farfelus = évocateurs ?^^Lensman a écrit :Bon, à part ça, j'ai juste donné mon avis sur ce roman, en essayant d'argumenter à ma façon...
Je ne pensais pas que cela génèrerait autant de commentaires farfelus ! (Cela dit, on aime bien aussi, ça fait rigoler...)
Maintenant, s'il y a d'autres approches...
Oncle Joe
Narcogenèse d'Anne Fakhouri
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C'est ça !dracosolis a écrit :farfelus = évocateurs ?^^Lensman a écrit :Bon, à part ça, j'ai juste donné mon avis sur ce roman, en essayant d'argumenter à ma façon...
Je ne pensais pas que cela génèrerait autant de commentaires farfelus ! (Cela dit, on aime bien aussi, ça fait rigoler...)
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Connaissant depuis hier l'identité de Kibu, j'ai donc appris également que son avis sur narcogénèse a déjà fait l'objet d'un article dans une revue papier bien connue du milieu, sans compter ses interventions dans divers forum, dont celui-ci, j'estime finalement que mon blog n'a pas à relayer ce qui commence à ressembler à de l'acharnement...
Les goûts et les couleurs...
Perso, j'ai beaucoup aimé ce roman(*), mais je conçois fort bien que l'on n'aime pas ce genre de texte. Cela dit, n'étant pas un critique de métier, je ne me sens pas de rédiger(**) des critiques négatives pour dire qu'un livre ne m'a pas du tout plu, sauf éventuellement (et très peu) cas de truc vraiment immonde, juste pour rappeler à l'éditeur qu'il a tout de même un métier...
(*) J'aurais eu d'autres choses à dire, en plus, mais ça aurait trop dilué. Je me suis notamment mis à réfléchir (bon, OK... pas tant que ça...) davantage sur toute cette évolution, véritablement considérable, de la littérature fantastique, depuis la vieille époque de Jean Ray (si, si, certains anciens sont toujours sur cette délicieuse longueur d'onde bien fanée mais toujours consommable, avec du thé, pardon, du café...), dynamitée depuis bien longtemps par les tendances à la Stephen King, disons, et le déferlement cinématographique et télévisuel (vraiment gigantesque: regardez Medium, par exemple, qui est une série fantastique TRES énervante MAIS de grande qualité, que l'on peut détester, mais...). Cette banalisation furieuse de l'exceptionnel et de l'étrange dans les productions fictionnelles complique considérablement le travail de l'écrivain fantastique d'aujourd'hui, qui doit de toute force mettre en place plusieurs strates de de lecture possibles (horizontales et transversales, si j'ose dire) pour capturer et captiver le lecteur blasé. Cela m'a semblé réussi dans Narcogenèse, en tout cas, j'ai bien marché. Sans doute aussi une "plume" personnelle de l'auteur (pas celle du laborantin) que, en tant que non véritable critique, j'aurais davantage de difficulté à décrire, à supposer que ce soit faisable.
(**) Je ne parle pas, bien sûr, des avis échangés à la cantonade avec les cop(a)in(e)s, du genre, "T'as pu lire ce truc?? Quel courage !", 'Non, ça m'est tombé des mains !", "Quelle purge !", " De toute façon, j'aime pas le space opera urbain, alors...", "Ah! Ah! l'auteur est sarkosiste et est une maîtresse de Gilles D., comment veux-tu que ce soit bon !", "Les trois premières pages, ça va, mais après !", etc, dont je suis friand, comme tout le monde...
Oncle Joe du matin déjà avancé et contaminé par le courant "notiste" jiadebatesque.
Perso, j'ai beaucoup aimé ce roman(*), mais je conçois fort bien que l'on n'aime pas ce genre de texte. Cela dit, n'étant pas un critique de métier, je ne me sens pas de rédiger(**) des critiques négatives pour dire qu'un livre ne m'a pas du tout plu, sauf éventuellement (et très peu) cas de truc vraiment immonde, juste pour rappeler à l'éditeur qu'il a tout de même un métier...
(*) J'aurais eu d'autres choses à dire, en plus, mais ça aurait trop dilué. Je me suis notamment mis à réfléchir (bon, OK... pas tant que ça...) davantage sur toute cette évolution, véritablement considérable, de la littérature fantastique, depuis la vieille époque de Jean Ray (si, si, certains anciens sont toujours sur cette délicieuse longueur d'onde bien fanée mais toujours consommable, avec du thé, pardon, du café...), dynamitée depuis bien longtemps par les tendances à la Stephen King, disons, et le déferlement cinématographique et télévisuel (vraiment gigantesque: regardez Medium, par exemple, qui est une série fantastique TRES énervante MAIS de grande qualité, que l'on peut détester, mais...). Cette banalisation furieuse de l'exceptionnel et de l'étrange dans les productions fictionnelles complique considérablement le travail de l'écrivain fantastique d'aujourd'hui, qui doit de toute force mettre en place plusieurs strates de de lecture possibles (horizontales et transversales, si j'ose dire) pour capturer et captiver le lecteur blasé. Cela m'a semblé réussi dans Narcogenèse, en tout cas, j'ai bien marché. Sans doute aussi une "plume" personnelle de l'auteur (pas celle du laborantin) que, en tant que non véritable critique, j'aurais davantage de difficulté à décrire, à supposer que ce soit faisable.
(**) Je ne parle pas, bien sûr, des avis échangés à la cantonade avec les cop(a)in(e)s, du genre, "T'as pu lire ce truc?? Quel courage !", 'Non, ça m'est tombé des mains !", "Quelle purge !", " De toute façon, j'aime pas le space opera urbain, alors...", "Ah! Ah! l'auteur est sarkosiste et est une maîtresse de Gilles D., comment veux-tu que ce soit bon !", "Les trois premières pages, ça va, mais après !", etc, dont je suis friand, comme tout le monde...
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Sur ce livre et sur un autre livre d'un autre auteur lu récemment et duquel je ne ferai pas la critique pour ne pas exprimer les remarques de ce type, je suis en train de me poser des questions sur mes capacités de lecteur: là où d'aucuns voient un approfondissement travaillé riche d'idées nouvelles, je crois voir le traitement correct, mais sans réelle nouveauté, d'un thème déjà largement traité, la réapparition d'idées déjà vues, parfois dispersées, dans d'autres oeuvres. Cela serait un défaut classique des premiers romans, mais Anne m'a appris que je m'étais trompé en croyant que Narcogenèse serait dans cette catégorie. Du coup, je me demande si, quand je reproche à certains de voir dans un livre des qualités* qu'ils désirent y trouver, je ne fais pas la même chose. Pas toujours dans le même sens, mais souvent dans le sens négatif. A tort dans les deux cas.
* qualités au sens général: positives ou négatives.


