Des poutous, plutôtsilramil a écrit :Et encore des bisous !Cibylline a écrit :Je t'aime.


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Des poutous, plutôtsilramil a écrit :Et encore des bisous !Cibylline a écrit :Je t'aime.
Oui, ça m'intéresse d'autant plus que le coût de conversion d'un fichier Word est sans doute équivalent à celui d'un fichier XML (puisque Word exporte ses fichiers en XML, faut rajouter dix secondes pour ladite exportation)...Erion a écrit :Ah tiens, une étude du MOTIF sur le coût du numérique s'est attachée à détailler chaque étape de numérisation et son impact financier.
Il en ressort que, pour un roman de 256 pages, on a trois cas de figure :
- production à partir des scans du livre imprimé : 1199 euros
- production à partir d'un fichier Xpress/Indesign : 665 euros
- production à partir d'un fichier XML : 151 euros.
Voilà pour le coût, stricto-sensu de la numérisation. Si cela intéresse des gens, je peux donner la référence de l'étude.
Jean-Claude Dunyach a écrit :Du coup, il vaut mieux revenir au fichier Word, beaucoup plus simple à exporter. /quote]
Pour avoir composé pas mal d'ouvrages, pour des éditions clubs (donc reprise des fichiers publiés), ou pour des premières éditions, je peux assurer que le nombre de corrections portées sur les jeux d'épreuves (donc, déjà mis en pages sous logiciels dédiés) est si important qu'il s'avère risqué de repartir d'un fichier Word.
jicehem a écrit :C'est tout à fait exact. En fait, une des façons est de repartir d'un texte scanné à partir du livre imprimé, qu'on importe sous Word, ou, quand on dispose du fichier Indesign ou Quark, de l'exporter au format texte, donc en perdant tous les enrichissements typos. On ouvre ensuite le texte sous Word, on utilise des styles de base, en général en petit nombre (corps du texte, Titre de chapitre, citations), on rajoute les italiques, gras et les changements éventuels de polices (bon, ça, c'est dans le cas où la mise en page est "simple", parce que sinon c'est vite chiant), et on fait le travail d'exportation vers l'Epub à partir de là. Voir mon article ici:Jean-Claude Dunyach a écrit :Du coup, il vaut mieux revenir au fichier Word, beaucoup plus simple à exporter. /quote]
Pour avoir composé pas mal d'ouvrages, pour des éditions clubs (donc reprise des fichiers publiés), ou pour des premières éditions, je peux assurer que le nombre de corrections portées sur les jeux d'épreuves (donc, déjà mis en pages sous logiciels dédiés) est si important qu'il s'avère risqué de repartir d'un fichier Word.
http://blog.tcrouzet.com/2010/10/04/texte-vers-epub/
Par contre, quand on part d'Indesign, on obtient un code imbitable et très lourd à manipuler car les logiciels dédiés créent des styles différents pour chaque bloc de texte, ou presque. Du coup, le fichier exporté en HTML est terriblement mal fichu. Il vaut mieux repartir du texte simple et refaire les enrichissements que de travailler son code en essayant de l'optimiser !
Juste deux précisions.En fait, une des façons est de repartir d'un texte scanné à partir du livre imprimé
Certes. Encore une fois, l'important pour moi est qu'il faut décorréler la mise en page pour texte imprimé (avec des contraintes d'apparence) et celle pour livre numérique, qui est du HTML avec des contraintes de performance.jicehem a écrit :Juste deux précisions.En fait, une des façons est de repartir d'un texte scanné à partir du livre imprimé
Le scan + la reconnaissance de texte ont un coût (si le logiciel d'OCR ne fait que 1% d'erreurs, il faut intervenir toutes les trois lignes…, d'où la nécessité d'une relecture par un correcteur), plusieurs centaines d'euros. Partir d'un PDF est une loterie : certains réclament trois fois plus de traitement manuels que d'autres (espaces incongrus dans un mot, ponctuation qui disparaît, paragraphes coupés ou regroupés, etc.). Certains compositeurs ne tentent plus d'importer les textes des PDF, mais s'en servent pour imprimer et scanner…
Quant à perdre les enrichissements typos… Replacer italiques et gras est fastidieux et source d'erreurs (d'où relecture, etc. – sans compter que, pour obtenir un gris typo, on triche, avec des retours forcés par exemple). Bref, nous ne sommes pas dans des coûts astronomiques, mais vus les chiffres de ventes annoncés, la rentabilité n'est pas atteinte !
Normalement, c'est ce qui devrait déjà se faire. Mes collègues des presses universitaires procèdent ainsi: préparation (et mise en place des styles) et corrections dans le traitement de texte, export en xml, puis intégration dans InDesign (ou tout ce que vous voulez, selon l'usage que vous voulez en faire).Je dirais qu'une maison d'édition qui a envie de sortir également ses livres en numérique a intérêt à reporter directement les corrections des jeux d'épreuves sur le fichier Word "de base" dont elle se servira pour la mise en page numérique, et de faire la mise en page InDesign à partir du texte Word finalisé. C'est un changement d'habitudes.
Ca ok, mais le reste non. La mise en page dans InDesign ou Xpress, c'est en dernier. Sinon, c'est du boulot fait pour rien.Mais parfois, on trouve "encore" des coquilles dans le montage final...
Je sais bien, mais techniquement, même si InDesign et XPress se sont assouplis, ça reste particulièrement pénible.L'auteur (ou le traducteur) souhaite voir son livre mis en page. Ce n'est pas neutre, et la distance établie peut susciter une redécouverte du texte, et donc motiver quelques corrections… Voire des tas et des tas…
Moi, je fais tout à partir d'OpenOffice, qui n'a pas grand-chose à envier à InDesign et consorts (il suffit de quelques macros pour les petites lacunes).Jean-Claude Dunyach a écrit :Je dirais qu'une maison d'édition qui a envie de sortir également ses livres en numérique a intérêt à reporter directement les corrections des jeux d'épreuves sur le fichier Word "de base" dont elle se servira pour la mise en page numérique, et de faire la mise en page InDesign à partir du texte Word finalisé. C'est un changement d'habitudes.