Je pensais que l'adage "traduire, c'est trahir" était connu de tous. Du coup, je ne vois pas ce que ça a de "péteux" d'aller rechercher la version originale. Si je n'étais pas aussi flemmarde (et plus douée en anglais ou espagnol), je lirais de la VO.Mélanie a écrit :Mais dans les faits, quand tu lis une traduction, tu ne lis pas tout à fait le même texte que la VO. Plutôt une interprétation qui sera plus ou moins fidèle, et qui dépendra en partie de l'identité du traducteur. Deux traducteurs planchant sur le même texte n'en donneront pas le même rendu.jerome a écrit :Chez les pêteux littéraires, il y en a certains qui se refusent à lire des traductions, sous prétexte que justement une autre personne est passée sur le texte.
Vous êtes tombés dedans comment ?
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Charlotte
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 1518
- Enregistré le : lun. janv. 23, 2006 2:28 pm
- Localisation : Paris
- Contact :
Bref, la démesure.marc a écrit :Les futurs lointains, les grands espace intersidéraux, les artéfacts qu'on trouve en orbite autour de Jupiter ou de la Terre, les portes distrans, les droïdes qui gèrent une Culture qui s'étend dans la galaxie, des chasseurs de prime qui court après les réplicants, l'épice, les complots derrière les complots, des capitaines chimériques rattachés à leurs vaisseau, la nanotechnologie, des poursuites dans une cité située dans un gouffre, des scientifiques qui se rendent dans la couronne solaire pour y découvrir des extraterrestres, des empires galactiques qui ressemblent à l'empire romain, des vaisseaux de la taille d'une planète, des milliards de personnes qui sont ressuscitées le long d'un gigantesque fleuve, des soldats qui subissent un décalage temporel lorsqu'ils reviennent sur Terre, des bibliothèques galactiques qui permettent l'élévation d'une civilisation, les immortels, le gritche, les amiraux qui se prennent pour Horatio Hornblower, les vers géants, Kirk et Spock, la grande porte, l'anneau-monde, les types qui se reconstruisent pour se venger, etc...
Bien vu, je trouve.
JDB
Opinus dixit Pierrepaulem, pour paraphraser Desproges.PierrePaul a écrit :J'aurais tendance à te retourner la question. Si tu lis quelques pages de plusieurs de mes traductions, est-ce que tu retrouves le même style? Est-ce que Langues étrangères de Di Filippo parle de la même voix que Le dit d'Aka d'Ursula Le Guin? Ou le Chevalier-Mage de Wolfe de la même que Le poids de son regard de Tim Powers? Si oui, je suis un nul.jerome a écrit :Peut-être qu'ils peuvent nous dire, Mélanie, Pierre Paul ou JDB, s'il y a un style, ou des réccurences dans le style des anglo-saxons par rapport aux français. (Je n'y crois pas trop note bien)
Bien sûr qu'il y a des récurrences. Dick, à quelques exceptions près, a un non-style volontaire, tout de mots et de phrases simples, qu'il ne faut pas "améliorer". Silverberg est assez littéraire, utilise souvent du flux de conscience sans l'identifier comme tel, bascule sans cesse, donc, de l'écrit au parlé. Wolfe est un impressionniste; il faut garder ses petites touches qui n'ont l'air de rien ou, quand on se recule pour voir l'ensemble, l'image a du mal à apparaître.
Je me considère, et je suis apparemment considéré, comme un traducteur fidèle. "Le texte, rien que le texte, tout le texte", telle est la formule que Gérard Klein a employée quand je lui ai demandé ce qu'il recherchait dans une traduction. Ceci dit, mon unité de comparaison, ce n'est pas toujours la phrase, mais plutôt le paragraphe. Il faut qu'il il y ait les mêmes informations, le même rythme, le même élan.
Je travaille donc beaucoup sur la taille du texte. Sans rien couper, je me débrouille pour obtenir une VF si possible égale en volume à la VO, alors que l'idée générale est qu'une traduction française prend 10-15% par rapport à l'original anglais. (Les vieilles traductions que je réécris ont donc tendance à fondre.)
