Non, pas lui, d'ailleurs tu vois j'avais oublié son nom. Je me souviens juste que dans l'histoire, le héros (dont j'ai aussi oublié le nom) parvenait à bricoler un machin capable de faire sauter une planète avec trois bouts de ficelles, façon McGyver, et là je m'étais dit (à 8 ans, quand même) "là, non, j'y crois pas". En revanche Le Sang des Astres m'avait littéralement envoûté (je l'ai retrouvé d'occase mais pas osé le relire...) et Une certaine odeur m'avait fichu la frousse, dans le genre "ils sont parmi nous et on ne le sait pas". Sur le même registre, j'ai évidemment suivi avec passion Les envahisseurs à la télé...BC a écrit :Campbell... Tu as pris la claque à 8 ans en lisant La machine suprême ???OapTao a écrit :la Machine suprême de je sais plus qui (idem) La claque !
Vous êtes tombés dedans comment ?
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Re: Vous êtes tombés dedans comment ?
Lecture en cours : Epicentre de C & R Belmas (Mélis SF)
Si tu veux de l'aventure, des grands espaces et du souffle épique, essaie Aqua™ de JM LignyCordwainer a écrit :En fait voilà, les points de vue sont diamétralement opposés. Ca ne peut pas vraiment s'expliquer de manière rationnelle.Le jour où tu me trouveras un auteur francophone capable d'écrire un équivalent à Dune ou Hypérion, peut-être que je changerai d'avis.
Là, je ne vais pas me faire des amis parmi les inconditionels de la SFF mais je la perçois comme du réchauffé. Comme une tentative de faire "comme les US".
Le problème c'est que ça n'a pas le souffle épique de nombreux romans anglo-saxons; que c'est étriqué, parfois même carrément "franchouillard" avec un coté "intello de gauche" mâtiné de psychologie élitiste et que quand un roman ou une nouvelle débute à St Etienne ou à Clichy, moi je referme tout de suite le bouquin.
Ceci dit, je n'ai rien contre St Etienne ou Clichy et les "intellos de gauche" ne me dérangent pas du tout, mais je préfère une littérature qui me fait rêver à des pseudos thèses de philosophie.
Mais cela n'engage que moi, bien sûr, et il se peut que je n'ai tout simplement pas encore trouvé, parmi la SFF, "le" roman que j'attends.
Alors, je cherche........

Je pense que Marc et toi avez de sérieux préjugés contre la SF française. On vous a dit que c'était comme ci ou comme ça, ou vous avez fait quelques tentatives dans les années 70 (SF "politique") ou 80 (groupe Limite) sans tomber sur les bons bouquins, donc hop, toute la SF française à la poubelle. À une époque, j'étais comme vous, même étant un auteur de SF "française" débutant. Les branlages de tête intellos et les histoires sans queue ni tête me faisaient chier, je préférais nettement Dick, Herbert ou Silverberg, où au moins c'était de vraies histoires. Seules exceptions : Jeury et Pelot, qui avaient du style et du souffle, le "sense of wonder" et le sens du suspense. Et puis les choses ont commencé à bouger à partir des années 90, à mon avis : ce qui a changé, c'est que les auteurs de SF française ont essayé (et parfois réussi) à devenir pros : résultat, des romans souvent bien mieux écrits que les anglo-saxons (bon, là, il y a peut-être aussi des pb de traduction), des histoires solides, des personnages forts, pas de "SF étriquée entre Clichy et Saint-Etienne" (où tu vas chercher ça, bon dieu ?!), bref, de la SF, tout simplement ! Essayez, les gars. Essayez Wang ou Absalon de Bordage, Omale de Genefort, Le monde enfin d'Andrevon, La horde du contrevent de Damasio, Demain une oasis d'Ayerdhal, rien que ces bijoux-là ! Et dites-moi si ça vaut pas Herbert ou Hamilton !
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- Cordwainer
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Voilà pourquoi j'ai dis plus haut que j'allais tenter Bordage. Je te dirais ce que j'en pense.Essayez, les gars. Essayez Wang ou Absalon de Bordage, Omale de Genefort, Le monde enfin d'Andrevon, La horde du contrevent de Damasio, Demain une oasis d'Ayerdhal, rien que ces bijoux-là ! Et dites-moi si ça vaut pas Herbert ou Hamilton !
pas de "SF étriquée entre Clichy et Saint-Etienne" (où tu vas chercher ça, bon dieu ?!),


En ce qui me concerne, "on" ne m'a pas dit. Je lis de la science-fiction depuis 1963 et je pense être assez "adulte" dans le genre pour me faire ma propre idée après lecture.On vous a dit que c'était comme ci ou comme ça, ou vous avez fait quelques tentatives dans les années 70 (SF "politique") ou 80 (groupe Limite) sans tomber sur les bons bouquins, donc hop, toute la SF française à la poubelle.
