Ordre cosmique, loyauté et conflits d'intérêts

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Jindi
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Message par Jindi » mer. déc. 22, 2010 9:21 pm

En fait pour le critique il y a souvent trois cas de figure :

_ Les très bons livres : Là c'est pas très compliqué, on sort les " superbe", " maîtrise", " Coup de chapeau" ou l'émouvant " Merci' de fin.
_ Les très mauvais livres : Là aussi, facile, on peut faire dans l'humour, les camarades applaudiront en pouffant de rire et en disant " Sérieux comment tu l'as descendu, j'ai trop ri d'abord."
_ Et il y a les livres moyens. Et c'est là que le critique doit faire un véritable boulot et rester objectif. Moyen ne veut pas dire mauvais, ni bon. Ca veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres. C'est autrement plus difficile que de descendre en règle ou de placer sur un piédestal et j'ai l'impression que parfois les critiques se limitent trop à ça. ( je parle pas d'actusf en particulier.)
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bormandg
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Message par bormandg » mer. déc. 22, 2010 9:26 pm

Jindi a écrit :En fait pour le critique il y a souvent trois cas de figure :

_ Les très bons livres : Là c'est pas très compliqué, on sort les " superbe", " maîtrise", " Coup de chapeau" ou l'émouvant " Merci' de fin.
_ Les très mauvais livres : Là aussi, facile, on peut faire dans l'humour, les camarades applaudiront en pouffant de rire et en disant " Sérieux comment tu l'as descendu, j'ai trop ri d'abord."
_ Et il y a les livres moyens. Et c'est là que le critique doit faire un véritable boulot et rester objectif. Moyen ne veut pas dire mauvais, ni bon. Ca veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres. C'est autrement plus difficile que de descendre en règle ou de placer sur un piédestal et j'ai l'impression que parfois les critiques se limitent trop à ça. ( je parle pas d'actusf en particulier.)
Sauf que cette remarque est transverse à tioutes les interventions sur le fait de savoir quels sont les points à juger...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Aldaran
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Message par Aldaran » jeu. déc. 23, 2010 6:29 pm

Jindi a écrit :En fait pour le critique il y a souvent trois cas de figure :
_ Les très bons livres : Là c'est pas très compliqué, on sort les " superbe", " maîtrise", " Coup de chapeau" ou l'émouvant " Merci' de fin.
_ Les très mauvais livres : Là aussi, facile, on peut faire dans l'humour, les camarades applaudiront en pouffant de rire et en disant " Sérieux comment tu l'as descendu, j'ai trop ri d'abord."
_ Et il y a les livres moyens. Et c'est là que le critique doit faire un véritable boulot et rester objectif. Moyen ne veut pas dire mauvais, ni bon. Ca veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres. C'est autrement plus difficile que de descendre en règle ou de placer sur un piédestal et j'ai l'impression que parfois les critiques se limitent trop à ça. ( je parle pas d'actusf en particulier.)
J'ai faux si je pense que "Ça veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres." concerne les trois catégories ?

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bormandg
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Message par bormandg » jeu. déc. 23, 2010 6:56 pm

Aldaran a écrit :
Jindi a écrit :En fait pour le critique il y a souvent trois cas de figure :
_ Les très bons livres : Là c'est pas très compliqué, on sort les " superbe", " maîtrise", " Coup de chapeau" ou l'émouvant " Merci' de fin.
_ Les très mauvais livres : Là aussi, facile, on peut faire dans l'humour, les camarades applaudiront en pouffant de rire et en disant " Sérieux comment tu l'as descendu, j'ai trop ri d'abord."
_ Et il y a les livres moyens. Et c'est là que le critique doit faire un véritable boulot et rester objectif. Moyen ne veut pas dire mauvais, ni bon. Ca veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres. C'est autrement plus difficile que de descendre en règle ou de placer sur un piédestal et j'ai l'impression que parfois les critiques se limitent trop à ça. ( je parle pas d'actusf en particulier.)
J'ai faux si je pense que "Ça veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres." concerne les trois catégories ?
Oui, le critique de Jindi est une I.A. programmée de façon à éviter toute subjectivité. :wink:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Argemmios

Message par Argemmios » jeu. déc. 23, 2010 8:25 pm

Je viens de me fader tout ce topic (sais pas pourquoi, une crise de masochisme, sans doute), et plusieurs choses me font réagir.

La colère versus le mépris... ben la colère c'est plus sain, à mon avis, et ça fait moins mal, parce que ça permet le dialogue. Et quand les participants essaient réellement de faire l'effort de se comprendre l'un l'autre, on peut même parvenir à découvrir que l'origine du conflit n'était qu'un bête malentendu.

