Pour une approche quantique de la SF par Claude Ecken
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Hum. Oui.Lensman a écrit :Et ça, effectivement, c'est à mettre dans le côté "sérieux" .Lem a écrit :. Moi, je pense qu'Oncle a raison sur un point : c'est avant tout un papier militant.
Sauf qu'effectuer un traitement non-rigoureux de l'analogie à des fins militantes (souligner la nature "quantique" de la SF pour l'opposer à la nature "newtonienne/einsteinienne" de la littérature générale alors que, sous ce rapport, l'une et l'autre sont quantiques), c'est une construction idéologique qui piétine les faits. Ce n'est pas ce que j'appelle sérieux,
Un peu comme parler de métaphysique sans poser le concept de manière rigoureuse ?Lem a écrit : Ce n'est pas ce que j'appelle sérieux,
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Et tu as réussi.Lem a écrit :... et visant par exemple à – au hasard, pour faire sourire MF – ...
Pire, tu me dois un pressing pour cause de café craché sur pantalon.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
J'essaie d'imaginer ce que cette personnification donnerait si elle était réifiée, mais ce n'est pas évident.Lem a écrit : c'est une construction idéologique qui piétine les faits.
Pff, ça me démange de participer, mais je n'aurai pas lu l'article avant demain au plus tôt.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
Ni plus ni moins rigoureuse que les définitions ordinaires qu'en donne n'importe quel dictionnaire, comme ce fut rappelé dès les premières pages du fil M. Ni plus ni moins rigooureuse que le terme "science-fiction", que chacun ici emploie comme s'il était évident alors qu'il n'est pas défini. Et de toute façon plus rigoureuse que l'esprit critique dont tu fais visiblement un usage différentiel en fonction de ton accord idéologique avec les textes :Erion a écrit :Un peu comme parler de métaphysique sans poser le concept de manière rigoureuse ?
N'y revenons pas, mon cher ami, ça vaut mieux.Erion a écrit :Ah mais l'analogie a totalement un sens. Elle explique très bien en quoi la SF ne s'assimile jamais complètement à la littérature générale.
Je n'ai pas à avoir d'accord idéologique. Ce que présente Claude me semble plus pertinent comme "projet de recherche" que le tien. Il ne saute pas aussi vite que toi à la conclusion et il y a une séparation assez nette entre les points de vue strictement littéraires et l'analogie.Lem a écrit :Ni plus ni moins rigoureuse que les définitions ordinaires qu'en donne n'importe quel dictionnaire, comme ce fut rappelé dès les premières pages du fil M. Ni plus ni moins rigooureuse que le terme "science-fiction", que chacun ici emploie comme s'il était évident alors qu'il n'est pas défini. Et de toute façon plus rigoureuse que l'esprit critique dont tu fais visiblement un usage différentiel en fonction de ton accord idéologique avec les textes.Erion a écrit :Un peu comme parler de métaphysique sans poser le concept de manière rigoureuse ?
Son analogie quantique ne remplace pas l'analyse littéraire, ce qui était le cas avec ton concept de "variable cachée" qui, lorsqu'on cherchait à comprendre ce qu'elle voulait dire, ne menait à rien.
Dans le texte de Claude, au-delà de l'analogie quantique, il y a une réflexion et des éléments concrets que l'on peut discuter et analyser. Tandis que toi, la plupart du temps, quand on voulait en savoir plus, tu répondais "je m'interroge, je lance le truc". Bref, dans le texte de Claude, y'a du grain à moudre, on peut vérifier.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
J'avoue ne pas me reconnaître dans ce chacun.Lem a écrit :Ni plus ni moins rigooureuse que le terme "science-fiction", que chacun ici emploie comme s'il était évident alors qu'il n'est pas défini.
Je milite (1), aussi, en faveur de l'existence de quelque chose qui se nomme "science-fiction" (2) et que je suis totalement dans l'incapacité de le définir. Tout au plus puis-je l'observer.
(1) Le propos, comme le dit Joe, est militant ; ou du moins me paraît tel. Cela ne conduit pas forcément à y associer une thèse.
(2) Une preuve ? Tu viens d'employer le terme...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Certes. Mais j'ai quand même eu l'impression que si l'analogie te semblait fondée (ce qu'elle n'est pas), c'est parce qu'elle permettait d'aboutir à une conclusion qui te convient. C'est le sens de ta citation au-dessus. Me suis-je trompé ?Erion a écrit :Je n'ai pas à avoir d'accord idéologique.
C'est ton droit le plus strict.Ce que présente Claude me semble plus pertinent comme "projet de recherche" que le tien.
C'est faux.Il ne saute pas aussi vite que toi à la conclusion
Quand la conclusion du texte superpose exactement la dernière conséquence de l'analogie et la dernière expression du point de vue littéraire, on ne peut pas dire que cette séparation est "nette".et il y a une séparation assez nette entre les points de vue strictement littéraires et l'analogie.
J'ai répondu dès qu'on m'a posé la question et ma réponse est toujours la même : variable cachée = le sens qu'en donne les mots du dictionnaire, facteur agissant, non-repéré jusqu'ici. J'ai précisé que j'avais emprunté la métaphore à la mq pour faire joli, ce qui t'a fait hurler. Par contre, Claude peut parfaitement faire la même chose dans son papier en se justifiant de la même manière ("parce que ça s'accorde parfaitement au teint de la SF"). Tu trouves ça génial. C'est ce que j'appelle une lecture idéologique.Son analogie quantique ne remplace pas l'analyse littéraire, ce qui était le cas avec ton concept de "variable cachée" qui, lorsqu'on cherchait à comprendre ce qu'elle voulait dire, ne menait à rien.
