Ah mais c'est très loin d'être le pire ! Je n'ai pas bcp de CD de lui, mais son dernier live est assez exceptionnel. Faut dire qu'il sait s'entourer (même si Jones, depuis son passage à la Star Ac, est tombé bien bas dans mon estime), et que musicalement ça sonne bien. Il y a toujours des tubes indémodables comme Envole-moi ou Né en 17 à Leidenstadt, dont les parles me donnent encore des frissons, et qui sont parfaitement d'actualité.OapTao a écrit :Quelqu'un a cité Jean-Jacques Goldman, tout de même![]()
(Bon, OK, c'est loin d'être le pire)
Les 20 Meilleurs Albums
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- jlavadou
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Salut,
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Patrice
Mais Young en a écrit plus d'un... mais ils sont plus agréables à entendre.Comment comparer Neil Young aux brûlots politiques de Public Enemy.
Héhé... là je voulais juste comparer la crasse à la crasse.Pitié ! Pas cet abruti ! Ludwig Von 88 je veux bien, voire même – éventuellement – Didier Super, mais ce nullard de Gogol.
A+
Patrice
- Eric
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Les sermons de Luther King étaient plus agréables à entendre que les diatribes de Malcolm X, mais les deux avaient leur utilité.Patrice a écrit :mais ils sont plus agréables à entendre.
C'est marrant parce que plein de gens rejettent le rap au prétexte que c'est un truc d'analphabètes décérébrés et d'handicapés de l'instrument de musique, mais si on remonte à la source on trouve James Brown et ses JB's avec des morceaux comme Funky Drummer ou Funky President et des artistes autodidactes comme les Last Poets, très engagés sur la cause noire et dans tout le courant de pensée afro-centriste (donc très loin d'analphabètes).
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Au niveau des textes (du texte seulement), il est difficile d’égaler la génération des Brassens, Brel, Ferre…
Par exemple faire mieux que ça,
http://fr.lyrics-copy.com/leo-ferre/la- ... la-mer.htm
ce sera très difficile – on touche le génie la!
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http://fr.lyrics-copy.com/leo-ferre/la- ... la-mer.htm
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- Eric
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Ben oui, mais après c'est comme en rock ou en folk (puisque Young a cartonné se race dans les deux). Y'a du bon, du moins bon et du mauvais.
En rock où je ne vais pas me lancer dans la très longue litanie des gros nazes. Idem en folk. Mais ça ne te viendrait pas à l'idée de mettre Ben Harper et Neil Young sur un pied d'égalité, et bien là c'est pareil.
Public Enemy n'est pas P.Diddy et Nas n'est pas Booba
Ecoute 911 Is A Joke, ou Fight The Power de Public Enemy, ou encore Insane In The Brain de Cypress Hill, ou Sure Shot des Beastie Boys, et ce sont de putain de bons morceaux, brillamment composés et exécutés. Tu aimes ou pas, mais c'est de la belle ouvrage.
Après, comme partout, tu as aussi du très mauvais en rap.
En rock où je ne vais pas me lancer dans la très longue litanie des gros nazes. Idem en folk. Mais ça ne te viendrait pas à l'idée de mettre Ben Harper et Neil Young sur un pied d'égalité, et bien là c'est pareil.
Public Enemy n'est pas P.Diddy et Nas n'est pas Booba
Ecoute 911 Is A Joke, ou Fight The Power de Public Enemy, ou encore Insane In The Brain de Cypress Hill, ou Sure Shot des Beastie Boys, et ce sont de putain de bons morceaux, brillamment composés et exécutés. Tu aimes ou pas, mais c'est de la belle ouvrage.
Après, comme partout, tu as aussi du très mauvais en rap.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Eric, j'ai mis un album de Public Ennemy dans mon top 20, donc ma question est vraiment à prendre au premier degré :
Est-ce que pour toi le rap en tant que mouvement musical, dans lequel une certaine reconnaissance sociale pouvait se faire, existe encore ?
En effet, je ne suis plus ce mouvement depuis de nombreuses années, mais ma dernière impression était quand même que le "rap" s'était divisé en deux catégories : les ultra-violents d'un côté et les ultra commerciaux de l'autre.
Et ni les uns ni les autres ne m'intéressaient plus que ça...
Est-ce que pour toi le rap en tant que mouvement musical, dans lequel une certaine reconnaissance sociale pouvait se faire, existe encore ?
En effet, je ne suis plus ce mouvement depuis de nombreuses années, mais ma dernière impression était quand même que le "rap" s'était divisé en deux catégories : les ultra-violents d'un côté et les ultra commerciaux de l'autre.
Et ni les uns ni les autres ne m'intéressaient plus que ça...
- Eric
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Bonne question. Je viens d'en discuter avec mon padawan qui vient d'entrer dans mon bureau, et qui est un spécialiste du rap, et on est d'accord pour dire que "plus vraiment".
En même temps, il vient de me dire que je suis old school (ce qui va faire plaisir à AK).
En même temps, il vient de me dire que je suis old school (ce qui va faire plaisir à AK).
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Vu mes revenus et mon mode de vie, bien sûr que, pour ma part, je suis petit-bourgeois. Prétendre le contraire serait hypocrite.Patrice a écrit :Je constate, tout de même, que du fait de l'absence complète de musiques dites "populaires" d'aujourd'hui, que si l'échantillon représenté ici est représentatif des lecteurs de SF, peut-on dire que ceux-ci sont essentiellement des "petits bourgeois"?![]()
Après, il s'agissait bien de dire quels sont nos vingt albums préférés. J'ai du Goldman dans ma discothèque, que j'écoute volontiers, et je ne change pas de station de radio quand Garou passe; mais je n'aime pas le r'n'b, cette espèce de funk light, et je connais trop mal le rap (ceci dit, Fear of a Black Planet est un album excellent). Quant à la prédominance de disques relativement anciens, il me semble que l'épreuve du temps joue un rôle dans la hiérarchie des plaisirs.

