"Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
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"Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
Un ami qui restera anonyme pour des raisons évidentes de confidentialité a émis cet avis sur une des (40, si j'ai bien compris) uchronies réunies dans cet ouvrage:
http://www.cultura.com/livre/litt%C3%A9 ... 522717.prd
Voici son avis:
[…] Grand amateur d’histoire, comme certains d’entre vous le savent, j’ai commencé cette lecture d’uchronies diverses avec beaucoup d’a priori.
Les auteurs ont fort bien évité le piège majeur qui aurait consisté à montrer un Napoléon triomphant après Waterloo, tout comme ils se sont bien gardé de présenter une France victorieuse après l’échec de l’offensive allemande de mai 1940. C’est bien la, que se situe la zone d’ombre de leur tentative de refaire l’histoire et je vais donc me permettre quelques remarques sur cette œuvre remarquable.
Que Napoléon ait pu gagner à Waterloo, rien de surprenant; lui même attribuait cet échec à un suite de malchances frisant l’incroyable. Je suis bien de son avis, sa victoire était prévisible et probable mais, à la guerre rien n’est jamais certain et Napoléon a bénéficié d’une chance rare en bien d’autres occasions. Il n’y a pas lieu de s’étonner de ce revers de fortune. Par contre et même si les auteurs lui font enlever louis XVIII, comme le fut le Duc d’Enghien, il demeure que la France était épuisée, son commandement militaire à refondre et que les alliés excédés de l’Empire savaient à présent que l’on pouvait vaincre l’empereur et disposaient de réserves énormes. Une victoire à waterloo aurait , en uchronie, entrainé un désastre ultérieur allant jusqu’a un certain démembrement de la France (évité en 1814) surtout sans l’élément temporisateur qu’avait constitué Louis XVIII vis à vis des monarchies européennes. Quant au sort du pays, je rappelle que les solutions de rechanges ne manquaient pas à commencer par Bernadotte, tout près en 1814 à abandonner son trône suédois pour devenir dictateur en France. Et n’oublions pas le caractère joueur de l’empereur, incorrigible sur ce point, qui lui avait déjà fait faire la seule erreur militaire que l’un des deux plus grands experts en stratégie du siècle, Jomini, lui reprochait à savoir l’armistice de 1814 destinée à refaire ses forces et à ne rien concéder aux alliés.
Ce qui précède vaut pour mai 1940. il est exact que le succès hitlérien est une aberration due à des insuffisances et la encore une malchance rare, mais l’armée française demandait deux ans pour être modernisée et équipée convenablement. C’est d’ailleurs ce qu’avait estimé Gamelin. La défaite aurait suivi ultérieurement et l’union franco anglaise aurait conduit Hitler à poursuivre la guerre en Afrique du nord malgré l’opposition sournoise de Franco; et les erreurs commises pendant la bataille de Londres n’auraient peut être pas été faites dans ce nouveau contexte. En fait, la défaite alliée de juin 40 à endormi d’une certaine façon Hitler, jusqu’a ce qu’il commette l’erreur suprême d’attaquer la Russie avant d’être libéré de la menace constituée par la guerre à l’ouest et qu’il mondialise le conflit en la déclarant aux USA, sans obligations de sa part, en décembre 1941. Ce risque lui était parfaitement connu et il l’avait évoqué déjà dans “Mein Kampf”.
Hitler, bloqué provisoirement en mai 40, se serait peut être sorti victorieux de cette guerre et serait décédé de vieillesse depuis cette date laissant des successeurs aussi imprévisibles que l’ont été ceux de Staline. Voila ce qui pourrait faire l’objet d’une autre belle uchronie.
En résumé, un livre à un prix abordable et un excellent travail.
Je n'ai pas encore lu pour ma part ce livre d'uchronistoire, mais ça viendra.
Oncle Joe
http://www.cultura.com/livre/litt%C3%A9 ... 522717.prd
Voici son avis:
[…] Grand amateur d’histoire, comme certains d’entre vous le savent, j’ai commencé cette lecture d’uchronies diverses avec beaucoup d’a priori.