Très empirique comme démarche, j'en conviens.
Par contre, effectivement, beaucoup d'auteurs anglo n'ont pas de "style" au sens où on l'entend -- ils produisent une prose efficace, transparente. Si la SF française a un défaut, c'est qu'elle est parfois surécrite alors que cela ne se justifie pas. Ou mal écrite (je ne peux pas lire L'histrion, carrément bourré de fautes de style, voire de grammaire). Mais ça, c'est moins la faute des auteurs que celle de leurs éditeurs...
En d'autres termes : + 1.
Cela dit, c'est Pierre-Paul qui, jadis, m'avait identifié comme l'auteur d'une traduction que j'avais écrite sous pseudonyme, affirmant qu'il avait reconnu mon style.
J'espère avoir fait des progrès.
Je réfléchis beaucoup à mon travail en ce moment, surtout parce que je me suis rendu compte d'un truc : plus on progresse, plus ça devient difficile.
Pourquoi ? Parce qu'on voit dans le texte des subtilités qu'on n'aurait pas vues quand on était débutant.
Mais pour revenir au sujet, je pense avoir une voix pour Simmons, une autre pour Whittemore, une autre pour Anderson, une quatrième pour Shepard...
JDB
Perso je ne fais pas de traduction (j'ai essayé mais c'est trop dur) mais je crois que je sais apprécier une bonne traduction. Celle du Dernier chasseur de sorcières de James Morrow, par Philippe Rouard, est absolument remarquable. Le style de James Morrow est classique voire précieux, et Philippe Rouard a su le rendre à merveille. En revanche, j'ai lu des Dick (anciens) traduits à la hache, c'est pénible ! Je pense qu'un bon traducteur connaît bien l'auteur qu'il traduit, et n'hésite pas à le contacter s'il a un problème (c'est ce que m'a dit Jean Bonnefoy en tout cas). En revanche, une différence culturelle (?) entre les Anglo-Saxons (ces ET à la langue velue) et nous (qui sommes humains), c'est que la littérature anglo-saxonne supporte très bien les répétitions, alors que chez nous on les traque (c'est un exemple) ; les Anglo-Saxons peuvent écrire "dit-il" à chaque ligne d'un dialogue, nous on va nuancer : "s'écria-t-il", "soupira-t-il", "se gratta-t-il l'oreille", etc. Enfin, les traducteurs d'anglais t'en diront sûrement plus...jerome a écrit :Je me demande juste si une trad a un impact sur le style d'un auteur ou pas, et donc sur notre perception d'un livre. Comment font-ils pour conserver la patte de l'auteur ?Virprudens a écrit :
Mais on s'éloigne du sujet...
Peut-être qu'ils peuvent nous dire, Mélanie, Pierre Paul ou JDB, s'il y a un style, ou des réccurences dans le style des anglo-saxons par rapport aux français. (Je n'y crois pas trop note bien)
Lecture en cours : Epicentre de C & R Belmas (Mélis SF)
+ 1rmd a écrit :On va finir par croire que je trolle, mais pour moi, la SFF, ca n'existe pas. Je suis sur que si on faisait des blind tests avec des extraits de dufour, colin, egan, wagner ou wilson, on pourrait lire des chapitres entiers, voire des livres entiers sans que le public devine la nationalité de l'auteur.
C'est ce que je pensais développer dans mon précédent laïus (mais ça serait devenu trop long). En fin de compte, il y a la bonne SF et la mauvaise, avec une frontière très floue entre les deux. On peut être tous d'accord pour dire que tel bouquin c'est de la daube, et que tel autre est génial. Mais rejeter en bloc un pays en disant "ils écrivent pas comme ceux que j'aime", ça frise le racisme littéraire. Ça me rappelle une autre polémique tout autant bâtie sur des préjugés, dans un autre domaine, qui disait "les Français ne savent pas jouer du rock"...
