voici la fiche
Les bandes annonces
L'interview du réalisateur
Et l'affiche :

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
A ce propos, je ne suis pas tout à fait d'accord (même si bien entendu il y a toujours plusieurs façon de "voir" un film).jlavadou a écrit :Je l'ai vu hier et j'ai reçu une vraie claque. Et le thème principal n'est pas "l'amour au-delà de tout", mais l'acceptation de la mort.
SPOILER (sélectionner le texte pour le lire) :Aikau le bô a écrit :En effet, les trois personnages de Hugh Jackman refusent la mort des femmes qu'ils aiment et n'acceptent cette mort à aucun moment à cause de leurs "amour au-delà de tout".
Ben non, à la fin il change de point de vue : il accepte la mort de sa femme, se libère de sa prison mentale qui le poussait à vouloir l'immortalité (symbolisé par l'éclatement de la bulle), et accepte ses dernières volontés (planter une graine sur sa tombe, pour qu'elle renaisse aurtement)
ne serait-ce que pour les magnifiques scènes dans le futur
Mais qu'est-ce que c'est que cette manie de vouloir situer la partie dans la bulle dans le futur ??? Pour moi ce n'est que la représentation du combat interne de Jackman, la représentation de son obsession pour la vie éternelle, mais ce n'est en rien une autre époque, c'est purement symbolique...
Une analyse intéressante à laquelle je n'avais sans doute pas assez prêté attention. Si a la vue de cette interprétation, l'acceptation de la mort prend une autre mesure, il me semble tout de même que c'est la non-acceptation qui tiens lieu de fil rouge durant tout le film.jlavadou a écrit :SPOILER (sélectionner le texte pour le lire) :Aikau le bô a écrit :En effet, les trois personnages de Hugh Jackman refusent la mort des femmes qu'ils aiment et n'acceptent cette mort à aucun moment à cause de leurs "amour au-delà de tout".Ben non, à la fin il change de point de vue : il accepte la mort de sa femme, se libère de sa prison mentale qui le poussait à vouloir l'immortalité (symbolisé par l'éclatement de la bulle), et accepte ses dernières volontés (planter une graine sur sa tombe, pour qu'elle renaisse aurtement)
En tout cas, je pense qu'on peut prendre ce film à différents niveaux, ce qui est, entre autre, la marque du cinéma de qualité. Si on débat de l'interprétation de certaines scène, c'est probablement qu'elles sont intéressante, non? Bon d'accord, ça marche pas toujours...(je me souviens de débats à 2 heures du matin sur la logique de certaines scènes de Alien vs Predator...Néanmoins, une autre interprétation possible de l'éclatement de la bulle, ainsi que la mort du conquistator, serait de dire que l'immortalité n'est pas un don que les humains doivent (sont digne de) posséder.
Le film en trois parties pourrait donc avoir trois "morales" (enfin plutôt 2,5): 1 (conquistadore)l'immortalité te tuera (marrant comme aphorisme, non?). 2 (actuel)la mort est inéluctale. 3 (futur) Même avec l'amour le plus pur, même en voyageant au confins de l'espace, l'immortalité ne peut être acquise, du moins pas sans mourir soi-même...
ne serait-ce que pour les magnifiques scènes dans le futur
SPOILER (sélectionner le texte pour le lire) :jlavadou a écrit :Mais qu'est-ce que c'est que cette manie de vouloir situer la partie dans la bulle dans le futur ??? Pour moi ce n'est que la représentation du combat interne de Jackman, la représentation de son obsession pour la vie éternelle, mais ce n'est en rien une autre époque, c'est purement symbolique...
Je dois avouer que rien ne permet de le dire dans le film. Cela m'avait interpelé à l'époque, car dans les synopsis/résumés/article, il est à chaque fois précisé qu'il sagit de trois histoires, dont une sur un astronaute du 26ème siècle. Par exemple: http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 46113.html L'aspect métaphysique de la bulle est crédible et intéressant, mais l'idée de voir cela comme la continuation d'une histoire commencée il y a 1000 ans aussi, surtout avec la boucle de la fin et l'apparition de Jackman en lotus au prêtre maya.
