible de les repérer... mais non, c'est le contraire, quand on y réfléchit !
Bon, en tout cas, les apprécaitions élogieuses se multiplient à propos de Cygnis. Il faut que je le lise.
Oncle Joe
Bon, en tout cas, les apprécaitions élogieuses se multiplient à propos de Cygnis. Il faut que je le lise.
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bormandg
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S'il reprend une phrase postée par quelqu'un, pourquoi y introduirait-il une fôte d'autograf?Lensman a écrit :Les robots sont de plus en plus forts... et si, en plus, ils écrivent sans fautes d'orthographe, il deviendra impossible de les repérer... mais non, c'est le contraire, quand on y réfléchit !
Bon, en tout cas, les apprécaitions élogieuses se multiplient à propos de Cygnis. Il faut que je le lise.
Oncle Joe
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