Lecture en cours : Epicentre de C & R Belmas (Mélis SF)
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
Je ne suis pas certain que les nuances ("s'esbaudit-il', "éructa-t'il") donne la langue française gagnante dans ce combat. J'ai plutôt l'impression que cela alourdit le texte pour donner des dialogues de romans de gare (que je ne méprise pas pour autant). Un sobre "dit-il" en début de dialogue, puis une succession de tirets quadratin peuvent être plus efficaces que tout un tas de verbes postillonnants.OapTao a écrit :En revanche, une différence culturelle (?) entre les Anglo-Saxons (ces ET à la langue velue) et nous (qui sommes humains), c'est que la littérature anglo-saxonne supporte très bien les répétitions, alors que chez nous on les traque (c'est un exemple) ; les Anglo-Saxons peuvent écrire "dit-il" à chaque ligne d'un dialogue, nous on va nuancer : "s'écria-t-il", "soupira-t-il", "se gratta-t-il l'oreille", etc. Enfin, les traducteurs d'anglais t'en diront sûrement plus...
Sauf si on s'appelle Alexandre Dumas et qu'on est payé à la ligne.
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
- Go fuck yourself.
-
- Messages : 260
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 3:19 am
- Localisation : Sol-3
Ne m'en parle pas, c'est un des problèmes auxquels on se heurte tout le temps. Y compris chez des auteurs qui écrivent très bien, d'ailleurs, c'est effectivement plus culturel qu'autre chose. Ce qui m'a frappée à plusieurs reprises, c'est que ça ne choque effectivement pas quand tu lis le texte en anglais, alors que quand tu te penches dessus pour le traduire, ça accroche.OapTao a écrit :En revanche, une différence culturelle (?) entre les Anglo-Saxons (ces ET à la langue velue) et nous (qui sommes humains), c'est que la littérature anglo-saxonne supporte très bien les répétitions, alors que chez nous on les traque (c'est un exemple) ; les Anglo-Saxons peuvent écrire "dit-il" à chaque ligne d'un dialogue, nous on va nuancer : "s'écria-t-il", "soupira-t-il", "se gratta-t-il l'oreille", etc. Enfin, les traducteurs d'anglais t'en diront sûrement plus...
-
- Messages : 260
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 3:19 am
- Localisation : Sol-3
Aucun doute: Rouard est très, très bon.OapTao a écrit :je crois que je sais apprécier une bonne traduction. Celle du Dernier chasseur de sorcières de James Morrow, par Philippe Rouard, est absolument remarquable.
Incidemment, apprécier le travail de certains traducteurs m'amène parfois à découvrir des livres -- je me dis que s'ils les ont traduits, il y a des chances pour que 1. je les lise sans pousser des cris gutturaux avant de les brûler sur l'autel d'Appolon, et que 2. ça vaille le coup. Philippe Hupp m'a ainsi permis de découvrir les thrillers de John Connolly.
Au fond, pour raccrocher à un autre fil, je me demande s'il n'y aurait pas un parallèle à faire avec la musique -- les diverses versions d'un même morceau classique selon l'orchestre ou le chef d'orchestre, par exemple. Jusque dans le terme: "interprète".

Sans aller jusqu'à "éructer" et autres "s'esbaudir", il y a tout un tas de nuances qui permettent d'alléger : "demanda-t-il", "précisa-t-il", "s'étonna-t-il", etc. Le texte gagne souvent en fluidité, parce que franchement, une succession de "dit-il" dans un dialogue, c'est vite gonflant.Virprudens a écrit :Je ne suis pas certain que les nuances ("s'esbaudit-il', "éructa-t'il") donne la langue française gagnante dans ce combat. J'ai plutôt l'impression que cela alourdit le texte pour donner des dialogues de romans de gare (que je ne méprise pas pour autant). Un sobre "dit-il" en début de dialogue, puis une succession de tirets quadratin peuvent être plus efficaces que tout un tas de verbes postillonnants.