Ceci dit, je n'émettais qu'un avis tout personnel et je comprends parfaitement que l'on puisse trouver son bonheur dans la SFF. Je ne tiens pas à lancer de polémique sur un sujet qui fait plus entrer en ligne de compte la sensibilité personnelle que l'analyse cartésienne.
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Jolie pub, JM!
Quant à la SF étriquée, je ne vois pas en quoi un récit de SF entre St-Etienne et Clichy ne serait pas de qualité. Et si on remplaçait St-Etienne par Norfolk et Clichy par Mulholand Drive, ça serait mieux peut-être? Et tiens, si au lieu d'appeller le héros(ine) Stéphane ou Valérie, on l'appellait Dexter ou Natacha ? C'est sur, là, ça taperait 'achement mieux!!!
Faisons l'essai inverse : qui aurait lu un livre intitulé 'Ubique' d'un certain Philippe Richard, avec Jean Puce qui sait pas vraiment s'il est vivant ou s'il est mort et à qui on demande de sauter dans l'urinoir? Houlala: Ca pue la thèse franchouillarde sans queue ni tête!!! Surtout qu'en plus, le gars il y une Renault volante, et qu'il se balade entre Roubaix et Villeurbanne. Ouais, non, décidément, ça fait pas bander tout ça.
Mais un Joe Chip, mis en scène par Philip K. Dick dans Ubik, tout de suite, ça le fait mieux.
Cela étant : pas de polémique.
Les Français sont mauvais, les Américains super bien.

Quant à la SF étriquée, je ne vois pas en quoi un récit de SF entre St-Etienne et Clichy ne serait pas de qualité. Et si on remplaçait St-Etienne par Norfolk et Clichy par Mulholand Drive, ça serait mieux peut-être? Et tiens, si au lieu d'appeller le héros(ine) Stéphane ou Valérie, on l'appellait Dexter ou Natacha ? C'est sur, là, ça taperait 'achement mieux!!!
Faisons l'essai inverse : qui aurait lu un livre intitulé 'Ubique' d'un certain Philippe Richard, avec Jean Puce qui sait pas vraiment s'il est vivant ou s'il est mort et à qui on demande de sauter dans l'urinoir? Houlala: Ca pue la thèse franchouillarde sans queue ni tête!!! Surtout qu'en plus, le gars il y une Renault volante, et qu'il se balade entre Roubaix et Villeurbanne. Ouais, non, décidément, ça fait pas bander tout ça.
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Oui, mais c'était pour la rime, voyez-vous
Anglais ça se retrouvait avec Français, c'était pas dans l'esprit.
Australien, ça le fait, mais j'en connais qu'un (désolé), et le pluriel ne s'y prêtait pas.
J'aurais du mettre ; Les Anglo-Saxons sont pas cons.
Mais du coup, je me retrouvais bien empétré avec les Polonais...

Anglais ça se retrouvait avec Français, c'était pas dans l'esprit.
Australien, ça le fait, mais j'en connais qu'un (désolé), et le pluriel ne s'y prêtait pas.
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Mais blague à part, j'avoue que je ne comprends ni marc, ni Cordwainer.
Un peu comme Jean-Marc, je me demande si vous n'êtes pas un peu prisonnier d'une illusion d'optique, en vous disant que la SF francophone manque systématiquement de souffle.
L'Hystrion d'Ayerdhal, s'il ambitionne de s'approcher de Dune (qui est peut-être une référence passablement surévaluée, mais c'est un autre débat...), arrive en tout cas, sans problème, au niveau de bien des productions anglo-saxonnes.
L'œil du Fouinain de Wagner vaut mille fois Le Canal Ophite de John Varley, dont je suis fatigué qu'on me rebatte les oreilles.
Tout le monde se pignole sur Wilson, mais son Darwinian'arrive pas à la cheville du Livre des ombres de Lehman. Et je t'échange tout Les Princes Marchands de Stross (qui jusqu'à présent m'apparaît comme étant dramatiquement survendu mais ne m'a toujours pas conviancu) contre la première moitié de La Vénus Anatomique de Mauméjean. Et des exemples je pourrais encore en trouver des tas. Du Haute-école de Sylvie Denis au Goût de l'Immortalité de Dufour, qui n'aurait pas à rougir de la comparaison avec un Harrison.
