3615 Nos lifes à nous
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- bormandg
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D'une certaine façon, je crois que cette affaire de neige illustre on ne peut mieux le fait que tout le monde se pose en consommateur (de rues déneigées) et que personne ne veut fournir le travail nécessaire pour qu'elles le soient. 

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Tout le monde ? non. Des services sont conçus pour cela, qui sont consommateurs du travail nécessaire. Encore faut-il les solliciter dans les temps, au bon endroit, etc...bormandg a écrit :D'une certaine façon, je crois que cette affaire de neige illustre on ne peut mieux le fait que tout le monde se pose en consommateur (de rues déneigées) et que personne ne veut fournir le travail nécessaire pour qu'elles le soient.
Oncle Joe
- bormandg
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C'est là le truc: on a tellement limité le travail à ces services (auxquels soit dit entre parenthèses on donne la charge, mais pas les moyens, sinon faudrait augmenter les impotsLensman a écrit :Tout le monde ? non. Des services sont conçus pour cela, qui sont consommateurs du travail nécessaire. Encore faut-il les solliciter dans les temps, au bon endroit, etc...bormandg a écrit :D'une certaine façon, je crois que cette affaire de neige illustre on ne peut mieux le fait que tout le monde se pose en consommateur (de rues déneigées) et que personne ne veut fournir le travail nécessaire pour qu'elles le soient.
Oncle Joe

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
J'ai entendu aux infos la pagaille que ça a été à Paris. Et je suis persuadée que si la même chose arrivait ici, ce serait pareil (d'ailleurs, la neige dans le Sud du pays a causé plein de blocages, sans en arriver à la situation de Paris). Pourtant, comme le disait un interviewé qui a habité dans le Nord de l'Allemagne, dans les pays où il neige plus, ils sortent et déblaient tout de suite, point barre. On pourrait croire que nous sommes en mesure d'être autant efficace. Mais non.Lensman a écrit :Tout le monde ? non. Des services sont conçus pour cela, qui sont consommateurs du travail nécessaire. Encore faut-il les solliciter dans les temps, au bon endroit, etc...bormandg a écrit :D'une certaine façon, je crois que cette affaire de neige illustre on ne peut mieux le fait que tout le monde se pose en consommateur (de rues déneigées) et que personne ne veut fournir le travail nécessaire pour qu'elles le soient.
Oncle Joe
En Belgique, on est déjà aux nouvelles de "il n'y a plus assez de sel dans telles et telles et telles communes". Zut quoi, le problème s'était déjà posé l'année dernière. On aurait pu croire qu'ils en tireraient des conclusions et qu'ils agiraient en conséquence cette année. Et puis non, les neiges tombent et les mêmes problèmes se posent, alors qu'en plus la neige a été annoncée longtemps à l'avance et qu'il y avait donc moyen de mettre en place des mesures préventives cette fois...
Alors quoi, les autres pays ont des solutions magiques inaccessibles à la France et à la Belgique (qui semblent être incapable de se dire qu'elles devraient prendre exemple sur eux)? Ou le problème se situe plutôt ailleurs...?
EDIT: ben voilà une partie de réponse de Bormandg ^_^.
deux causes principales :Cachou a écrit :J'ai entendu aux infos la pagaille que ça a été à Paris. Et je suis persuadée que si la même chose arrivait ici, ce serait pareil (d'ailleurs, la neige dans le Sud du pays a causé plein de blocages, sans en arriver à la situation de Paris). Pourtant, comme le disait un interviewé qui a habité dans le Nord de l'Allemagne, dans les pays où il neige plus, ils sortent et déblaient tout de suite, point barre. On pourrait croire que nous sommes en mesure d'être autant efficace. Mais non.
En Belgique, on est déjà aux nouvelles de "il n'y a plus assez de sel dans telles et telles et telles communes". Zut quoi, le problème s'était déjà posé l'année dernière. On aurait pu croire qu'ils en tireraient des conclusions et qu'ils agiraient en conséquence cette année. Et puis non, les neiges tombent et les mêmes problèmes se posent, alors qu'en plus la neige a été annoncée longtemps à l'avance et qu'il y avait donc moyen de mettre en place des mesures préventives cette fois...
Alors quoi, les autres pays ont des solutions magiques inaccessibles à la France et à la Belgique (qui semblent être incapable de se dire qu'elles devraient prendre exemple sur eux)? Ou le problème se situe plutôt ailleurs...?
- confusion entre précaution et prévention ; la mise en avant du principe de précaution a conduit le politique à confondre les deux ou, plus exactement, à reléguer la prévention à l'arrière plan ; la dilution des responsabilités (état, région, département, commune) sans coordination entre les responsables en est aussi un corolaire
- saturation du flux automobile ; "dans les pays où il neige plus, ils sortent et déblaient tout de suite, point barre" ne peut fonctionner qu'en écoulement laminaire et pas en écoulement turbulent ; pas quand il y a déjà des embouteillages ; ou alors, il faut en revenir à la solution imaginée par Jean Yanne dans L'Apocalypse est pour demain ou les aventures de Robin Cruso
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Sauf que quand il neige on supprime les transports en commun. Résultat des courses les gens prennent leur voiture pour aller travailler. Je veux bien croire que les assurances ne veulent pas fonctionner pour les compagnies d'autocar. Pourquoi ne les obligent on pas à utiliser des pneus neige à partir d'une certaine date comme en Allemagne. Pourquoi la SNCF ne protège pas ses caténaires avec des manchons comme au Canada ou en Europe du nord. Ce n'est pas rentable. Quelque part nous sommes pire que les Américains. Nous ramenons tout à des impératifs comptables. L'an dernier il y a des éléves qui on manqué trois semaines de classe à cause de la suppression des transports en commun.