+ 1 sur Mélanie.Mélanie a écrit :Sans aller jusqu'à "éructer" et autres "s'esbaudir", il y a tout un tas de nuances qui permettent d'alléger : "demanda-t-il", "précisa-t-il", "s'étonna-t-il", etc. Le texte gagne souvent en fluidité, parce que franchement, une succession de "dit-il" dans un dialogue, c'est vite gonflant.Virprudens a écrit :Je ne suis pas certain que les nuances ("s'esbaudit-il', "éructa-t'il") donne la langue française gagnante dans ce combat. J'ai plutôt l'impression que cela alourdit le texte pour donner des dialogues de romans de gare (que je ne méprise pas pour autant). Un sobre "dit-il" en début de dialogue, puis une succession de tirets quadratin peuvent être plus efficaces que tout un tas de verbes postillonnants.
La traduction systématique des "dit-il (ou elle)" est en effet à proscrire. On peut remplacer par les nuances citées ci-dessus (en fonction de la tonalité souhaitée), ou encore omettre tout simplement, lorsque la compréhension du texte n'en souffre pas.
Autre truc : l'auteur donne souvent une indication relative au locuteur, qui évite de traduire le "dit-il".
JDB
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
C'est un peu ce que je voulais dire par 'un sobre "dit-il" en début de dialogue, puis les tirets quadratins'.
Je me suis probablement mal exprimé, et j'ai exagéré sur les verbes utilisés (éructer et s'esbaudir).
Je pensais simplement prôner la sobriété, puisque, effectivement, dans de nombreux cas le verbe "déclaratif" (je ne suis pas certain du vocabulaire - comprendre alors "le verbe qui fait fonction de "dit-il"") n'est pas nécessaire à la compréhension.
Bon, je me suis fait moucher par des pros
, ça me console.
Je me suis probablement mal exprimé, et j'ai exagéré sur les verbes utilisés (éructer et s'esbaudir).
Je pensais simplement prôner la sobriété, puisque, effectivement, dans de nombreux cas le verbe "déclaratif" (je ne suis pas certain du vocabulaire - comprendre alors "le verbe qui fait fonction de "dit-il"") n'est pas nécessaire à la compréhension.
Bon, je me suis fait moucher par des pros

- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
- Go fuck yourself.
- Gui
- Messages : 333
- Enregistré le : dim. mai 07, 2006 9:40 pm
- Localisation : Shikishima Industries
- Contact :
Désolé de vous sortir du HS, j'arrive un peu à la bourre...
Je passe sur Verne qui m'apparaissait plus un classique qu'autre chose et sur la gifle passagére de Wells (La Guerre des Mondes si je me souviens bien, puis La Machine à explorer le Temps... 'Fin bref...) : ça s'est passé pour de bon en Corse pendant une des nombreuses vacances annuelles au bercail familial, ma mére qui connaissait bien ma passion pour les chats m'a offert un des recueils de jeunesse d'Asimov chez PdF, Chrono-Minets
A partir de là, c'était fini, non seulement parce-que c'était de la "vraie" SF mais aussi - surtout en fait - parce-que les récits étaient ressitués dans leur contexte par l'auteur qui en profitait pour parler du fandom, de Campbell, des revues de l'époque et tout le tralala, de sorte que j'ai eu un bref panorama du genre en quelques livres (j'avais acheté les suivants de The Early Asimov en VF avant la fin des vacances..) : de retour sur le continent, je tombe l'hiver suivant sur un exemplaire de l'Encyclopédie de SF de Klute et Nichols et préfacé par mon dieu du moment, Asimov, où j'ai pioché la plupart de mes références pendant une bonne demi-douzaine d'années. Aprés coup, les conventions, puis Galaxie ont pris le relais, et enfin internet
Sinon, je vous trouve assez dur avec les auteurs français : si ce ne sont pas ceux-là que je lis le plus, j'en ai un petit paquet dans ma bibliothéque (Ligny, Curval, Pelot, Stolze, Duvic, Wul, Jeury, Genefort, Bordage, Ayerdhal, Ruellan, Dunnyach,... et j'en oublie) et franchement je trouve qu'il y a de la bonne came dans le lot ; d'ailleurs je ne me souviens d'aucun qui m'ait vraiment déçu (autant que Excession ou les suites de Rama, par exemple...)
