Extrait :
Votre roman a également ses propres créatures originales tel Abel de Tyr, un Arkange cyclonide sur lequel personne ne peut lever la main sans mourir immédiatement, mais qui ne peut attaquer quelqu'un sans perdre son don. D'où vient cet étrange personnage, finalement assez atypique dans l'héroic fantasy ?
Sam Nell : Depuis l'origine, ce qui m'intéressait surtout concernant Abel, c'est ce qu'il allait devenir (si j'en dis plus, je risque le spoiler...), or pour mettre en valeur le point de chute de cette trajectoire, il fallait un point de départ. Je voulais un anti-héros, je l'ai donc construit de toutes pièces, mais avec des ressorts de fantasy. En l'occurrence ce Don/malédiction implanté chez ses esclaves par la Maison Cyclon. L'Empire Atlante se devant d'être un modèle de décadence, ce colonialisme mâtiné d'eugénisme s'est imposé de lui-même parce qu'il était efficace, visuel et finalement très moderne...