Comme si le feu n'avait pas assez d'huile.Nébal a écrit :Souvent, ce forum me fait penser à ça...
Le microcosme, les forums et la critique
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Mors Ultima Ratio
- Messages : 817
- Enregistré le : mar. juil. 27, 2010 11:52 am
- Localisation : Rosny sous Bois
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Bon, je n'ai pas beaucoup de temps alors je vais faire court.
J'imagine que j'ai déjà dû dire tout ça, mais il me semble bon de le rappeler.
Ce que j'attends d'une critique, c'est — entre autres choses — une mise en contexte. Qu'elle resitue le texte dans l'œuvre de l'auteur et dans l'évolution du genre, voire de la littérature dans son ensemble s'il y a lieu.
J'en attends aussi, corollaire indispensable à mon goût, des comparaisons. Pas des conneries genre « ce livre est meilleur que l'autre parce qu'il est mieux écrit », plutôt des mises en perspective, genre « voici un livre clairement vanvogtien dans son sens de la démesure » ou « l'influence de Bernard Werber et de ses Fourmis est évidente, quoique le présent livre mette en scène des cafards ».
Si le livre est original, ou traite d'une manière originale un thème classique, voire rebattu, j'ai envie de le lire dans la critique.
Là, je vais faire plaisir à tous ceux qui croient qu'un auteur ne peut s'exprimer sur un forum que pour flatter/gonfler/entretenir son ego. Je vais citer Pascal J. Thomas qui écrit — et a, je crois, été le seul à l'écrire — au sujet de Vélum : « on comprend que Roland C. Wagner ait pu reconnaître dans le livre son concept d'archétypes incarnés ».
Ben oui. Bien vu.
Deux auteurs qui ne se connaissent pas, ne se sont même pas lus mutuellement, ne parlent pas la même langue et vivent dans des pays différents ont développé deux concepts très proches à dix quinze ans d'intervalle. Ça, ça m'intéresse, et bien plus que tout le baratin sur la forme, l'écriture et tout ça, même s'il y aurait sans doute beaucoup de choses passionnantes à dire sur la notion de « roman cubiste », choses que je ne me souviens pas d'avoir lues.
C'est pourquoi je lis avec plaisir les critiques de PJT, même quand elles sont consacrés à des bouquins qui ne m'intéressent pas et que je n'ai aucune intention de lire. Parce qu'il y tisse des liens intertextuels (c'est bien comme ça qu'on dit ?). Je ne sais pas si c'est en rapport avec le fait que c'est un matheux, avec donc une jolie capacité d'abstraction, mais ses critiques me parlent, m'informent, m'instruisent et me procurent du plaisir — même quand il se paye sarcastiquement un de mes bouquins comme c'est déjà arrivé.
Allez donc les lire sur le site des Quarante-Deux, vous m'en direz des nouvelles.
Quand j'écrivais encore des critiques, j'essayais de faire un travail de ce genre lorsque j'avais la place, et je pense avoir parfois approché la réussite, notamment avec cette critique du premier roman d'Andreas Eschbach.
…
Maintenant, que des chroniqueurs, bloggeurs, appelez-les comme vous voudrez, prennent le parti de décrire et d'exprimer leurs impressions face à tel ou tel livre, ça ne me pose aucun problème. C'est juste une autre démarche, qui ne remplit sans doute pas tout à fait la même fonction.
Et là, je me demande brutalement si je ne suis pas en train d'évoquer le sujet expertise versus intelligence collective, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y réfléchir.
J'imagine que j'ai déjà dû dire tout ça, mais il me semble bon de le rappeler.
Ce que j'attends d'une critique, c'est — entre autres choses — une mise en contexte. Qu'elle resitue le texte dans l'œuvre de l'auteur et dans l'évolution du genre, voire de la littérature dans son ensemble s'il y a lieu.
J'en attends aussi, corollaire indispensable à mon goût, des comparaisons. Pas des conneries genre « ce livre est meilleur que l'autre parce qu'il est mieux écrit », plutôt des mises en perspective, genre « voici un livre clairement vanvogtien dans son sens de la démesure » ou « l'influence de Bernard Werber et de ses Fourmis est évidente, quoique le présent livre mette en scène des cafards ».
Si le livre est original, ou traite d'une manière originale un thème classique, voire rebattu, j'ai envie de le lire dans la critique.
Là, je vais faire plaisir à tous ceux qui croient qu'un auteur ne peut s'exprimer sur un forum que pour flatter/gonfler/entretenir son ego. Je vais citer Pascal J. Thomas qui écrit — et a, je crois, été le seul à l'écrire — au sujet de Vélum : « on comprend que Roland C. Wagner ait pu reconnaître dans le livre son concept d'archétypes incarnés ».
Ben oui. Bien vu.
Deux auteurs qui ne se connaissent pas, ne se sont même pas lus mutuellement, ne parlent pas la même langue et vivent dans des pays différents ont développé deux concepts très proches à dix quinze ans d'intervalle. Ça, ça m'intéresse, et bien plus que tout le baratin sur la forme, l'écriture et tout ça, même s'il y aurait sans doute beaucoup de choses passionnantes à dire sur la notion de « roman cubiste », choses que je ne me souviens pas d'avoir lues.
