dans TOUT les domaines (et pas seulement culturel). La culture anglo-saxonne est une culture dominante(langue, cinéma, musique


Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Ils font de la musique, les Américains???Papageno a écrit :Oui, mais la ce n'est pas seulement la SF TOUS viens d'Amérique, l
dans TOUT les domaines (et pas seulement culturel). La culture anglo-saxonne est une culture dominante(langue, cinéma, musique,coca-cola
, parfois pour le meilleurs, mais souvent aussi pour le pire - ça m'emmerde, ça m'emmerde, mais c'est comme ça !
C'est marrant… Basiquement, je propose de faire deux choses que tout le monde dit souhaiter : une histoire de la SFF et la réédition des classiques. Ça n'empiète en rien sur la création contemporaine. Ça ne peut pas empiétier. Mais ça ne fait rien, j'ai toujours droit à des réponses de cinquante lignes apocalyptiques !Lensman a écrit :Le "sentiment de confiance"? Je suppose que c'est une plaisanterie! L'appartenance à une tradition? On est le pays du fromage, ça, c'est une tradition! Et le pinard! Un peu de sérieux: les auteurs français de SF auraient besoin de se sentir appartenir à une "tradition", pour écrire? Que font-ils, depuis des décennies?Lem a écrit :Pourquoi opposer les deux optiques ? (…)
La "grande diffusion", je ne sais plus trop ce que ça veut dire maintenant, vu l'état de l'édition. Quand on voit les tirages, je me demande si ce n'est pas la fin de ce monde (mais je peux me tromper). On n'est plus à l'époque de Marabout, hélas... Mais on peut rééditer tout ce que l'on veut facilement avec la small press. C'est parfait pour les rééditions de vieilleries (et peut-être pour les trucs récents aussi, hélas...)
Pour la SF, ce qui est important, c'est ce qui se fait aujourd'hui. Et de ce qui se fait aujourd'hui, nous ne connaissons que ce que produisent nos auteur français (ou francophones), et ce que l'on nous traduit du monde anglo-saxon. Le reste de la production SF littéraire actuelle de l'univers (dont toute l'Europe non anglophone) nous est étranger à 99%.
C'est une chose qui me paraît assez scandaleuse, un peu plus que de ne pas voir traduite telle vieillerie moldo-valaque de 1910, si on se place dans la perspective de l'avenir du genre. Je suis moi-même un passionné d'archéologie en matière de SF. Mais je rappelle que les "inscriptions historiques", ça se lit dans les cimetières, ou sur les vieux monuments, que visitent les touristes.
Il me semblait que c'était toi qui t'inquiétais d'une "mort" possible de la SF. Si elle meurt, il n'y a pas d'inquiétude à avoir quant aux "inscriptions historiques", elle trouveront leurs déchiffreurs et leurs conservateurs. Il suffit d'une poignée de maniaques comme on en connait, de mon genre. J'y travaille, pour la vieille conjecture à la Versins... On peut passer des années, des dizaines d'années à étudier les vieilleries, et ça me plait bien. On peut faire ça aujourd'hui, demain, dans cent ans, c'est sans importance. Le matériau est là, pour les archéologues.
La question qui m'inquiète, c'est: où sont les promoteurs de la SF d'aujourd'hui, venue du reste du monde? Il y en a une poignée, du genre Patrice, pour la Russie, ou Sylvie Miller, pour le monde hispanique. Ils sont bien peu, je trouve, et j'espère qu'ils seront plus nombreux, que leurs collections auront davantage de succès. Et qu'ils seront un peu plus encouragés (je dis ça pour nous tous...)
La connaissance de ces SF vivantes me semble une entreprise vraiment importante, SI on s'intéresse à la SF vivante.
J'ai l'inquiétante impression (mais je peux me tromper) que, au fond, tout le monde s'en fout un peu, de la SF autre que française et anglos-saxonne.
Après, on va se demander ce que serait la SF "européenne", si ça existe, en fouillant de vieux greniers? Allons, si on veut savoir ce que c'est, si on veut prouver que ça existe, c'est par la promotion des écrivains d'aujourd"hui que ça doit passer.