Effectivement, c'en est le fil rouge, mais pas le dénouement, à mon avis.Aikau le bô a écrit :Une analyse intéressante à laquelle je n'avais sans doute pas assez prêté attention. Si a la vue de cette interprétation, l'acceptation de la mort prend une autre mesure, il me semble tout de même que c'est la non-acceptation qui tiens lieu de fil rouge durant tout le film.
Entièrement d'accord.Aikau le bô a écrit :En tout cas, je pense qu'on peut prendre ce film à différents niveaux, ce qui est, entre autre, la marque du cinéma de qualité. Si on débat de l'interprétation de certaines scène, c'est probablement qu'elles sont intéressante, non?
Aikau le bô a écrit :L'aspect métaphysique de la bulle est crédible et intéressant, mais l'idée de voir cela comme la continuation d'une histoire commencée il y a 1000 ans aussi, surtout avec la boucle de la fin et l'apparition de Jackman en lotus au prêtre maya.
Il faut que je lise l'interview d'Aronofski dans le précédent Première, il y a peut-être des explications. Mais je n'aime pas voir cette partie dans la bulle comme de la pure SF. Que ce soit Creo qui s'imagine être dans le futur à la recherche de l'immortalité pour sauver sa femme, OK. Mais je trouverais dommage que ce soit de la SF mâtinée de mysticisme, car à mon sens ça dégraderait le message de recherche de paix intérieure du personnage.
jlavadou a écrit :
Il faut que je lise l'interview d'Aronofski dans le précédent Première, il y a peut-être des explications. Mais je n'aime pas voir cette partie dans la bulle comme de la pure SF. Que ce soit Creo qui s'imagine être dans le futur à la recherche de l'immortalité pour sauver sa femme, OK. Mais je trouverais dommage que ce soit de la SF mâtinée de mysticisme, car à mon sens ça dégraderait le message de recherche de paix intérieure du personnage.
Interview de Aronofsky: http://www.ecranlarge.com/interview-400.phpA la vue du lien pour l'interview ci-après, il semblerait que ton interprétation générale du film soit la plus juste. Ce n'est pas un concour, mais bravo quand mêmeJuste un point toutefois, c'est bien dans le futur que se situe la partie avec la bulle, mais elle a effectivement un propos plus mystique/ métaphysique que SF, du moins c'est ce qui ressort de l'interview et de ma modeste propre interprétation
Aikau le bô a écrit :SPOILER (sélectionner le texte pour le lire) (désolé pour ceux qui n'ont pas vu le film) :
Juste un point toutefois, c'est bien dans le futur que se situe la partie avec la bulle, mais elle a effectivement un propos plus mystique/ métaphysique que SF, du moins c'est ce qui ressort de l'interview et de ma modeste propre interprétation
Mmmmm... effectivement, c'est ce qu'il dit. Ca m'a un peu laissé perplexe... mais alors je l'imagine plus comme Tommy se voyant dans le futur, après avoir passé l'éternité à rechercher un remède ou à réfléchir à la mort. Ce serait plus un exercice mental que quelque chose qui arrive vraiment, exercice dont le but pour Tommy est de trouver une solution à son désespoir, solution qui sera l'acceptation de la mort - celle de sa femme et la sienne propre (parce que quand même, dans la partie "présent", on le voit, à la fin, accepter la mort de sa femme. Ce ne serait pas cohérent que malgré cea, il ait continué ses recherches avec autant de rage et d'obstination pendant des siècles...). L'arbre serait à la fois le vrai arbre de vie dont les propriétés guérissent le cancer et qu'il s'imagine exploiter pour traverser les âges et l'espace, mais aussi les souvenirs de sa femme desquels il se nourrit sprituellement, jusqu'à ce qu'il comprenne que son combat est vain et sans sens. Pfiou, y a plein de symboles dans tous les sens en fait
Dans l'inteview du précédent Première, Aronofsky donne aussi d'autres pistes : la période "passée" représente le corps, la primitivité brute de l'homme ; le "présent" représente la raison ; le "futur" représente l'esprit. J'adore cette idée, ce symbolisme : Tommy est poussé par son instinct primitif à combattre la mort, aveuglé par son chagrin ; mais son esprit métaphysique trouve la clé de son dilemme et lui donne un équilibre qui l'amène à la raison.
Nan franchement on pourrait écrire des pages là-dessus