Un article d'Eric Holstein
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Heu... on peut faire autre chose?Transhumain a écrit :A quoi bon parler sans arrêt, à tort et à travers ?Cachou a écrit :Ben alors on n'aurait plus grand chose à se dire en ce bas monde. Moi, quand quelque chose me laisse indifférente, j'aime bien le préciser, juste parce que (et aussi un peu parce que je suis une grande bavarde)(et que dès lors j'ai beaucoup de mal avec le concept: "quand on n'a rien à dire, on se tait").
Oncle Joe
(je ne suis pas -du tout- familière avec Twitter, du coup je n'ai point compris)(mais je dois dire que je ne comprends pas non plus l'intérêt de Twitter, qui est une sorte de mini-blog tellement condensé qu'il perd tout intérêt pour une personne qui ne le suit pas au quotidien et qui ne peut donc comprendre la valse des remarques laconiques - je dis ça parce que j'ai essayé plusieurs fois mais je me suis vite perdue dans les réponses des réponses des réponses à des réponses de réponses)Eric a écrit :Non. Perte de temps assistée par ordinateur. Aucun intérêt.Cachou a écrit :(petite question d'ailleurs: es-tu sur Facebook?)
En revanche, Twitter, oui. C'est pratique, rapide, la fonction promotionnelle, même si incidente, est franchement assumée et le média est univoque.
Maintenant, Cachou, Lhisbei et dabYo, en lisant vos posts je suis en train de me demander si, au final, vous ne faites pas un authentique site d'actualité totalement délinéarisé. (cela dit, pour reprendre une terminologie Twitter, cette question va peut-être me valoir un pointtania).
J'ai envie de répondre qu'on est comme d'autres blogueurs, on suit juste le fil de nos envies, sans programme, ni volonté d'exhaustivité (je crois) mais que tu t'es juste penché sur notre cas et que tu as peut-être pu constater que tous les blogueurs ne sont pas comme tu l'imagines. Je n'ai pour ma part aucune (mais vraiment aucune) intention de faire un site d'actualité, j'ai évincé toute illusion d'objectivité ou de neutralité de mon blog, et à la limite j'ai l'impression d'être plus sincère comme ça, de moins "tromper" les gens, parce que je ne prétends pas leur dire ce qui est bon ou mauvais, et à la limite ce rôle me convient peut-être mieux que celui de critique (alors que je suis une critique "ratée", dans le sens que j'aurais aimé être critique mais que je n'ai jamais réussi à trouver une place (rémunérée je veux dire)(parce que quand on est prêt à le faire bénévolement, on a toutes les places qu'on veut, mais quitte à le faire bénévolement, je préfère être mon propre maître)). Je veux juste créer un espace où il est possible de faire des découvertes. Le truc qui me fait le plus plaisir avec le blog (qui est d'ailleurs le même qu'avec mes élèves), c'est quand quelqu'un me laisse un commentaire pour me dire que je lui ai donné envie de lire un livre/voir un film et/ou quand la personne l'a découvert grâce à moi et a été heureuse de cette découverte)(je suppose que ça flatte mon égo d'une certaine manière, mais j'ai une sorte de volonté prosélyte en ce qui concerne la culture, c'est peut-être mal, mais c'est ça aussi qui m'a poussée à être prof). C'est ça qui justifie son existence en tout cas, pas le fait que je veuille être une vitrine de l'actualité littéraire, que je veuille rendre justice aux écrivains quand je les ai aimés ou les descendre quand je ne les apprécie pas, ou même que je puisse avoir des SP (même si, je l'avoue, j'adore les SP)(mais par contre, comme Lhisbei, je suis loin d'accepter tout ce qu'on me propose)(mais j'aurais quand même peut-être dû accepter le livre porno sous prétextes culturels, histoire de m'amuser un peu tiens...)
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
bormandg a écrit :S'il n'y avait que la remarque d'invalide....Soslan a écrit :D'ailleurs, même pour cataloguer un livre en bibliothèque, on s'arrête à la dernière page numérotée, donc remarque d'Eons invalide.bormandg a écrit :Dans mes critiques, je m'arrête à la dernière page de texte, sans compter l'eéventuel sommaire, les autres titres du même éditeur, les pages blanches de la fin.... Alors j'indique assez souent un nombre impair de pages.Eons a écrit :Seul un livre numérique peut avoir un nombre impair de pages.Lem a écrit :Il compte 325 pages.
On parlait d'objectivité. Donner une nombre de pages différent du nombre physique a forcément quelque chose de subjectif. D'autant que le dernière page numérotée peut n'être que l'avant-dernière du roman et qu'il existe souvent des pages non numérotées contenant du texte.Patrice a écrit :Non. La pagination d'un livre s'arrête à la dernière page numérotée, c'est-à-dire la dernière contenant du texte. S'il n'y a pas de texte ou de contenu sur la dernière page et que celle-ci est paire, le livre aura donc un nombre de pages impair.Eons a écrit :Seul un livre numérique peut avoir un nombre impair de pages.Lem a écrit :Il compte 325 pages.

Désolé pour le retard à la réponse, mais moi, la nuit, je dors, ça me repose.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr




















Quel débat passionnant !
Allez, hop, je m'en voudrais de ne pas y participer : moi, quand je faisais des bibliographies, on m'a appris qu'il fallait tenir compte de la dernière page numérotée, qui peut très bien être impaire.