L'enquête historique est remarquable et très fournie. Mais le texte de Claude est un article de recherche de 100 000 signes. Je n'ai écrit qu'une préface trois fois moins longue, sans ambition scientifique. Il faut demander aux textes ce qu'ils peuvent donner.Dans le texte de Claude, au-delà de l'analogie quantique, il y a une réflexion et des éléments concrets que l'on peut discuter et analyser.
Oui. Ça s'appelle lancer une hypothèse.Tandis que toi, la plupart du temps, quand on voulait en savoir plus, tu répondais "je m'interroge, je lance le truc".
Commençons déjà par essayer de savoir si c'est un texte "sérieux", "humoristique", "uchronique", "de science-fiction", "militant", etc. On sera plus à même de juger de sa portée.Bref, dans le texte de Claude, y'a du grain à moudre, on peut vérifier.
Je continue à avoir l'impression que tu prends au pied de la lettre des aspects qu'il faut prendre avec la tongue-in-cheek, comme disent les anglo-saxons. C'est un peu comme si tu critiquais le manuel pour construire une machine à voyager dans le temps de Jarry en faisant remarquer qu'il y a des trucs qui ne marchent pas...Lem a écrit :Hum. Oui.Lensman a écrit :Et ça, effectivement, c'est à mettre dans le côté "sérieux" .Lem a écrit :. Moi, je pense qu'Oncle a raison sur un point : c'est avant tout un papier militant.
Sauf qu'effectuer un traitement non-rigoureux de l'analogie à des fins militantes (souligner la nature "quantique" de la SF pour l'opposer à la nature "newtonienne/einsteinienne" de la littérature générale alors que, sous ce rapport, l'une et l'autre sont quantiques), c'est une construction idéologique qui piétine les faits. Ce n'est pas ce que j'appelle sérieux,
Oncle Joe
L'inconvénient avec ton parallèle, c'est que la machine de Jarry ne sert pas à grand-chose pour comprendre la nature physique du temps. Ce qui impliquerait que le texte de Claude ne serve pas non plus à comprendre la nature de la science-fiction.Lensman a écrit :Je continue à avoir l'impression que tu prends au pied de la lettre des aspects qu'il faut prendre avec la tongue-in-cheek, comme disent les anglo-saxons. C'est un peu comme si tu critiquais le manuel pour construire une machine à voyager dans le temps de Jarry en faisant remarquer qu'il y a des trucs qui ne marchent pas...Lem a écrit :Hum. Oui.Lensman a écrit :Et ça, effectivement, c'est à mettre dans le côté "sérieux" .Lem a écrit :. Moi, je pense qu'Oncle a raison sur un point : c'est avant tout un papier militant.
Sauf qu'effectuer un traitement non-rigoureux de l'analogie à des fins militantes (souligner la nature "quantique" de la SF pour l'opposer à la nature "newtonienne/einsteinienne" de la littérature générale alors que, sous ce rapport, l'une et l'autre sont quantiques), c'est une construction idéologique qui piétine les faits. Ce n'est pas ce que j'appelle sérieux,
Oncle Joe
Ce que tu ne comptais sûrement pas dire.
Je suis d'accord avec le principe du tongue-in-cheek, qui est la posture généralement adoptée par Claude Ecken : parler de choses sérieuses, mais en gardant une certaine distance ironique.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
C'est à dire que, comme dit plus haut, je ne vois pas d'éléments humoristiques dans ce texte, juste une licence que Claude s'auto-accorde – et il a bien raison – à librement spéculer. Ce n'est pas tout à fait la même chose.Lensman a écrit :Je continue à avoir l'impression que tu prends au pied de la lettre des aspects qu'il faut prendre avec la tongue-in-cheek, comme disent les anglo-saxons. C'est un peu comme si tu critiquais le manuel pour construire une machine à voyager dans le temps de Jarry en faisant remarquer qu'il y a des trucs qui ne marchent pas...
Et par ailleurs, le militantisme "tongue-in-cheek", je ne sais pas ce que c'est. Le texte de Jarry n'est pas un très bon exemple : il ne milite pour rien du tout ; c'est un pur délire science-fictif et poétique mais il n'a aucun autre propos que lui-même. Ce n'est pas le cas du texte de Claude, qui prétend quand même dire quelque chose de la crise actuelle.
Bof... le manuel pour construire une machine à laver le linge ne sert pas à grand chose pour comprendre la nature du linge...silramil a écrit :L'inconvénient avec ton parallèle, c'est que la machine de Jarry ne sert pas à grand-chose pour comprendre la nature physique du temps.Lensman a écrit :Je continue à avoir l'impression que tu prends au pied de la lettre des aspects qu'il faut prendre avec la tongue-in-cheek, comme disent les anglo-saxons. C'est un peu comme si tu critiquais le manuel pour construire une machine à voyager dans le temps de Jarry en faisant remarquer qu'il y a des trucs qui ne marchent pas...
Oncle Joe
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.