C'est pourquoi je lis avec plaisir les critiques de PJT, même quand elles sont consacrés à des bouquins qui ne m'intéressent pas et que je n'ai aucune intention de lire. Parce qu'il y tisse des liens intertextuels (c'est bien comme ça qu'on dit ?). Je ne sais pas si c'est en rapport avec le fait que c'est un matheux, avec donc une jolie capacité d'abstraction, mais ses critiques me parlent, m'informent, m'instruisent et me procurent du plaisir — même quand il se paye sarcastiquement un de mes bouquins comme c'est déjà arrivé.
Allez donc les lire sur le site des Quarante-Deux, vous m'en direz des nouvelles.
Quand j'écrivais encore des critiques, j'essayais de faire un travail de ce genre lorsque j'avais la place, et je pense avoir parfois approché la réussite, notamment avec cette critique du premier roman d'Andreas Eschbach.
…
Maintenant, que des chroniqueurs, bloggeurs, appelez-les comme vous voudrez, prennent le parti de décrire et d'exprimer leurs impressions face à tel ou tel livre, ça ne me pose aucun problème. C'est juste une autre démarche, qui ne remplit sans doute pas tout à fait la même fonction.
Et là, je me demande brutalement si je ne suis pas en train d'évoquer le sujet expertise versus intelligence collective, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y réfléchir.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
- dracosolis
- Messages : 7417
- Enregistré le : mar. févr. 07, 2006 8:08 pm
- Contact :
sauf que nonThomas Geha a écrit :Cela dit, tu pourrais lui rétorquer avec humour que ceux qui ont acheté Rosée de Feu sur Amazon ont également acheté le Bureau des Atrocités... Un partout.dracosolis a écrit :merci Xavier, justement j'avais besoin d'un exemple de ce qu'il ne faut pas faire pour n'être pas grossier et inutilement agressif.XavierMauméjean a écrit :Sur Amazon, ceux qui ont acheté Plaguers ont aussi acheté Purge.
ah, quand on joue avec les titres...
ça, c'est rester dans la cour de récré sous ses aspects les plus nocifs, c'est également ce que suggère Sylvaner : jouer au plus sarcastique, ça revient à ça.
Des gosses dans la cour de récré, la loi du verbe le plus haut, du plus fort, au lieu de celle de la civilité et de la civilisation
les mecs, faut sortir du collège ou n'en retenir que les aspects funs.
Bien sûr que si, c'est le cas, et si tu vas par là, mon ego a demandé une autorisation spéciale de la Commission Européenne à l'Environnement vu que je l'ai construit sur un site classé Seveso.XM a écrit :D'autant que l'on parle tout de même du prix Femina étranger. Moi qui voulais me réconcilier avec l'auteur. C'est dommage, Jeanne, parce que ceux qui ne te connaissent pas pourraient penser que tu as un ego démesuré, nécessitant un permis de construire. Or ce n'est évidemment pas le cas.
Et ?
ça t'autorise à foncer dedans ?
On est potes? Ou tu vas me faire le coup :
"Jeanne, je suis ton père !" ?
Tu as mission de m'éduquer ?
Tu as mission d'intimer au fandom "le moi est haïssable?"
Quant à la réconciliation, je ne vois pas que ce soit possible, l'insulte ayant été publique, les excuses, publiques* également, me semblent la base sine qua non, d'une telle réconciliation et apparemment * tu ne sembles pas prêt à envisager qu'elles soient nécessaires.
la situation est donc bloquée et tu es prié de ne plus tenter de me forcer la main en ce sens.
* mot clé.
Euh, "lol" ?dracosolis a écrit :sauf que non
ça, c'est rester dans la cour de récré sous ses aspects les plus nocifs, c'est également ce que suggère Sylvaner : jouer au plus sarcastique, ça revient à ça.
Des gosses dans la cour de récré, la loi du verbe le plus haut, du plus fort, au lieu de celle de la civilité et de la civilisation
les mecs, faut sortir du collège ou n'en retenir que les aspects funs.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Ce n'est pas une insinuation, mais une question.Nébal a écrit :C'est une insinuation méprisante.
Reformule, s'il te plait.
Je reformule : "Nébal, ne mettrais-tu pas un peu de mauvaise volonté ? Est-ce bien dans un esprit de dialogue que tu interviens dans ce fil ?"
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
Bof...
J'admire juste le bal des hypocrites (à l'ego fragile) (mais qui n'ont semble-t-il pas besoin de critiques négatives pour se foutre sur la gueule) (dans quelque chose qui ressemble étrangement à un bac à sable).
J'admire juste le bal des hypocrites (à l'ego fragile) (mais qui n'ont semble-t-il pas besoin de critiques négatives pour se foutre sur la gueule) (dans quelque chose qui ressemble étrangement à un bac à sable).
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
C'est un bac à sable : "Du fond de la salle (pour parler d'autre chose)".Nébal a écrit :Bof...
J'admire juste le bal des hypocrites (à l'ego fragile) (mais qui n'ont semble-t-il pas besoin de critiques négatives pour se foutre sur la gueule) (dans quelque chose qui ressemble étrangement à un bac à sable).
Je comprends que tu n'aies pas envie d'intervenir sérieusement. Je trouve simplement un peu dommage d'ajouter à cette empoignade, alors que tu aurais bien plus à dire que des sarcasmes. Pas de jugement de ma part, cela dit. On est dans la cour de récré, là.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
- dracosolis
- Messages : 7417
- Enregistré le : mar. févr. 07, 2006 8:08 pm
- Contact :
-
- Messages : 332
- Enregistré le : jeu. févr. 11, 2010 9:44 pm