Gérardmer en direct

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jerome
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Gérardmer en direct

Message par jerome » jeu. janv. 27, 2011 11:12 am

Noémie s'est installée à Gérardmer le temps du festival du film fantastique. Elle devrait nous donner régulièrement pas mal d'infos depuis le festival.

Et ce sera ici :-)
Jérôme
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noemie
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Ouverture du festival

Message par noemie » jeu. janv. 27, 2011 6:50 pm

Ca y est le festival du film fantastique de Gérardmer s'est ouvert hier soir. Avec pour thématique : paranoïa, Schizophrénie, Claustrophobie ...et autres petites joies de l'existence. Brr. Les films s'annoncent chargés en horreur comme celui qui ouvre le festival : Devil de John Erick Dowdle.
Et pour présider le tout, Gérardmer s'est offert un président de choix avec Dario Argento, le maître du Giallo.

noemie
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Membres du jury

Message par noemie » jeu. janv. 27, 2011 7:07 pm

Les membres du jury sont tout aussi prestigieux que son président :

Alexandre Aja, réalisateur
Maurice Barthélémy, réalisateur, scénariste et comédien.
Fred Cavayé, réalisateur et scénariste
Nicolas Cazalé, comédien.
Anne Caillon, comédienne.
Clovis Cornillac, comédien.
Lucile Hadzihalilovic, réalisatrice, scénariste et productrice.
Serge Hazanavicius, comédien.
Sophie Quinton, comédienne
Modifié en dernier par noemie le ven. janv. 28, 2011 9:39 am, modifié 1 fois.

noemie
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Les films en compétition

Message par noemie » jeu. janv. 27, 2011 7:10 pm

Vous découvrirez les films en compétition à travers mes critiques dès demain !

Bedevilled
Réalisateur /Director : Jang Cheolsoo
Producteur /Producer : Park Kuyyoung
Résumé : Haewon est une jolie trentenaire célibataire. Contrainte de partir en congés, elle se rend à Moodo, une petite île sur laquelle elle passait ses vacances étant plus jeune. Elle y retrouve Boknam, son amie d'enfance, soumise à la volonté tyrannique de ses habitants et à des humiliations quotidiennes. Boknam supplie Haewon de l'aider à s'échapper, mais celle-ci refuse de s'impliquer dans une situation qui s'apprête à basculer dans l'horreur…

J'ai rencontré le Diable (I saw the Devil)
Réalisateur /Director : Kim Jeewoon
Producteur /Producer : Kim Hyunwoo
Résumé : Un agent secret recherche le serial killer qui a tué sa fiancée…

Ne nous jugez pas
Réalisateur /Director : Jorge Michel Grau
Producteur /Producer : Nicolás Celis
Résumé : Un homme meurt dans la rue, laissant sans ressources sa femme et ses trois enfants. La famille, très éprouvée émotionnellement, doit dorénavant assurer sa survie d'autant qu'elle ne mange que de la chair humaine lors de cérémonies rituelles et que les victimes ont toujours été fournies par le père. La tâche échoit au fils aîné, Alfredo, un adolescent marginal qui ne semble pas prêt à accepter cette mission…

Mirages
Réalisateur /Director : Talal Selhami
Producteur /Producer : Nabil Ayouch
Résumé : Cinq personnes aux profils très différents se retrouvent en compétition pour décrocher un emploi important dans une multinationale qui vient de s'installer au Maroc. Suite à un entretien avec le PDG de la société, les candidats se voient proposer une ultime épreuve dans un lieu tenu secret afin de les départager. Ils acceptent et montent à bord d'un minibus dépourvu de vitres…

The Troll Hunter
Réalisateur /Director : André Øvredal
Producteurs /Producers : John M. Jakobsen & Sveinung Golimo
Résumé : Un groupe d'étudiants norvégiens partent à la recherche de mystérieux trolls géants. Au fil de leurs recherches ils vont découvrir ce que le gouvernement leur a caché pendant des années...

Devil
Réalisateur /Director : John Erick Dowdle
Producteurs /Producers : M. Night Shyamalan & Sam Mercer
Résumé : A Philadelphie, cinq personnes pénètrent dans un immeuble de bureaux et prennent l'ascenseur. Mais l'ascenseur reste bloqué entre deux étages. Doucement, méthodiquement, la situation des occupants évolue de la simple contrariété à l'angoisse, puis à l'horreur totale...