Je serais curieux, vraiment, de savoir objectivement, ce que vous trouvez que la SF anglo-saxonne a de plus et la SFF de moins ?
Un peu comme Jean-Marc, je me demande si vous n'êtes pas un peu prisonnier d'une illusion d'optique, en vous disant que la SF francophone manque systématiquement de souffle.
L'Hystrion d'Ayerdhal, s'il ambitionne de s'approcher de Dune (qui est peut-être une référence passablement surévaluée, mais c'est un autre débat...), arrive en tout cas, sans problème, au niveau de bien des productions anglo-saxonnes.
L'œil du Fouinain de Wagner vaut mille fois Le Canal Ophite de John Varley, dont je suis fatigué qu'on me rebatte les oreilles.
Tout le monde se pignole sur Wilson, mais son Darwinian'arrive pas à la cheville du Livre des ombres de Lehman. Et je t'échange tout Les Princes Marchands de Stross (qui jusqu'à présent m'apparaît comme étant dramatiquement survendu mais ne m'a toujours pas conviancu) contre la première moitié de La Vénus Anatomique de Mauméjean. Et des exemples je pourrais encore en trouver des tas. Du Haute-école de Sylvie Denis au Goût de l'Immortalité de Dufour, qui n'aurait pas à rougir de la comparaison avec un Harrison.
Je serais curieux, vraiment, de savoir objectivement, ce que vous trouvez que la SF anglo-saxonne a de plus et la SFF de moins ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Je pense que tout est dit là, non ?Ceci dit, je n'émettais qu'un avis tout personnel et je comprends parfaitement que l'on puisse trouver son bonheur dans la SFF. Je ne tiens pas à lancer de polémique sur un sujet qui fait plus entrer en ligne de compte la sensibilité personnelle que l'analyse cartésienne.
C'est une simple question de goût, de sensibilité, de ce que l'on cherche dans cette littérature etc....
Certain trouvent Balzac ennuyeux, moi je me régale en le lisant. Je ne pourrais pas te dire pourquoi.
J'ai lu péniblement "L'Hystrion" et je n'en ai gardé aucun souvenir. Par contre j'ai lu tout le cycle de Dune jusqu'à "La maison des mères" et pour moi, il n'y a aucune comparaison. Mais là encore je ne dis pas que c'est supérieur. Je dis que j'aime l'un et que l'autre m'a royalement fait ch....
Je ne crois pas qu'aligner des titres de romans que l'on aime puisse donner le clef du problème. Car je pourrais, de même, te dire que je ne te comprends pas et te dire que tu es prisonnier d'une illusion d'optique de la SFF. Ca ne ferait pas avancer le problème. C'est juste une question de feeling. Tu n'es pas d'accord ?
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Disons dans le débat qu'on ne peut pas rejetté toute la SF d'un pays ou d'un autre. Il y a aujourd'hui en Frnace, et encore plus aux Etats Unis bien sûr, assez d'auteurs dans différents styles pour pouvoir trouver des livres qui nous intéressent.
Parce chez nous par exemple Ayerdhal n'écrit pas comme Bordage. Ni dans les thèmes, ni dans le style d'écriture. Et Fabrice Colin n'écrit pas comme Catherine Dufour. Chacun leurs romans et leur imaginaire.
Pareil aux Etats Unis. Farmer ce n'était pas Vande et Silverberg n'est pas Dan Simmons.
Bref. Il y a des bons auteurs (et des mauvais partout). Ce n'est pas en alignant des listes qu'on pourra dire qu'une SF est supérieure à une autre.
Par contre, ça m'amène à une question sur les traductions. Comment font-ils pour garder un style, pour retranscrire une écriture ? N'y a-t-il pas une part d'interprétation ?
Parce chez nous par exemple Ayerdhal n'écrit pas comme Bordage. Ni dans les thèmes, ni dans le style d'écriture. Et Fabrice Colin n'écrit pas comme Catherine Dufour. Chacun leurs romans et leur imaginaire.
Pareil aux Etats Unis. Farmer ce n'était pas Vande et Silverberg n'est pas Dan Simmons.
Bref. Il y a des bons auteurs (et des mauvais partout). Ce n'est pas en alignant des listes qu'on pourra dire qu'une SF est supérieure à une autre.
Par contre, ça m'amène à une question sur les traductions. Comment font-ils pour garder un style, pour retranscrire une écriture ? N'y a-t-il pas une part d'interprétation ?
Jérôme
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Ben je ne peux te dire que je suis d'accord, tu imagines bien.Cordwainer a écrit :C'est juste une question de feeling. Tu n'es pas d'accord ?
