The Armageddon Rag: la chronique d'Eric
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
The Armageddon Rag: la chronique d'Eric
Salut,
Deux petits rebonds concernant la chronique d'Eric sur The Armageddon Rag, le roman de George R. R. Martin.
D'accord sur la classification du livre: tu évoques dans ta chronique la SF. De plus, marge, le roman est classé "Genre: Fantastique", "Sous genre: Fantasy urbaine".
Voilà qui rejoint ce qu'on disait récemment sur un autre fil: le fantastique existe toujours, mais le nom fait ringard et donc on le déguise sous d'autres noms. Or, où sont les trolls et les lutins pour appeler ça de la Fantasy? Où sont les éléments SF. Le roman de Martin est un grand, très grand roman de FANTASTIQUE.
Deuxième remarque, tu dis que la fin est un peu faiblarde. J'avoue, je l'ai lu il y a longtemps, dans sa première édition française chez La Différence, mais il m'avait semblé que cette fin était justement un énorme montée en puissance, avec ce concert diabolique. J'étais franchement sous tension!
A+
Patrice
PS: tu as lu quelle traduction pour penser qu'il faudrait la refaire?
Deux petits rebonds concernant la chronique d'Eric sur The Armageddon Rag, le roman de George R. R. Martin.
D'accord sur la classification du livre: tu évoques dans ta chronique la SF. De plus, marge, le roman est classé "Genre: Fantastique", "Sous genre: Fantasy urbaine".
Voilà qui rejoint ce qu'on disait récemment sur un autre fil: le fantastique existe toujours, mais le nom fait ringard et donc on le déguise sous d'autres noms. Or, où sont les trolls et les lutins pour appeler ça de la Fantasy? Où sont les éléments SF. Le roman de Martin est un grand, très grand roman de FANTASTIQUE.
Deuxième remarque, tu dis que la fin est un peu faiblarde. J'avoue, je l'ai lu il y a longtemps, dans sa première édition française chez La Différence, mais il m'avait semblé que cette fin était justement un énorme montée en puissance, avec ce concert diabolique. J'étais franchement sous tension!
A+
Patrice
PS: tu as lu quelle traduction pour penser qu'il faudrait la refaire?
- Eric
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- Localisation : Paris
Alors je t'avoue, pour fantasy urbaine, fantastique ou thriller fantastique (il était étiqueté comme ça à la sortie), je m'en fous un peu.
J'ai mis fantasy urbaine parce que c'est clairement une transposition de l'imaginaire fantasy sur un contexte contemporain (et de fait les dragons et les hobbits sont sur les pochettes de disques). Maintenant, je ne battrai pas sur la classification parce ce que, franchement, ça ne m'intéresse pas beaucoup.
Pour la fin, et sans spoiler (d'autant qu'on parle effectivement d'une ressortie prochaine dans une nouvelle traduction - vous n'imaginez tout de même pas que je me suis fait chier à lire un roman en anglais pour faire joli), le twist est un peu téléphoné. Quant à l'épilogue, tout le monde dans la chambre d'hotel, bon... là c'est risible. Cela dit, je te le concède, la montée en puissance du concert est bien vue, bien qu'un peu émoussée par les descriptions des concerts précédents.
Mais vraiment, ce qui m'a le plus marqué dans ce roman, c'est la justesse des personnages. C'est d'ailleurs ce qui fait que la sauce prend si bien.
J'ai mis fantasy urbaine parce que c'est clairement une transposition de l'imaginaire fantasy sur un contexte contemporain (et de fait les dragons et les hobbits sont sur les pochettes de disques). Maintenant, je ne battrai pas sur la classification parce ce que, franchement, ça ne m'intéresse pas beaucoup.
Pour la fin, et sans spoiler (d'autant qu'on parle effectivement d'une ressortie prochaine dans une nouvelle traduction - vous n'imaginez tout de même pas que je me suis fait chier à lire un roman en anglais pour faire joli), le twist est un peu téléphoné. Quant à l'épilogue, tout le monde dans la chambre d'hotel, bon... là c'est risible. Cela dit, je te le concède, la montée en puissance du concert est bien vue, bien qu'un peu émoussée par les descriptions des concerts précédents.
Mais vraiment, ce qui m'a le plus marqué dans ce roman, c'est la justesse des personnages. C'est d'ailleurs ce qui fait que la sauce prend si bien.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Salut,

Mais tu n'as pas tout à fait répondu à ma question: en quoi l'ancienne traduction était mauvaise? Ca n'est pas une critique à ta critique, hein, juste une question.
A+
Patrice
C'est le moins qu'on puisse dire. C'est ce que certains auteurs russes auraient pu appeler "réalisme fantastique".Mais vraiment, ce qui m'a le plus marqué dans ce roman, c'est la justesse des personnages. C'est d'ailleurs ce qui fait que la sauce prend si bien.

Mais tu n'as pas tout à fait répondu à ma question: en quoi l'ancienne traduction était mauvaise? Ca n'est pas une critique à ta critique, hein, juste une question.
A+
Patrice
- Eric
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Discussion avec un professionnel qui m'a confié que le traducteur (Bonnefoy en l'occurence) avait pris de nombreuses libertés avec le texte anglais. N'ayant pas pu dénicher de version traduite, j'ai fait confiance à l'éditeur en question, qui préfèrerait certainement ne pas avoir à repayer une trad.
Ceux qui ont lu le Cryptonomicon en Français et en Anglais pourront corroborer que Bonnefoy pousse parfois un peu loin les limites du contextualisme.
Ceux qui ont lu le Cryptonomicon en Français et en Anglais pourront corroborer que Bonnefoy pousse parfois un peu loin les limites du contextualisme.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.