Mais Eons aura toujours raison.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Soslan
- Messages : 3051
- Enregistré le : sam. juin 13, 2009 1:22 pm
- Localisation : Lille (ou presque)
- Contact :
Bon, ça suffit Nébal, on va te pousser sur la route à plus de 50 mètres d'un passage clouté, tu va voir.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
C'est à moins de 50 m qu'il est dangereux.
...
Non, deux précautions valent mieux qu'une.
...
Non, deux précautions valent mieux qu'une.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Mais ce que tu décris ici, c'est une ligne éditoriale. Lorsque j'encadrais encore la rubrique livre d'ActuSF, je bannissais les conclusions du genre "ce livre contentera assurément les amateurs du genre", circonlocution polie pour dire "je me suis fais chier en lisant cette énième ressucée de [insérer ici le titre de votre choix], ça ne vaut pas un clou !". Ce qui m'intéressais, c'était l'avis du chroniqueur.Cachou a écrit :Je n'ai pour ma part aucune (mais vraiment aucune) intention de faire un site d'actualité, j'ai évincé toute illusion d'objectivité ou de neutralité de mon blog, et à la limite j'ai l'impression d'être plus sincère comme ça, de moins "tromper" les gens, parce que je ne prétends pas leur dire ce qui est bon ou mauvais, et à la limite ce rôle me convient peut-être mieux que celui de critique
Si on sort de notre petit milieu, il y a dans les "grandes plumes de la critique" certains chroniqueurs dans l'avis desquels je me reconnais et d'autre pas. Lorsque Bourmeau, par exemple, défend bec et ongles un bouquin, je suis pratiquement certain que ledit bouquin n'est pas pour moi. Tu règles ton propre baromètre.
Pour faire marrer les ornithorynques ?Transhumain a écrit :A quoi bon parler sans arrêt, à tort et à travers ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Ca veut plutôt dire "moi j'ai moyennement aimé, mais vu que je ne suis pas le bon Dieu, ça peut plaire à d'autres, à vous de voir en fonction des arguments que je viens d'exposer". C'est plus humble que "ça ne vaut pas un clou".Eric a écrit :Mais ce que tu décris ici, c'est une ligne éditoriale. Lorsque j'encadrais encore la rubrique livre d'ActuSF, je bannissais les conclusions du genre "ce livre contentera assurément les amateurs du genre", circonlocution polie pour dire "je me suis fais chier en lisant cette énième ressucée de [insérer ici le titre de votre choix], ça ne vaut pas un clou !". Ce qui m'intéressais, c'était l'avis du chroniqueur.Cachou a écrit :Je n'ai pour ma part aucune (mais vraiment aucune) intention de faire un site d'actualité, j'ai évincé toute illusion d'objectivité ou de neutralité de mon blog, et à la limite j'ai l'impression d'être plus sincère comme ça, de moins "tromper" les gens, parce que je ne prétends pas leur dire ce qui est bon ou mauvais, et à la limite ce rôle me convient peut-être mieux que celui de critique
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Nous avons dépassé la page 10, nous sommes donc maintenant arrivés à un stade où les gros mots sont admis. Je ne vais donc pas me priver.
La différence, réelle et subjective, entre une critique (1) et une chronique (2) tient en peu de mot. En réalité, en un seul caractère.
Ou, plus exactement un unique signe typographique. Celui qui rassemble, à lui seul, toute la grossièreté et la vulgarité que, fi ! nous rejetons : €
Reprenons le cas déjà cité dans ces pages de ce monstre à deux têtes, de ce Janus pervers, j'ai nommé Nébal / BB.
Il s'avère que lorsque je lis une critique écrite par BB dans Bifrost, j'ai un niveau d'exigence fortement corrélé à mon porte-monnaie. Tout simplement parce que j'ai payé pour lire cette critique. Je peux ne pas être d'accord avec lui. Je peux ne pas partager ses goûts. Mais j'attends (3) une critique.
Et, curieusement, lorsqu'il arrive que j'aille jeter un œil distrait sur le blog de Nébal Roudoudou, je n'ai pas ce niveau d'exigence. Je lis une chronique et je n'en attends rien.
Étonnant, non !
(1) publiée
(2) pas mieux que (1) ; c'était pas la peine de faire deux NdBP rien que pour ça
(3) et je peux dire, sans flatter BB qui ne le mérite pas, que j'ai
La différence, réelle et subjective, entre une critique (1) et une chronique (2) tient en peu de mot. En réalité, en un seul caractère.
Ou, plus exactement un unique signe typographique. Celui qui rassemble, à lui seul, toute la grossièreté et la vulgarité que, fi ! nous rejetons : €
Reprenons le cas déjà cité dans ces pages de ce monstre à deux têtes, de ce Janus pervers, j'ai nommé Nébal / BB.
Il s'avère que lorsque je lis une critique écrite par BB dans Bifrost, j'ai un niveau d'exigence fortement corrélé à mon porte-monnaie. Tout simplement parce que j'ai payé pour lire cette critique. Je peux ne pas être d'accord avec lui. Je peux ne pas partager ses goûts. Mais j'attends (3) une critique.
Et, curieusement, lorsqu'il arrive que j'aille jeter un œil distrait sur le blog de Nébal Roudoudou, je n'ai pas ce niveau d'exigence. Je lis une chronique et je n'en attends rien.
Étonnant, non !
(1) publiée
(2) pas mieux que (1) ; c'était pas la peine de faire deux NdBP rien que pour ça
(3) et je peux dire, sans flatter BB qui ne le mérite pas, que j'ai
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.