Mais le mépris... le mépris, c'est comme quand tu écris un message à quelqu'un, en toute bonne foi, pour clarifier les choses (court ou long, le message, c'est pareil), et que ce quelqu'un ne daigne jamais te répondre, te faisant bien sentir qu'à ses yeux tu n'es que de la merde.

Donc finalement, celles et ceux qui s'envoient des vacheries à la figure sont peut-être moins ennemis qu'ils ne le pensent. Ils se reconnaissent au moins les uns et les autres comme des adversaires dignes d'échanges. En revanche, celles et ceux qui se font systématiquement ignorer... reçoivent de la vraie haine à l'état pur. L'autre les nie, tout simplement. Dans les tribus primitives, nier l'autre, faire semblant qu'il était mort pour la communauté, ça pouvait tuer pour de vrai. Et c'était bien le but poursuivi. Un meutre qui laisse les mains bien propres.

Ce qui me ramène à la notion de critique. Vaut-il mieux une mauvaise critique que pas de critique du tout ? Je crois que oui, au final. Et même, je crois que mieux vaut une mauvaise critique sincère qu'une bonne critique de complaisance (laquelle va inciter à la stagnation). Bon, au final, le plus réjouissant reste la critique qui est "bonne" aux yeux de l'auteur et de l'éditeur parce qu'elle valide leur boulot en reconnaissant à l'ouvrage ses véritables qualités... mais j'énonce là une évidence.

Même quand la critique est dite de façon virulente, ça fait très mal sur le coup, mais après on digère, on analyse, on s'interroge sur ce qui a pu motiver tant de violence, et au final on passe sur la forme pour se concentrer sur le fond, et ce fond peut aider à s'améliorer.

Après, il y a des gens qui confondent critique d'un ouvrage et règlement de comptes personnels avec l'auteur ou l'éditeur ou l'anthologiste, parce qu'au moins l'un des trois ne leur revient pas pour des raisons qui ne regardent qu'eux et qui ne devraient pas entrer en ligne de compte. Certains auteurs peuvent devenir de vraies têtes de turc, subir des sortes d'ijime. Et là on n'est plus dans l'écorchage d'égo, mais dans l'agression voire le harcèlement psychologique. Et ça aussi, ça peut tuer. Physiquement tuer quelqu'un.

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Ensuite, quelqu'un (Patrice, je crois) a écrit que sur son site de chroniques, s'il ne parlait pas d'un bouquin, c'était qu'il ne l'avait pas aimé.

Là, ça me fait halluciner. Est-ce que réellement tu lis absolument tous les livres qui sont publiés ? Est-ce que tu ne pourrais pas en rater un certain nombre ? Cela signifie que maintenant, des auteurs que tu n'as pas chroniqués parce que tu n'as jamais eu leurs livres entre les mains vont penser que tu ne les as pas chroniqués parce que tu trouvais leurs livres mauvais.

Cela risque de créer pas mal de malentendus et de blessures inutiles, non ? A la limite, ça pourrait fonctionner si tu donnais quelque part sur ton blog la liste de tous les ouvrages lus, en précisant que tu ne chroniquais que ceux qui t'avaient plu (simple suggestion de ma part).

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Il m'est déjà arrivé, sur une liste de discussion, de dire abruptement un truc du style "c'est nul", sans plus de détails, à propos du roman d'un auteur que cependant je trouvais sympathique en tant que personne. Ce n'était même pas une critique, juste un avis balancé comme ça, dans le feu de l'action. Je le regrette aujourd'hui. J'aurais dû être constructive, expliquer pourquoi je n'avais pas aimé du tout. Mais en réalité c'est très difficile de critiquer un livre, en bien comme en mal. Et cela demande du temps. Alors je tire mon chapeau à ceux qui donnent de leur temps à parler des livres écrits par les autres, qu'ils soient critiques professionnels ou critiques amateurs, dans tous les cas ils ont été lecteurs de l'ouvrage - et ceux qui ont permis à cet ouvrage d'exister (auteur et éditeur) ont le droit de leur en être reconnaissants.

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Pour en revenir au conflit, tel qu'il peut exister entre un auteur et son éditeur... Rien n'est figé, sauf si on le décide. On a le droit d'éprouver de l'amertume si quelque chose ne s'est pas bien passé, et on a aussi le droit de se réconcilier. On a le droit d'être finalement déçu par une personne pour laquelle on avait éprouvé un coup de coeur, et on a aussi le droit de découvrir qu'en fait, une personne qu'on n'estimait guère se trouve être quelqu'un de chouette. Et on a le droit de se demander pardon, et d'arrêter de se faire la guerre. Comme on a le droit, hélas, de s'en vouloir à mort et de poursuivre les hostilités ad vitam aeternam.