Dream Home
Réalisateur /Director : Pang Ho-cheung
Producteurs /Producers : Conroy Chan, Josie Ho & Subi Liang
Résumé : Enfant, Cheng Lai-sheung pouvait admirer le quartier Victoria de Hong Kong depuis les fenêtres de l'appartement familial. Elle s'est jurée qu'un jour, quand elle serait grande, elle s'offrirait un appartement sublime avec une vue sur la mer. Les années ont passé et Cheng n'a pas oublié son serment. Elle travaille dur mais les prix exorbitants de l'immobilier à Hong Kong l'empêchent de concrétiser son rêve. A la mort de son père, elle touche son assurance vie mais cela ne suffit toujours pas…

The Loved Ones
Réalisateur /Director : Sean Byrne
Producteurs /Producers : Mark Lazarus & Michael Boughen
Résumé : Lola, la fille la plus timide du lycée, propose à Brent de l'accompagner au bal de fin d'année. Comme il avait prévu d'y aller avec Holly, sa petite amie, il décline poliment l'invitation. Mais Lola n'aime pas qu'on lui dise non…

The Silent House (La Casa Muda)
Réalisateur /Director : Gustavo Hernández
Producteur /Producer : Gustavo Rojo

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Ouverture du festival : le « Devil » n’est pas loin

Message par noemie » ven. janv. 28, 2011 10:29 am

Présenté en ouverture, « Devil » illustre bien le thème du festival de Gérardmer cette année : « Schizophrénie, paranoïa, claustrophobie et autres petites joies de l’existence. »


Avis au claustrophobe ! Dès le départ, « Devil » vous prend aux tripes avec ses buildings qui défilent la tête en bas pendant le générique. Puis c’est le départ dans l’ascenseur de l’un d’entre eux. Deux femmes, trois hommes y pénètrent. Sans surprise, la cabine s’arrête au 21 étage. Chacun se jauge. Puis la lumière s’éteint … se rallume et laisse découvrir un « passager » ensanglanté. Serait-ce l’œuvre du « Devil » ?
La réponse est très vite donnée dans cette production américaine très formatée.
Réalisé par John Erick Dowle et produit par Night Shyalaman (le cinéaste du « sixième sens » , « signe » ), ce film s’adressera à un large public : celui qui n’aime pas trop voir du sang giclé à tour de bras. Si certaines scènes manquent vraiment d’originalité, on est saisi par ce huis clos anxiogène rythmé par une mauvaise musique (d’ascenseur évidemment) et une caméra vertigineuse souvent posée en haut des buildings. Pour le spectateur la tension est permanente. Il se demande sans arrêt qui peut être ce « devil » ? La femme âgée, celle qui a du fric, le policier, le mécano ou l’escroqueur ? Belle brochette réunie dans cet ascenseur de la mort. Au final, l’action n’est pas phénoménal mais après tout, on était prévenu : on n’est pas là pour faire remuer ces méninges. Et cette production est suffisamment bien menée pour nous rendre claustrophobe … et ne plus jamais nous donner envie de prendre l’ascenseur !

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Dream home : du vrai trash qui tâche !

Message par noemie » ven. janv. 28, 2011 2:45 pm

Cheng Lai-Sheung a une obsession : avoir un appartement avec vue sur mer dans le quartier Victoria de Hong Kong. Cumulant les jobs, elle n’arrive pas à l’acheter à cause de la hausse du prix de l’immobilier. Pour arriver à des fins, elle est prête à tout … même à tuer !

Sexe, sang et Rock n’ roll. C’est trash et ça fait rire la salle ! Dans cette surenchère d’hémoglobine, le public n’a pas résisté. Les raisons : une succession de meurtre sans aucune subtilité. On rigole bien quand le jeune punk continue de fumer son joint les vicères à l’air ou que l’enculeur (pardonnez le langage, mais c’est comme ça qu’il est présenté) se prend un coup de couteau dans le derrière en plein acte. Cette approche du sexe gore peut-être vu comme une vision de la société Honk-kongaise où les jeunes se défoncent et baisent à outrance dans un pays où le non-dit est de rigueur. Le problème c’est que le réalisateur, Pang Ho-Cheung, ne sait pas vraiment où se placer entre la critique sociale et l’horreur. L’idée de départ est bonne (la crise de l’immobilier) mais du fait de la succession de meurtre, on a du mal à savoir où il veut en venir.
Le film est fait de coming back incessant dans la vie de l’héroïne maléfique. Son papa, son frère, sa maman. Personne n’est oublié pour alimenter la névrose de cette femme plutôt jolie. On saluera la mise en scène avec ses détours dans les rues de la ville au building géant où les salariés travaillent dans des open-space compressés. Avec son générique d’ouverture magnifique dans la baie de Hong-Kong, le réalisateur donne l’eau à la bouche. Et la musique rock, très entrainante permet de digérer l’hémoglobine un peu plus facilement … Sans surprise, la fin donnera raison à la tueuse névrotique qui finira par être récompensée de ses efforts (sic.)

