Autant le dire tout de suite, je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas adoré non plus. Je me suis amusée, mais disons que j'ai pris moins de plaisir à lire ce livre-ci que certains précédents du monsieur. Pour deux raisons principalement.
La première, celle qui fâche ^_^, mais qui a beaucoup joué pour moi: l'écriture. C'est bizarre, en lisant ce livre, j'ai eu l'impression de lire un roman "normal" de Philip K. Dick (les passages concernant le personnage principal), clair, compréhensible, fluide. Et de voir d'étranges extraits placés dedans (les passages sur la lune alphane) qui, eux, m'ont paru plus confus, moins compréhensibles. Je n'ai pas compris comment, dans un même livre, on pouvait se retrouver avec de telles différences dans l'écriture.
La seconde concerne, elle, le fond. D'habitude, les romans de Dick me retournent la cervelle avec leurs nombreuses idées qui partent dans tous les sens. Ici, mon esprit n'a pas bouillonné. L'histoire était amusante, mais je n'ai pas été marquée comme par d'autres livres du monsieur.
Encore une fois, on retrouve aussi les thèmes qui sont apparemment récurrents chez le monsieur: l'homme démuni qui essaye de reconstruire sa vie, la femme tyrannique qui veut manipuler cet homme pour obtenir ce qu'elle veut (en général: traumatiser le pôv monsieur ^_^), la question de la santé mentale, la paranoïa, les complots, tous ces trucs qui me paraissent de plus en plus caractéristiques de l'auteur au fur et à mesure de mon exploration de sa bibliographie.
Prochain au programme: Flow my tears, said the policeman (je n'ai pas réussi à le trouver en français...

Mon avis plus détaillé ici.