A part ça, je suis ravi qu'on traduise des vieilleries, je les achèterai tout de suite ! Ma remarque concernait juste ceux qui s'intéressent à la SF actuelle, à ceux qui ont envie d'agir sur ce qui se passe mainteant.
C'est d'autant plus étonnant qu'en matière de littérature générale, le public français est ouvert et ne lit pas seulement ce qui est anglo-saxon. Ce serait spécifique au public français de SF.Lensman a écrit : J'ai l'impression qu'à chaque fois qu'il y a des tentatives de traductions d'auteurs européens de SF (je veux dire: qui n'écrivent pas en anglais), eh bien, ça ne prend pas, le soufflet retombe presque systématiquement.
J'ai l'impression que le public français ne veut pas "accrocher". Des anglo-saxons, tant qu'on veut ! Un peu de Français (mais pas trop), OK, allez, il faut être un peu patriote... mais les autres métèques: méfiance!
Où est-elle, cette SF européenne? La SF européenne, combien de divisions?
Oncle Joe
Tout le monde est content de ça, mais toi, tu es écrivain de SF, pas antiquaire. On compte plutôt sur toi pour regarder en avant!Lem a écrit : C'est marrant… Basiquement, je propose de faire deux choses que tout le monde dit souhaiter : une histoire de la SFF et la réédition des classiques. Ça n'empiète en rien sur la création contemporaine. Ça ne peut pas empiétier. Mais ça ne fait rien, j'ai toujours droit à des réponses de cinquante lignes apocalyptiques !
Comprends pas.
Tu as écrit :Lem a écrit : C'est marrant… Basiquement, je propose de faire deux choses que tout le monde dit souhaiter : une histoire de la SFF et la réédition des classiques. Ça n'empiète en rien sur la création contemporaine. Ça ne peut pas empiétier. Mais ça ne fait rien, j'ai toujours droit à des réponses de cinquante lignes apocalyptiques !
Comprends pas.
Est-ce que ça change quelque chose pour les auteurs actuels de savoir qu'ils font partie d'une tradition ? Ca fait quand même des lustres qu'on fait lire Verne, qu'on parle de Verne, qu'il y a des festivals Jules Verne, des université/collège/lycée Jules Verne, je ne crois pas que ça ait fondamentalement changé le statut de la SF francophone pour autant....découvrir qu'ils font partie d'une tradition ici pourrait créer un sentiment de confiance en soi et d'inscription historique susceptible d'apporter de la force
Dans de très nombreux récits français relevant de la vieille SF, les auteurs citent en passant deux noms: Jules Verne et H.G. Wells, très souvent les deux en même temps. Parfois, les récits sont dédiés aux maîtres en question, parfois des préfaces ou avant-propos où il est question de Wells ou de Verne, mais ce sont surtout les mentions en passant, dans le texte. Je ne sais pas si ça suffit pour parler vraiment d'influence, mais visiblement, ces deux noms semblent "parlants" pour les auteurs, lesquels pensent que les lecteurs vont comprendre. Il y a bien une volonté de se placer sous un patronage.Erion a écrit : Pourquoi pas, a priori ce n'est pas très évident, mais dans l'absolu, cela apporterait en effet plus de force à la SF franco contemporaine, en lui donnant des racines esthétiques (dirons-nous). Si j'émets des doutes, c'est surtout parce que je pense que l'influence de la littérature française en général (et pas seulement de SF) est un facteur essentiel pour identifier les auteurs français et que distinguer ce qui relève ou pas de la SF archaïque sera très compliqué.
Si tu permutais TOUS et TOUT, ta tirade serait déjà plus française.Papageno a écrit :Oui, mais la ce n'est pas seulement la SF TOUS viens d'Amérique, l
dans TOUT les domaines (et pas seulement culturel). La culture anglo-saxonne est une culture dominante(langue, cinéma, musique,coca-cola
, parfois pour le meilleurs, mais souvent aussi pour le pire - ça m'emmerde, ça m'emmerde, mais c'est comme ça !
Le public a bon dos: il prend ce qu'on lui offre, et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...Lensman a écrit : J'ai l'impression que le public français ne veut pas "accrocher". Des anglo-saxons, tant qu'on veut ! Un peu de Français (mais pas trop), OK, allez, il faut être un peu patriote... mais les autres métèques: méfiance!