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Mirages

Message par noemie » ven. janv. 28, 2011 3:14 pm

Avec Mirages, le festival mise sur l’originalité. Premier film du cinéaste, Tahar Selhami, il raconte l’histoire de cinq marocains qui ont postulé à un job. Pour savoir qui obtiendra le poste, le patron français ne fait pas passer un entretien mais un test. Les cinq candidats se retrouvent en plein désert où chacun doit survivre…
Avec le désert comme seul but, le film se passe en huis clos. Tout au long de leur traversée, on découvre leur psychologie et on ne peut pas s’empêcher de se demander comment on réagirait dans cette situation. Le ton est juste, les acteurs aussi. Avec une toile de fond, au final assez pauvre, le réalisateur réussit donner du sens à son histoire et se risque même à une critique sociale plutôt bien amené tout au long du film. Cette traversée du désert prend l’allure d’une bataille contre la vie, comme un calvaire à endurer pour être le meilleur dans une société marocaine qui ne laisse pas le choix. Mais comme beaucoup de premier film, Mirages souffre d’imperfections techniques visibles. Les jeux de lumière en plein désert ne sont pas très subtiles (on a l’impression qu’un gros projecteur est braqué sur les personnages) et parfois on aurait envie de plus de recherches dans les plans caméras. De grosses incohérences transparaissent aussi et le suspens n’est pas toujours rondement mené. C’est sûr ce film n’est pas parfait et pourtant il nous laisse avec une vraie envie d’en savoir plus. Les acteurs et le réalisateur ont du potentiel ensemble. Pour un premier essai, c’est plutôt encourageant et on attend avec envie le deuxième en espérant qu’il ait un peu plus de moyens financiers.

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Ne nous jugez pas- Somos los que Hay

Message par noemie » ven. janv. 28, 2011 6:10 pm

Drôle de famille ! Leur passion : manger un humain pour exécuter un rituel. Jusqu’à présent, c’était le père qui s’occupait de cette funeste tâche. Mais il meurt et laisse sa femme et ses trois enfants sans ressources. L’un deux doit prendre la relève pour accomplir ce rituel malsain …

Le décor est planté en pleine favelas mexicaine. Les lumières sont tamisées et jaunies. On est au cœur de la famille pauvre. Une mère, ses deux fils et sa fille. Leur seul but dans la vie : accomplir le rituel. Sous –entendu manger un humain ! On va suivre cette famille dans sa pauvreté, sa déchéance. Quand la vie devient trop dur, certains atteignent des extrêmes. Et ces personnes ont trouvé un façon de s'occuper plutôt originale. Le récit se déroule dans les banlieues pauvres du Mexique. Un endroit où on peut imaginer que beaucoup de faits terribles s'y passent.
Ce premier film (présenté en compétition) de Jorge Michel Grau semble prometteur au départ. Mais à la sortie, beaucoup s’accordent pour dire que c’était … long ! Il faut attendre la dernière demi-heure pour avoir un dénouement. On a envie d'aller plus loin dans la folie des personnages mais le récit s'arrête là.On s’attendait à découvrir ces histoires de clans familiaux complexes et tordues, liés par un secret : le cannibalisme.
Si on a le droit a deux ou trois détails gores pendant le film ( un homme éventré, une prostitué défigurée …), le reste semble un peu mou ... Mais la thématique du cannibalisme fait toujours autant réfléchir.
Modifié en dernier par noemie le sam. janv. 29, 2011 10:30 pm, modifié 1 fois.

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Message par jerome » sam. janv. 29, 2011 10:07 am

Quelques photos du village du livre et du stand maquillage...

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Message par jerome » dim. janv. 30, 2011 12:30 pm

Quelques photos de la marche Zombies.

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Voici pour le cadre...

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et voici le grand hôtel où loge les stars...