Les auteurs ont fort bien évité le piège majeur qui aurait consisté à montrer un Napoléon triomphant après Waterloo, tout comme ils se sont bien gardé de présenter une France victorieuse après l’échec de l’offensive allemande de mai 1940. C’est bien la, que se situe la zone d’ombre de leur tentative de refaire l’histoire et je vais donc me permettre quelques remarques sur cette œuvre remarquable.
Que Napoléon ait pu gagner à Waterloo, rien de surprenant; lui même attribuait cet échec à un suite de malchances frisant l’incroyable. Je suis bien de son avis, sa victoire était prévisible et probable mais, à la guerre rien n’est jamais certain et Napoléon a bénéficié d’une chance rare en bien d’autres occasions. Il n’y a pas lieu de s’étonner de ce revers de fortune. Par contre et même si les auteurs lui font enlever louis XVIII, comme le fut le Duc d’Enghien, il demeure que la France était épuisée, son commandement militaire à refondre et que les alliés excédés de l’Empire savaient à présent que l’on pouvait vaincre l’empereur et disposaient de réserves énormes. Une victoire à waterloo aurait , en uchronie, entrainé un désastre ultérieur allant jusqu’a un certain démembrement de la France (évité en 1814) surtout sans l’élément temporisateur qu’avait constitué Louis XVIII vis à vis des monarchies européennes. Quant au sort du pays, je rappelle que les solutions de rechanges ne manquaient pas à commencer par Bernadotte, tout près en 1814 à abandonner son trône suédois pour devenir dictateur en France. Et n’oublions pas le caractère joueur de l’empereur, incorrigible sur ce point, qui lui avait déjà fait faire la seule erreur militaire que l’un des deux plus grands experts en stratégie du siècle, Jomini, lui reprochait à savoir l’armistice de 1814 destinée à refaire ses forces et à ne rien concéder aux alliés.
Ce qui précède vaut pour mai 1940. il est exact que le succès hitlérien est une aberration due à des insuffisances et la encore une malchance rare, mais l’armée française demandait deux ans pour être modernisée et équipée convenablement. C’est d’ailleurs ce qu’avait estimé Gamelin. La défaite aurait suivi ultérieurement et l’union franco anglaise aurait conduit Hitler à poursuivre la guerre en Afrique du nord malgré l’opposition sournoise de Franco; et les erreurs commises pendant la bataille de Londres n’auraient peut être pas été faites dans ce nouveau contexte. En fait, la défaite alliée de juin 40 à endormi d’une certaine façon Hitler, jusqu’a ce qu’il commette l’erreur suprême d’attaquer la Russie avant d’être libéré de la menace constituée par la guerre à l’ouest et qu’il mondialise le conflit en la déclarant aux USA, sans obligations de sa part, en décembre 1941. Ce risque lui était parfaitement connu et il l’avait évoqué déjà dans “Mein Kampf”.
Hitler, bloqué provisoirement en mai 40, se serait peut être sorti victorieux de cette guerre et serait décédé de vieillesse depuis cette date laissant des successeurs aussi imprévisibles que l’ont été ceux de Staline. Voila ce qui pourrait faire l’objet d’une autre belle uchronie.
En résumé, un livre à un prix abordable et un excellent travail.
Je n'ai pas encore lu pour ma part ce livre d'uchronistoire, mais ça viendra.
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- bormandg
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Re: "Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
Prétendre contester une uchronie surla possibilité des évolutions imaginées est totalement stupide si on prend l'uchronie comme un jeu littéraire. Bien sûr il y a la question de la vraisemblance, de parvenir à convaincre le lecteur que l'enchaînement proposé est plausible moyennant un minimum de suspension d'incrédulité (indispensable à partir du moment où on présente une histoire non réalisée); de là à faire une discussion pseudo-scientifique sur la probabilité d'occurence de cette uchronie... C'est envisageable dans un enseignement scholastique de l'histoire. Pas ailleurs que dans une Sorbonne d'un monde qui n'aurait pas connu Descartes.Lensman a écrit :Un ami qui restera anonyme pour des raisons évidentes de confidentialité a émis cet avis sur une des (40, si j'ai bien compris) uchronies réunies dans cet ouvrage:
http://www.cultura.com/livre/litt%C3%A9 ... 522717.prd
Voici son avis:
[…] Grand amateur d’histoire, comme certains d’entre vous le savent, j’ai commencé cette lecture d’uchronies diverses avec beaucoup d’a priori.