D'ailleurs, pas plus tard que le mois dernier, j'ai lu Le Temps n'a pas d'Odeur de Klein : vraiment un bon livre et qui s'appesantit pas sur des kilométres sous prétexte que l'auteur est payé au mot, si vous voyez ce que je veux dire
Je passe sur Verne qui m'apparaissait plus un classique qu'autre chose et sur la gifle passagére de Wells (La Guerre des Mondes si je me souviens bien, puis La Machine à explorer le Temps... 'Fin bref...) : ça s'est passé pour de bon en Corse pendant une des nombreuses vacances annuelles au bercail familial, ma mére qui connaissait bien ma passion pour les chats m'a offert un des recueils de jeunesse d'Asimov chez PdF, Chrono-Minets
A partir de là, c'était fini, non seulement parce-que c'était de la "vraie" SF mais aussi - surtout en fait - parce-que les récits étaient ressitués dans leur contexte par l'auteur qui en profitait pour parler du fandom, de Campbell, des revues de l'époque et tout le tralala, de sorte que j'ai eu un bref panorama du genre en quelques livres (j'avais acheté les suivants de The Early Asimov en VF avant la fin des vacances..) : de retour sur le continent, je tombe l'hiver suivant sur un exemplaire de l'Encyclopédie de SF de Klute et Nichols et préfacé par mon dieu du moment, Asimov, où j'ai pioché la plupart de mes références pendant une bonne demi-douzaine d'années. Aprés coup, les conventions, puis Galaxie ont pris le relais, et enfin internet
Sinon, je vous trouve assez dur avec les auteurs français : si ce ne sont pas ceux-là que je lis le plus, j'en ai un petit paquet dans ma bibliothéque (Ligny, Curval, Pelot, Stolze, Duvic, Wul, Jeury, Genefort, Bordage, Ayerdhal, Ruellan, Dunnyach,... et j'en oublie) et franchement je trouve qu'il y a de la bonne came dans le lot ; d'ailleurs je ne me souviens d'aucun qui m'ait vraiment déçu (autant que Excession ou les suites de Rama, par exemple...)
D'ailleurs, pas plus tard que le mois dernier, j'ai lu Le Temps n'a pas d'Odeur de Klein : vraiment un bon livre et qui s'appesantit pas sur des kilométres sous prétexte que l'auteur est payé au mot, si vous voyez ce que je veux dire
I've imagined many things... For example, what kind of dreams would you have in a spaceship flying at the speed of light...? With time drawn out infinitely, it might be a terrifying, unending dream...
Yukinobu Hoshino - 2001 Nights
Yukinobu Hoshino - 2001 Nights
- jlavadou
- Messages : 2284
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:40 am
- Localisation : La Garenne Colombes
- Contact :
Le chant du cosmos et Le temps du voyage, de Roland C. Wagner. Peut-être pas de l'envergure que tu attends, mais assurément du très bon space op (à mon avis).marc a écrit :Les futurs lointains, les grands espace intersidéraux, les artéfacts qu'on trouve en orbite autour de Jupiter ou de la Terre, les portes distrans, les droïdes qui gèrent une Culture qui s'étend dans la galaxie, des chasseurs de prime qui court après les réplicants, l'épice, les complots derrière les complots, des capitaines chimériques rattachés à leurs vaisseau, la nanotechnologie, des poursuites dans une cité située dans un gouffre, des scientifiques qui se rendent dans la couronne solaire pour y découvrir des extraterrestres, des empires galactiques qui ressemblent à l'empire romain, des vaisseaux de la taille d'une planète, des milliards de personnes qui sont ressuscitées le long d'un gigantesque fleuve, des soldats qui subissent un décalage temporel lorsqu'ils reviennent sur Terre, des bibliothèques galactiques qui permettent l'élévation d'une civilisation, les immortels, le gritche, les amiraux qui se prennent pour Horatio Hornblower, les vers géants, Kirk et Spock, la grande porte, l'anneau-monde, les types qui se reconstruisent pour se venger, etc...