Je dis "hélas" parce que je préfère la paix et les grandes réconciliations, les malentendus dissipés et les déclarations d'amitié, mais ça n'est là que mon goût personnel ;)

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. déc. 23, 2010 10:02 pm

Argemmios a écrit :
Pour en revenir au conflit, tel qu'il peut exister entre un auteur et son éditeur... Rien n'est figé, sauf si on le décide. On a le droit d'éprouver de l'amertume si quelque chose ne s'est pas bien passé, et on a aussi le droit de se réconcilier. On a le droit d'être finalement déçu par une personne pour laquelle on avait éprouvé un coup de coeur, et on a aussi le droit de découvrir qu'en fait, une personne qu'on n'estimait guère se trouve être quelqu'un de chouette. Et on a le droit de se demander pardon, et d'arrêter de se faire la guerre. Comme on a le droit, hélas, de s'en vouloir à mort et de poursuivre les hostilités ad vitam aeternam.

Je dis "hélas" parce que je préfère la paix et les grandes réconciliations, les malentendus dissipés et les déclarations d'amitié, mais ça n'est là que mon goût personnel ;)
Je pense que tu as raison, heureusement...
Il y a peu, j'ai suivi une causerie où le fils de Jean-Michel Charlier - le fameux scénariste de Buck Danny, Les Chevaliers du ciel, Blueberry (tout de même!)...), un des créateurs de Pilote avec Goscinny (qui était son ami) -, nous a rapporté, entre autre, les hauts et les bas des relations de son père avec les éditeurs de l'époque... Ce n'était pas triste! Et pourtant, bien des terribles fâcheries se sont tassées par la suite...
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Message par Eons » ven. déc. 24, 2010 8:19 am

Argemmios a écrit :Ensuite, quelqu'un (Patrice, je crois) a écrit que sur son site de chroniques, s'il ne parlait pas d'un bouquin, c'était qu'il ne l'avait pas aimé.

Là, ça me fait halluciner.
Je pense qu'il faut sous-entendre « s'il ne parle pas d'un bouquin (qu'il a lu), c 'est que… » :wink:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Argemmios

Message par Argemmios » ven. déc. 24, 2010 9:44 am

Oui mais, lis la suite de mon explication (au lieu de ne quoter qu'un petit bout) et tu comprendras combien cette formulation est ambiguë et source de chagrin.

Comment peut-on savoir quels sont les livres qu'il a lu s'il ne le précise nulle part ?

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Oph
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Message par Oph » ven. déc. 24, 2010 9:48 am

Tout dépend si tu préfères voir la coupe à moitié pleine ou à moitié vide.
On peut considérer que le doute profite à l'accusé : si Patrice n'a pas chroniqué le livre X, c'est peut-être qu'il ne l'a pas lu, plutôt que d'imaginer qu'il l'a effectivement eu entre les mains et ne l'a pas aimé.

Alors que lister tous les livres qu'il a lus permettrait rapidement, par élimination, de déterminer lesquels ne lui ont pas plu. Ce qui serait antinomique avec la volonté de ne pas dire du mal desdits bouquins.
Euh... Je ne sais pas si je suis claire, là.

Toujours est-il que je ne fonctionne pas comme ça : je chronique quand j'ai l'impression d'avoir quelque chose à dire sur mes lectures. Il m'arrive donc de ne pas chroniquer des livres que j'ai aimés (voire que j'ai beaucoup aimés), et inversement, de parler de livres que je n'ai pas aimés.
"Oph n'est pas un lézard, mais elle présente d'autres atouts."
– Laurent Whale & Jean Millemann

eul' crédit photo !