- Eric
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En dépit de l'élégance de la forumlation, tu viens de nous traîter de vieux, c'est ça, hein ?PierrePaul a écrit :Quant à la prédominance de disques relativement anciens, il me semble que l'épreuve du temps joue un rôle dans la hiérarchie des plaisirs. ;)
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Je ne me souviens plus qui écrivait (peut-être Gerard Klein) que les lecteurs de SF appartiendraient le plus souvent aux classes moyennes. Les Elites en liraient peu (trop peuple !) Les classes les plus pauvres n’en lisent pas non plus. Faut dire qu’ils ont d’autres préoccupations plus immédiates et que cela ne va pas en s’arrangeant.Vu mes revenus et mon mode de vie, bien sûr que, pour ma part, je suis petit-bourgeois. Prétendre le contraire serait hypocrite.
Maintenant, Je ne sais pas jusqu’ou, ces affirmations sont vérifiables ?
Et alors ? Est-ce parce qu'on est "vieux" qu'on doit s'enfermer dans une nostalgie passéiste et se fermer à l'écoute du monde ? Vous vous imaginez, dans une maison de retraite, en train de ressasser vos Neil Young et vos Beatles, tout comme nos (grands-)parents ressassent Piaf et Trénet (pour les meilleurs) ou "le ptit vin blanc qu'on boit sous les tonnelles" (pour les autres) ? Bon Dieu, j'ai + de 50 ans maintenant, et je suis encore capable de m'émouvoir comme un ado sur un truc nouveau sorti en 2006 ! (ex : le dernier album d'Archive, "Lights" excellentissime). Le temps ne fait rien à l'affaire : un bon album vous prend au tripes et vous met des étoiles dans la tête. Si c'est pas passé au bout de quinze jours ou de 20 écoutes, alors c'est que ça va durer.Eric a écrit :En dépit de l'élégance de la forumlation, tu viens de nous traîter de vieux, c'est ça, hein ?PierrePaul a écrit :Quant à la prédominance de disques relativement anciens, il me semble que l'épreuve du temps joue un rôle dans la hiérarchie des plaisirs.
À propos du rap, j'ai l'impression comme "Old School" Eric que le meilleur est dernière nous (à part Diams, peut-être, qui semble prendre la relève du rap "politique") : Cypress Hill, Public Enemy, Beastie Boys, OK... ou, en France, MC Solaar (au début), IAM, Akhenaton. Les Last Poets, je les ai entendus à la radio en... 1973. Sacrés précurseurs ! (et grosse claque pour moi)
Lecture en cours : Epicentre de C & R Belmas (Mélis SF)
- Eric
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Je pense que c'est, en partie, une question d'éducation de l'oreille. S'habituer à des sonorités nouvelles (les sons électroniques par exemple). Ça demande un effort que, passé un certain âge, on ne trouve plus nécessairement aussi primordial de fournir qu'à 20 balais.
Regarde, dans notre folle jeunesse, AC/DC était le summum du rock qui cogne, aujourd'hui, après 20 ou 25 années qui ont vu défiler Metallica, Slayer, Sepultura, Slipknot et Mastodon, c'est devenu un sympathique de boogie rock.
Et puis pour ceux qui gardent une oreille en alerte (et qui ont généralement une culture musicale assez exhaustive), il est parfois difficile de ne pas établir de comparaison avec ce qui s'est fait avant.
Dans les productions récentes, j'ai parfois du mal à dénicher le truc qui m'éclate vraiment. Entre les groupes emo de garçons coiffeurs genre Lost Prophets ou Fall Out Boy, les déceptions quand on regarde ce que font des groupes comme les Red Hot ou Audioslave, et les copycats garage anglais, j'ai du mal à trouver mon bonheur.
Le dernier truc qui m'ait vraiment éclaté, c'est ça*, Over and Over, est un tube redoutable, mais le reste est un peu plus faiblard, et ça a déjà quelques mois.
Et puis ça, parce qu'ils sont frappés pour de vrai.
Regarde, dans notre folle jeunesse, AC/DC était le summum du rock qui cogne, aujourd'hui, après 20 ou 25 années qui ont vu défiler Metallica, Slayer, Sepultura, Slipknot et Mastodon, c'est devenu un sympathique de boogie rock.
Et puis pour ceux qui gardent une oreille en alerte (et qui ont généralement une culture musicale assez exhaustive), il est parfois difficile de ne pas établir de comparaison avec ce qui s'est fait avant.
Dans les productions récentes, j'ai parfois du mal à dénicher le truc qui m'éclate vraiment. Entre les groupes emo de garçons coiffeurs genre Lost Prophets ou Fall Out Boy, les déceptions quand on regarde ce que font des groupes comme les Red Hot ou Audioslave, et les copycats garage anglais, j'ai du mal à trouver mon bonheur.
Le dernier truc qui m'ait vraiment éclaté, c'est ça*, Over and Over, est un tube redoutable, mais le reste est un peu plus faiblard, et ça a déjà quelques mois.
Et puis ça, parce qu'ils sont frappés pour de vrai.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.