Gérardmer en direct
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Et les autres prix sont ...
Prix du jury ex aequo : Ne nous jugez pas et The loved Ones.
Prix jeune : J'ai rencontré le diable
Prix de la critique : J'ai rencontré le diable.
Grand prix court-métrage : Le miroir de Sebastien Rossignol
Prix jeune : J'ai rencontré le diable
Prix de la critique : J'ai rencontré le diable.
Grand prix court-métrage : Le miroir de Sebastien Rossignol
The Silent house ( La casa muda)
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival de Cannes, La casa muda était un film prometteur. Réalisé par l’Uruguayen Gustavo Hernandez, ce film est inspiré de faits réels. Pendant plus de la moitié du film, il narre l’histoire de Laura et de son père Wilson installé dans une maison de campagne pour la rénover. Mais la maison se révèle être rapidement le théâtre de l’horreur. Présenté en compétition pendant le festival de Gérardmer, l’actrice principale Florence Colluci avait fait le déplacement pour soutenir son film. Malheureusement, beaucoup de spectateurs ont quitté la salle pendant la projection…
L’histoire est filmée en un seul plan séquence de 78 minutes avec un seul appareil photo numérique. La lumière est glaciale et crue. On ne s’endort pas en regardant l’image. L’usage d’une seule caméra donne au contraire un aspect terrifiant à cette maison hantée car on se place du point de vue de tous les personnages présents. Le seul problème c’est qu’on attend le frisson un long moment. A plus de la moitié du film, le déclic du film se passe enfin. Mais on ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants de l’histoire … Pour ce premier film d’horreur venu d’Amérique Latine, saluons la performance technique mais attention aux incohérences qui risquent de perturber plus d’un spectateur.
L’histoire est filmée en un seul plan séquence de 78 minutes avec un seul appareil photo numérique. La lumière est glaciale et crue. On ne s’endort pas en regardant l’image. L’usage d’une seule caméra donne au contraire un aspect terrifiant à cette maison hantée car on se place du point de vue de tous les personnages présents. Le seul problème c’est qu’on attend le frisson un long moment. A plus de la moitié du film, le déclic du film se passe enfin. Mais on ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants de l’histoire … Pour ce premier film d’horreur venu d’Amérique Latine, saluons la performance technique mais attention aux incohérences qui risquent de perturber plus d’un spectateur.
- Eons
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Il y a des vaches volantes, dans ce film ?jerome a écrit :

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
The Troll hunter
Quand on sait que la BD Troll de Troy est la première lue en France, on peut penser que The Troll Hunter, produit par Universal, rencontrera un certain succès. En plein festival du film fantastique où la tension est permanente et la paranoïa de rigueur, ce film norvégien détend l’atmosphère ! S’inspirant directement des contes norvégiens, on découvre la vie des Trolls géants dans leur habitat naturel : la forêt. Dès qu’ils sortent de leur territoire, ils attaquent et tuent des gens. Pour ne pas nuire à la réputation du ministère norvégien, celui-ci a embauché un curieux chasseur de Troll. Ou plutôt un vétérinaire des Trolls chargé de rétablir l’ordre dans la communauté tout en gardant le secret ( les Trolls ne sont pas censés existés …). Une équipe de lycéen journaliste décide de le suivre pendant ces nuits où il rencontre les créatures … Pour eux, le mythe devient réalité …
Présenté en compétition, ce film a divisé les critiques. Certains ont trouvé que c’était une vaste blague. Peut-être trop fantastique pour avoir sa place ? D’autres se sont bien amusés (ce fut mon cas). Ce film est un très bon mélange entre la comédie, le fantastique, les mythes … Le réalisateur, André Ovredal, n’hésite pas à jouer avec le second degré, présentant ces trolls comme de tendres êtres avec des enfants, une famille …Il se risque même à quelques critiques contre le gouvernement norvégien. Seul bémol, tout le film est filmé caméra à l’épaule par des lycéens en mal de sensation. Ca rappelle Blair Witch et ses longs plans sur les pommes de pins dans la forêt. Mais bon, on ressort boosté de ce film, savamment mené par une bande son très rock. Cette histoire de Trolls géant peut vraiment attirer les amateurs de littérature fantastique à sa sortie en salle. Malheureusement, la date n’est pas encore fixée …
Présenté en compétition, ce film a divisé les critiques. Certains ont trouvé que c’était une vaste blague. Peut-être trop fantastique pour avoir sa place ? D’autres se sont bien amusés (ce fut mon cas). Ce film est un très bon mélange entre la comédie, le fantastique, les mythes … Le réalisateur, André Ovredal, n’hésite pas à jouer avec le second degré, présentant ces trolls comme de tendres êtres avec des enfants, une famille …Il se risque même à quelques critiques contre le gouvernement norvégien. Seul bémol, tout le film est filmé caméra à l’épaule par des lycéens en mal de sensation. Ca rappelle Blair Witch et ses longs plans sur les pommes de pins dans la forêt. Mais bon, on ressort boosté de ce film, savamment mené par une bande son très rock. Cette histoire de Trolls géant peut vraiment attirer les amateurs de littérature fantastique à sa sortie en salle. Malheureusement, la date n’est pas encore fixée …