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I saw the devil-J'ai rencontré le diable

Message par noemie » dim. janv. 30, 2011 2:07 pm

Au bout de deux jours de festival, le public a pris une vraie claque avec J’ai rencontré le diable ( I saw the Devil). A sa sortie dans les salles coréennes, ce nouveau long métrage de Kim Jee-Woon (réalisateur de deux-sœurs et le bon, la brute et le cinglé) a défrayé la chronique à cause de son extrême violence psychologique. Un film détonnant grâce à l’acteur Choi Min-Sink, la révélation de Old Boy, époustouflant de justesse. Il traque le pervers qui a tué sa fiancée et la vengeance le mène très loin dans ses actes. L’histoire est simpliste et pourtant pendant plus de deux heures (c’est un des films les plus longs du festival) on ne s’ennuie pas. Le spectateur est en état de tension permanente. L’œil de Kim Jee-woon offre une dimension esthétique incroyable au film faisant passer la beauté avant l’histoire. Les jeux de lumière, la musique, la composition des plans, tout est extrêmement travaillé, fascinant le public de Gérardmer. Le réalisateur a su renforcer son histoire par des atmosphères sans musiques, un dénouement lent et des jeux d’acteurs subtils. Le sadisme est omniprésent, exerçant une pression constante et on ne sait plus vraiment à la fin de l’histoire de quel côté de la moral on doit se placer. Ce thriller coréen hard core fait ressortir la vengeance profonde enfouie dans tout être humain et on se pose la question : que ferais-je si un proche était assassiné avec une telle cruauté ? Un film à digérer. Sortie prévue en salle en juillet.

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Message par Lensman » dim. janv. 30, 2011 2:19 pm

Merci, en tout cas, pour ce chouette reportage, et tous ces commentaires sur les films. C'est vraiment très sympa !
Oncle Joe

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Message par Soslan » dim. janv. 30, 2011 2:21 pm

Lensman a écrit :Merci, en tout cas, pour ce chouette reportage, et tous ces commentaires sur les films. C'est vraiment très sympa !
Oncle Joe
Pas mieux.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)

http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/

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The loved ones

Message par noemie » dim. janv. 30, 2011 2:29 pm

The loved ones.

Brent, le playboy torturé du lycée est invité au bal de fin d’années par Lola, une jeune fille timide et pas spécialement jolie. Il refuse. Et bien Il n’aurait pas dû ! Secrètement amoureuse de lui, la jeune fille, aidée de son père, le kidnappe et va lui faire vivre son bal de fin d’année à elle, beaucoup plus trash, rythmé entre les coups de perceuses et les scarifications de petit cœur à la fourchette sur le corps du bien- aimé.
Avec tous les clichés du teenage movie ( le journal intime, le poster de Metallica, le lycéen gauche), ce film est vraiment drôle et gore à la fois. D’un côté, il fait penser à saw avec sa surenchère dans l’horreur, de l’autre, il suggère beaucoup et entre dans la psychologie du personnage principal très profondément. La torture n’est pas gratuite mais relève d’une psychose provenant vraisemblablement du complexe d’Œdipe. La relation entre le père et sa fille étant vraiment malsaine. Les plans du film sont dignes d’une pochette vynil. La composition de l’image étant extrêmement travaillée comme celle de Lola dans sa robe rose bonbon commettant les pires atrocités sur une musique niaise au milieu de cotillons éparpillés … Pas moins que ça.
The loved Ones engendre des émotions complexes : un mélange de cruauté soudaine, de cannibalisme, d’amourette lycéenne et d’un héroïsme à deux sous. Ce film brasse les genres et c’est sûrement son originalité. Peut-être un grand prix du jury ?

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Et le grand prix est ...

Message par noemie » dim. janv. 30, 2011 8:20 pm

Le grand prix du Jury a été attribué à Bedevilled.

Une belle trentenaire célibataire revient dans l’île de son enfance. Elle retrouve son amie qui subit des humiliations quotidiennes et lui supplie de l’emmener avec elle. Mais celle-ci ne veut pas s’impliquer dans un situation qui va basculer dans l’horreur ... Bedevilled se construit lentement mais sûrement, jusqu’à l’explosion. Le jeune réalisateur Cheol-soo Jang a su créer des émotions controversés en très peu de temps grâce à une histoire poétique et violente à la fois incarnée par des personnages complexes. Le sexe, la pédophilie, le machisme : il aborde tous les tabous d’une Corée traditionnaliste dans un huis-clos insulaire. Un film qui mérite le Grand prix.

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