Sur la nécessité de se méfier des passés mythiques, je suis tout à fait d'accord. C'est ce que j'essaie de faire avec les pulps. (Oui, oui, je sais : ce n'est pas ce que tu voulais dire. Mais le propre des passés mythiques, c'est de sembler intouchables et sacrés et c'est justement le cas des pulps.)
Et sur les créateurs oppressés, je pense que ça dépend. Et que ça change au fil du temps. Pour se sentir oppressé, il faut d'abord avoir appartenu.
S'en réjouir, s'en lamenter, s'en foutre… On fait ce qu'on veut du moment qu'on sait où on est. Personnellement, je vois l'aile française à la fois classique – presque guindée par endroits –, complètement biscornue à d'autres, partiellement effondrée et reconstruite avec des matériaux de récup, fragile, obscure mais avec des fenêtres brillamment éclairées ici et là, souvent inutilement compliquée… L'important, c'est qu'elle permet d'accéder au corps central du bâtiment.Lensman a écrit :Déjà, il faut arriver à prouver que l'on a bien contribué à construire la maison en question, et ce n'est pas si évident... et même si on y parvient, il faut voir sous quel statut ça c'est déroulé (comme esclave, à coup de triques, ou comme architecte, ou comme artisan indépendant, etc.). puis décider s'il y a lieu de s'en réjouir, de s'en lamenter, ou de dire que, finalement, ce n'est pas si important...