Où est-elle, cette SF européenne? La SF européenne, combien de divisions?
Oncle Joe
Qui dit ça ????????bormandg a écrit : Le public a bon dos: il prend ce qu'on lui offre, et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...
Indépendamment de la faute de français signalée par Eons, je me permets de contester l'égalité sous-entendue Amérique = anglo-saxons. Parce que ce qui vient d'Angleterre est malgré tout distinct de ce qui vient des USA, avec de surcroit une différence entre des choses qui viennent directement et d'autres qui ricochent via les USA. Sans oublier des cas où la culture "anglo-saxonne " est d'origine autre (groupes de rock ou de disco européens chantant en anglais, mais je ne pense pas qe ça se limite à la chanson).Papageno a écrit :Oui, mais la ce n'est pas seulement la SF TOUS viens d'Amérique, l
dans TOUT les domaines (et pas seulement culturel). La culture anglo-saxonne est une culture dominante(langue, cinéma, musique,coca-cola
, parfois pour le meilleurs, mais souvent aussi pour le pire - ça m'emmerde, ça m'emmerde, mais c'est comme ça !
Pas de cette façon; mais sauf dans des cas très spécifiques, comme CE fil, le seul fait de ne citer QUE des auteurs anglo-saxons (avec, parfois, un ou deux français) constitue une façon de le faire.Erion a écrit :Qui dit ça ????????bormandg a écrit : Le public a bon dos: il prend ce qu'on lui offre, et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...
Tu as des exemples précis de personnalités du monde de la SF en France qui disent que la bonne SF est forcément anglo-saxonne ?
Qui lui répète ça? J'entends du silence, pas des critiques. Ce que l'on voit surtout, c'est une indifférence polie...bormandg a écrit : et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...
C'est un peu normal, vu que Boris Vian a traduit Van Vogt. On ne va pas dire que tel auteur allemand de SF archaïque est génial si on l'a pas lu. Il se trouve, que la SF traduite dans les années 50 est.... américaine. Pas bulgare, pas moldave.bormandg a écrit :Pas de cette façon; mais sauf dans des cas très spécifiques, comme CE fil, le seul fait de ne citer QUE des auteurs anglo-saxons (avec, parfois, un ou deux français) constitue une façon de le faire.Erion a écrit :Qui dit ça ????????bormandg a écrit : Le public a bon dos: il prend ce qu'on lui offre, et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...
Tu as des exemples précis de personnalités du monde de la SF en France qui disent que la bonne SF est forcément anglo-saxonne ?
Tu détournes le problème. Mais le constat est effectif: à partir de "proto-SFs" distinctes, comportant généralement deux noms communs (les traductions locales de J Verne et de HG Wells, se sont créées à l'arrivée de la SF anglo-saxonne des SFs distinctres dans chaque pays, entre lesquelles la communication a toujours été limitée. Ce que tu écris pour l'Europe et le Japon s'applique aussi en Amérique latine où les seules tentatives de liaisons inter-pays sont récentes et liées à Internet.Erion a écrit :C'est un peu normal, vu que Boris Vian a traduit Van Vogt. On ne va pas dire que tel auteur allemand de SF archaïque est génial si on l'a pas lu. Il se trouve, que la SF traduite dans les années 50 est.... américaine. Pas bulgare, pas moldave.bormandg a écrit :Pas de cette façon; mais sauf dans des cas très spécifiques, comme CE fil, le seul fait de ne citer QUE des auteurs anglo-saxons (avec, parfois, un ou deux français) constitue une façon de le faire.Erion a écrit :Qui dit ça ????????bormandg a écrit : Le public a bon dos: il prend ce qu'on lui offre, et comme on lui répète à cor et à cri qu'il n'y a pas de bonne SF autre qu'anglo-saxonne...
Tu as des exemples précis de personnalités du monde de la SF en France qui disent que la bonne SF est forcément anglo-saxonne ?
Et oui, les auteurs américains ont structuré le genre à partir de ces années-là, en Europe (et aussi au Japon, en passant).
La belle affaire ! On parle d'histoire de la SF en France, pas d'une uchronie où la SF bulgare aurait dominé le monde littéraire.