Par contre on dépense des milliards tous les ans pour la prévention des risques liés au terrorisme (vigie pirate, nous sommes depuis 2001 en condition rouge). Alors que la prévention des risques civils et notamment les risques météorologiques n'est absolument pas envisagé. Il n'y a aucun plan de prévention pour envisager les situations extrêmes pour que chaque service sache ce qu'il a affaire. Et je signale que depuis que la droite est au pouvoir (2002, je veux dire) l'armée n'intervient plus dans la gestion de ce type de cris alors qu'elle était fortement sollicité avant ( se souvenir de la tempête de 1999).
Par contre on dépense des milliards tous les ans pour la prévention des risques liés au terrorisme (vigie pirate, nous sommes depuis 2001 en condition rouge). Alors que la prévention des risques civils et notamment les risques météorologiques n'est absolument pas envisagé. Il n'y a aucun plan de prévention pour envisager les situations extrêmes pour que chaque service sache ce qu'il a affaire. Et je signale que depuis que la droite est au pouvoir (2002, je veux dire) l'armée n'intervient plus dans la gestion de ce type de cris alors qu'elle était fortement sollicité avant ( se souvenir de la tempête de 1999).
Au Canada chaque foyer est chargé de déneiger la voie publique devant chez lui, à ce que l'on m'a raconté. Non seulement le trottoir mais également la rue.D'une certaine façon, je crois que cette affaire de neige illustre on ne peut mieux le fait que tout le monde se pose en consommateur (de rues déneigées) et que personne ne veut fournir le travail nécessaire pour qu'elles le soient
Pour les impôts, ce ne serait pas le cas si les services étaient organisés correctement. Il y a trop de bureaucratie et trop peu de fonctionnaires de terrain. Un peu moins d'organisation bureaucratique permettrait d'être plus efficace. Encore faudrait il s'en donner la peine.C'est là le truc: on a tellement limité le travail à ces services (auxquels soit dit entre parenthèses on donne la charge, mais pas les moyens, sinon faudrait augmenter les impots ) qu'on a supprimé tout ce qui n'était pas services encadrés
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Dans le cas particulier que l'on a connu, les problèmes ont surtout été vifs pour les malheureux qui étaient en voiture...Fabien Lyraud a écrit :Sauf que quand il neige on supprime les transports en commun. Résultat des courses les gens prennent leur voiture pour aller travailler..
Le terme de "supprimer" est peut-être un peu fort: il arrive que certains transports en communs soient ralentis, voire ne puissent plus fonctionner... comme le reste...
Oncle Joe
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Quand on interdit la circulation des autocars en vertu du principe de précaution, j'appelle ça supprimer.
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Trouvé hier à la Librairie de l'avenue des puces de St Ouen, De la science-fiction soviétique - Par delà le dogme, un univers, de Léonid Heller.
La quatrième de couv' est alléchante...
http://noosfere.com/icarus/livres/niour ... 2146570030
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On offre de face la vérité à son égal : on la laisse entrevoir de profil à son maître.
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
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Certes, mais c'est dans le but que les gens ne prennent PAS la route (quel que soit le véhicule...), histoire de ne pas se retrouver INEVITABLEMENT bloqués... ça va un peu au-delà du principe de précaution, tout de même...Fabien Lyraud a écrit :Quand on interdit la circulation des autocars en vertu du principe de précaution, j'appelle ça supprimer.
Oncle Joe
Oui mais dans la mesure où il faut quand même aller travailler, que l'on puisse ou pas, vu que rares sont les entreprises qui acceptent les absences pour cause de mauvais temps (il faut prendre ses précautions normalement), et qu'en plus, en fin d'année, on n'a pas forcément envie de gaspiller les congés qu'on avait réservés pour les fêtes à des jours où l'on ne peut pas aller travailler, quel choix a-t-on réellement de prendre ou pas la route?Lensman a écrit :Certes, mais c'est dans le but que les gens ne prennent PAS la route (quel que soit le véhicule...), histoire de ne pas se retrouver INEVITABLEMENT bloqués... ça va un peu au-delà du principe de précaution, tout de même...Fabien Lyraud a écrit :Quand on interdit la circulation des autocars en vertu du principe de précaution, j'appelle ça supprimer.
Oncle Joe
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Surtout que l'idéal c'est réquisitionner tous les autocars et les bus et interdire la circulation des automobiles, ainsi que des poids lourds (ce dernier point a été pris en compte cette années contrairement à l'an dernier). Donc privilégier le collectif par rapport à l'individuel lors des épisodes exceptionnels.
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Et légalement c'est toujours vrai en France aussi : si un pékin se casse une guibolle en glissant sur ton trottoir non déneigé, tu es responsable.Fabien Lyraud a écrit :Au Canada chaque foyer est chargé de déneiger la voie publique devant chez lui, à ce que l'on m'a raconté. Non seulement le trottoir mais également la rue.
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