* qualités au sens général: positives ou négatives.


"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
... ce qui est bizarre, c'est que tu te le demandes: tout le monde fait comme ça !!!bormandg a écrit : Du coup, je me demande si, quand je reproche à certains de voir dans un livre des qualités* qu'ils désirent y trouver, je ne fais pas la même chose. Pas toujours dans le même sens, mais souvent dans le sens négatif. A tort dans les deux cas.![]()
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Ben oui, c'est bien ce que m'a fait penser ta critique. N'empêche que quand je fais une recension, j'ai envie de parler de ce qui est dans le livre, pas de ce que j'y ajoute inconsciamment.Lensman a écrit :... ce qui est bizarre, c'est que tu te le demandes: tout le monde fait comme ça !!!bormandg a écrit : Du coup, je me demande si, quand je reproche à certains de voir dans un livre des qualités* qu'ils désirent y trouver, je ne fais pas la même chose. Pas toujours dans le même sens, mais souvent dans le sens négatif. A tort dans les deux cas.![]()
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Comme écrit le poutouneur: Je compte pour UN. Comme n'importe qui.dracosolis a écrit :Georges n'est pas tout le monde

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Ne confondons pas ce qui EST dans le livre et semble grosso modo objectivement descriptible (je peux détailler davantage et justifier tout ce que je dis avoir vu dans le livre que j'ai analysé), et ce qui m'a PLU dans le livre, où là, effectivement, je ne vois pas comment je pourrais (ni quelqu'un d'autre) exprimer les raisons profondes et inconscientes (s'il y en a...) de cette impression de satisfaction !bormandg a écrit :Ben oui, c'est bien ce que m'a fait penser ta critique. N'empêche que quand je fais une recension, j'ai envie de parler de ce qui est dans le livre, pas de ce que j'y ajoute inconsciemment.Lensman a écrit :... ce qui est bizarre, c'est que tu te le demandes: tout le monde fait comme ça !!!bormandg a écrit : Du coup, je me demande si, quand je reproche à certains de voir dans un livre des qualités* qu'ils désirent y trouver, je ne fais pas la même chose. Pas toujours dans le même sens, mais souvent dans le sens négatif. A tort dans les deux cas.![]()
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Mais évidemment, dans les critiques, on a tendance à mêler les deux ! Tu vas dire, par exemple: "L'auteur fait allusion à ceci, et c'est une excellent idée" ou "l'auteur fait allusion à ceci, et ça ne marche pas". La mise en abîme du pourquoi "profond" de "c'est une bonne idée" ou du "ça ne marche pas" ne mènera pas forcément bien loin... même en tant que mise en abîme. On ne peut pas vraiment accéder à ces niveaux (à supposer qu'ils existent). A moment donné, c'est l'empathie avec le critique qui va jouer, et non plus l'analyse (je t'accorde bien sûr qu'il est intéressant d'aller le plus profond possible).
A part quand on fait de l'analyse littéraire à des fins professionnelles (université, enseignement), je ne vois pas trop l'intérêt d'infliger au lecteur un décorticage détaillé, si c'est pour dire à la fin que, tout bien pesé, on n'a pas aimé.
Encore un fois, le critique s'adresse à ceux qui ont une sensibilité proche de la sienne, et ça ne peut se percevoir qu'après avoir assez longtemps comparé ses impressions à celles du critique, à propos d'autres oeuvres, à d'autres occasions (discussions)...
Par exemple, dans le concret, je prends le risque (guère dangereux, car c'est un garçon sympa...) de conseiller Narcogenèse à Soslan, parce que j'ai l'impression, à lire ses propres critiques, ses discussions sur le Forum, etc., que d'une part, les thématiques et motifs abordés vont l'intéresser (ça, c'est relativement facile à déterminer, encore que...) et que, au vu de sa sensibilité propre, il y a des chance que ça le touche (mais là, je suis évidemment beaucoup moins assuré). On n'est pas dans la science exacte, c'est le moins que l'on puisse dire. Et fort heureusement !
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ça n'impliquait en rien ta VALEUR choubormandg a écrit :Comme écrit le poutouneur: Je compte pour UN. Comme n'importe qui.dracosolis a écrit :Georges n'est pas tout le monde
mais une forme perso d'unicité^^
Modifié en dernier par dracosolis le mer. oct. 05, 2011 3:10 pm, modifié 1 fois.
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C'est vrai que je sors souvent des courbes de Gauss et des intervalles de confiance à 99%.dracosolis a écrit :ça n'impliquait en rien ta VALEUR choubormandg a écrit :Comme écrit le poutouneur: Je compte pour UN. Comme n'importe qui.dracosolis a écrit :Georges n'est pas tout le monde
mais une forme perso d'uncité^^


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