Jindi
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Message par Jindi » ven. déc. 24, 2010 9:51 am

bormandg a écrit :
Aldaran a écrit :
Jindi a écrit :En fait pour le critique il y a souvent trois cas de figure :
_ Les très bons livres : Là c'est pas très compliqué, on sort les " superbe", " maîtrise", " Coup de chapeau" ou l'émouvant " Merci' de fin.
_ Les très mauvais livres : Là aussi, facile, on peut faire dans l'humour, les camarades applaudiront en pouffant de rire et en disant " Sérieux comment tu l'as descendu, j'ai trop ri d'abord."
_ Et il y a les livres moyens. Et c'est là que le critique doit faire un véritable boulot et rester objectif. Moyen ne veut pas dire mauvais, ni bon. Ca veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres. C'est autrement plus difficile que de descendre en règle ou de placer sur un piédestal et j'ai l'impression que parfois les critiques se limitent trop à ça. ( je parle pas d'actusf en particulier.)
J'ai faux si je pense que "Ça veut dire qu'il peut plaire à certains et pas à d'autres." concerne les trois catégories ?
Oui, le critique de Jindi est une I.A. programmée de façon à éviter toute subjectivité. :wink:
Bah pour moi une critique devrait être toujours objective et ne parler "que" de l'oeuvre.
Parce que moi la vie du critique hein...Qu'il me parle de la construction, du style employé, de l'histoire etc...Et après je verrai si ça pourrait me plaire ou pas.
Combien de fois ai-je lu une critique commençant par :' Je suis pas fan de ce type de récit mais je me suis forçé quand même." Désolé mais perso, je passe mon chemin car au final, j'en apprendrai plus sur les goûts du type que sur le bouquin. Et comme parfois il y a aussi des histoires de conflits d'intêret....
Puis le truc comme quoi il faudrait repérer les critiques qui ont des goûts semblables aux notres, j'y crois pas des masses.
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Message par marypop » ven. déc. 24, 2010 10:43 am

Il me semble que Patrice affirmait (ce qui me remplit d'admiration) qu'à 2 ils arrivent à lire tout ce qui sort.

Je suppose que les pincettes obligatoires sont à ajouter "tout ce qui sort de SF en français ou en russe" ou quelque chose du genre. Mais ça reste super impressionant.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
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Message par Lensman » ven. déc. 24, 2010 11:01 am

Jindi a écrit :Puis le truc comme quoi il faudrait repérer les critiques qui ont des goûts semblables aux notres, j'y crois pas des masses.
C'est vrai que ce n'est pas facile, c'est peut-être même impossible si on a soi-même des goût trop originaux... Mais à part ça, je ne vois pas ce que l'on peut faire... à part devenir soi-même le seul critique auquel on se fie (et éventuellement devenir critique!).
Si, il y a la méthode classique qui consiste à regarder ce que disent le plus de critiques possibles sur un bouquin donné, et essayer de faire une moyenne. Mais attention, encore faut-il déjà la faire sur un échantillonange de critiques établis, réputés, "sérieux", que l'on sait consciencieux, même si on n'a pas forcément les mêmes goûts. S'il y a un accord général de ces critiques pour dire que c'est très mauvais, c'est qu'il y a des chances que ce ne soit pas terrible... s'ils disent majoritairement que c'est remarquable, il y a des chance qu'on y trouve intérêt. Mais si ça marche à peu près sur les "extrêmes" (très mauvais, très bon), cela ne fonctionnera pas sur tout ce qu'il y a "entre les deux", et c'est souvent là que se se trouve ce qui correspond à notre goût personnel, qui n'est pas basé sur la simple fascination (positive) pour les trucs géniaux et (négative) pour les trucs nuls...
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Message par Lensman » ven. déc. 24, 2010 11:02 am

marypop a écrit :Il me semble que Patrice affirmait (ce qui me remplit d'admiration) qu'à 2 ils arrivent à lire tout ce qui sort.

Je suppose que les pincettes obligatoires sont à ajouter "tout ce qui sort de SF en français ou en russe" ou quelque chose du genre. Mais ça reste super impressionant.
Surtout en russe !!!! On est obligé (pas le choix...) de leur faire confiance à 99, 9 %, je crois...
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Message par bormandg » ven. déc. 24, 2010 2:42 pm

Eh bien mon cas: j'ai deux modes de lecture,
mode appréciation personnelle pour les (trop rares en ce moment) livres que je lis pour moi et desquels je ne ferai de critique que dans les cas extrêmes (coups de coeur);
mode recension pour les livres que je reçois à cette fin et que je lis donc avec l'idée de chercher les points positifs et ceux négatifs; là, tout dépend de l'accord préalable avec ceux qui m'ont dit de faire la critique (éditeur en général, parfois avec le responsable de la critique livres de PdE): si j'ai prévenu au départ que je ne ferai la critique que si elle est positive, je le fais (donc pas de critique des livres que je n'ai pas aimés); s'il est convenu que je peux tirer à vue et si le livre le mérite... j'écrirai pourquoi je n'ai pas dépassé la page xx (ne me demandez pas de quel livre, attendez que la critique paraisse :twisted: ).
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