Je chronique des bouquins toute l'année, et quand je le fais je ne peux pas me contenter d'une simple question de feeling. Je me dois de me demander pourquoi un livre m'a plu ou pas, qu'est-ce qui m'a gêné, et même de m'interroger sur les raisons qui font naître tel ou tel ressenti. Et c'est ça, et sans aucun jugement de ma part, que j'aimerais vraiment comprendre dans ton aversion de la SFF.
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Effectivement, je pense qu'il y a une grande place à l'interprétation. Souvent les traducteurs sont (peuvent être) eux-mêmes des écrivains.jerome a écrit :Par contre, ça m'amène à une question sur les traductions. Comment font-ils pour garder un style, pour retranscrire une écriture ? N'y a-t-il pas une part d'interprétation ?
Je pense par exemple à la nouvelle du Père Truqué, traduite assez librement par Alain Dorémieux lors de la première traduction française puis par (je ne sais plus qui, désolé) il y a peu : la fin changeait de façon assez singulière. Je ne saurais malheureusement pas dire quelle est la meilleure...
On peut aussi imaginer Edgar Poe traduit par Baudelaire, versus le même traduit par n'importe qui.
On peut aussi ouvrir une édition de Dostoievski en Pleiade et la comparer à une traduction récente de chez Actes Sud. Ca n'a rien à voir : le style a été dynamisé (dynamité?) par André Markowisz.
Mais on s'éloigne du sujet...
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Oh que si tu me comprends, et je te donnerai raisonEric a écrit :Mais blague à part, j'avoue que je ne comprends ni marc, ni Cordwainer.
Un peu comme Jean-Marc, je me demande si vous n'êtes pas un peu prisonnier d'une illusion d'optique, en vous disant que la SF francophone manque systématiquement de souffle.

En fait, une mauvaise expérience de lecture de SFF m'a rendu un peu frileux depuis les années 80 (avant il y a eu le FNA où je trouvais parfois mon bonheur). Disons je reste ouvert à toute suggestion, mais qu'il faut me convaincre. Ce qui arrive avec des auteurs francophones comme ceux que j'ai cité plus haut.
Mais c'est aussi pour ça que je suis inscrit sur un forum comme ActuSF, et qu'il est possible de me convaincre que je fais fausse route concernant la SFF. C'est un peu ce que Jean-Marc résume parfaitement.
Les futurs lointains, les grands espace intersidéraux, les artéfacts qu'on trouve en orbite autour de Jupiter ou de la Terre, les portes distrans, les droïdes qui gèrent une Culture qui s'étend dans la galaxie, des chasseurs de prime qui court après les réplicants, l'épice, les complots derrière les complots, des capitaines chimériques rattachés à leurs vaisseau, la nanotechnologie, des poursuites dans une cité située dans un gouffre, des scientifiques qui se rendent dans la couronne solaire pour y découvrir des extraterrestres, des empires galactiques qui ressemblent à l'empire romain, des vaisseaux de la taille d'une planète, des milliards de personnes qui sont ressuscitées le long d'un gigantesque fleuve, des soldats qui subissent un décalage temporel lorsqu'ils reviennent sur Terre, des bibliothèques galactiques qui permettent l'élévation d'une civilisation, les immortels, le gritche, les amiraux qui se prennent pour Horatio Hornblower, les vers géants, Kirk et Spock, la grande porte, l'anneau-monde, les types qui se reconstruisent pour se venger, etc...Eric a écrit :Je serais curieux, vraiment, de savoir objectivement, ce que vous trouvez que la SF anglo-saxonne a de plus et la SFF de moins ?
La liste est encore longue. Mais c'est tout ce qui fait rêver et donne envie de rêver. Cela explique aussi pourquoi je n'ai pas aimé "Isolation" d'un anglo-saxon.
Modifié en dernier par marc le jeu. févr. 08, 2007 5:27 pm, modifié 8 fois.
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Pas forcémentVirprudens a écrit :
Mais on s'éloigne du sujet...
Chez les pêteux littéraires, il y en a certains qui se refusent à lire des traductions, sous prétexte que justement une autre personne est passée sur le texte.
Attention, loin de moi l'idée de faire un procès aux traducteurs. On a plein de bons traducteurs en SF. Je me demande juste si une trad a un impact sur le style d'un auteur ou pas, et donc sur notre perception d'un livre. Comment font-ils pour conserver la patte de l'auteur ?
Peut-être qu'ils peuvent nous dire, Mélanie, Pierre Paul ou JDB, s'il y a un style, ou des réccurences dans le style des anglo-saxons par rapport aux français. (Je n'y crois pas trop note bien)
Jérôme
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