Les auteurs ont fort bien évité le piège majeur qui aurait consisté à montrer un Napoléon triomphant après Waterloo, tout comme ils se sont bien gardé de présenter une France victorieuse après l’échec de l’offensive allemande de mai 1940. C’est bien la, que se situe la zone d’ombre de leur tentative de refaire l’histoire et je vais donc me permettre quelques remarques sur cette œuvre remarquable.
Que Napoléon ait pu gagner à Waterloo, rien de surprenant; lui même attribuait cet échec à un suite de malchances frisant l’incroyable. Je suis bien de son avis, sa victoire était prévisible et probable mais, à la guerre rien n’est jamais certain et Napoléon a bénéficié d’une chance rare en bien d’autres occasions. Il n’y a pas lieu de s’étonner de ce revers de fortune. Par contre et même si les auteurs lui font enlever louis XVIII, comme le fut le Duc d’Enghien, il demeure que la France était épuisée, son commandement militaire à refondre et que les alliés excédés de l’Empire savaient à présent que l’on pouvait vaincre l’empereur et disposaient de réserves énormes. Une victoire à waterloo aurait , en uchronie, entrainé un désastre ultérieur allant jusqu’a un certain démembrement de la France (évité en 1814) surtout sans l’élément temporisateur qu’avait constitué Louis XVIII vis à vis des monarchies européennes. Quant au sort du pays, je rappelle que les solutions de rechanges ne manquaient pas à commencer par Bernadotte, tout près en 1814 à abandonner son trône suédois pour devenir dictateur en France. Et n’oublions pas le caractère joueur de l’empereur, incorrigible sur ce point, qui lui avait déjà fait faire la seule erreur militaire que l’un des deux plus grands experts en stratégie du siècle, Jomini, lui reprochait à savoir l’armistice de 1814 destinée à refaire ses forces et à ne rien concéder aux alliés.
Ce qui précède vaut pour mai 1940. il est exact que le succès hitlérien est une aberration due à des insuffisances et la encore une malchance rare, mais l’armée française demandait deux ans pour être modernisée et équipée convenablement. C’est d’ailleurs ce qu’avait estimé Gamelin. La défaite aurait suivi ultérieurement et l’union franco anglaise aurait conduit Hitler à poursuivre la guerre en Afrique du nord malgré l’opposition sournoise de Franco; et les erreurs commises pendant la bataille de Londres n’auraient peut être pas été faites dans ce nouveau contexte. En fait, la défaite alliée de juin 40 à endormi d’une certaine façon Hitler, jusqu’a ce qu’il commette l’erreur suprême d’attaquer la Russie avant d’être libéré de la menace constituée par la guerre à l’ouest et qu’il mondialise le conflit en la déclarant aux USA, sans obligations de sa part, en décembre 1941. Ce risque lui était parfaitement connu et il l’avait évoqué déjà dans “Mein Kampf”.
Hitler, bloqué provisoirement en mai 40, se serait peut être sorti victorieux de cette guerre et serait décédé de vieillesse depuis cette date laissant des successeurs aussi imprévisibles que l’ont été ceux de Staline. Voila ce qui pourrait faire l’objet d’une autre belle uchronie.
En résumé, un livre à un prix abordable et un excellent travail.
Je n'ai pas encore lu pour ma part ce livre d'uchronistoire, mais ça viendra.
Oncle Joe

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: "Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
Sur le principe, je suis assez d'accord avec tes remarques.bormandg a écrit : Prétendre contester une uchronie surla possibilité des évolutions imaginées est totalement stupide si on prend l'uchronie comme un jeu littéraire. Bien sûr il y a la question de la vraisemblance, de parvenir à convaincre le lecteur que l'enchaînement proposé est plausible moyennant un minimum de suspension d'incrédulité (indispensable à partir du moment où on présente une histoire non réalisée); de là à faire une discussion pseudo-scientifique sur la probabilité d'occurence de cette uchronie... C'est envisageable dans un enseignement scholastique de l'histoire. Pas ailleurs que dans une Sorbonne d'un monde qui n'aurait pas connu Descartes.
Cependant, si on prend le cas (bateau) de Napoléon et Waterloo, on peut se dire que ce dernier comptait gagner la bataille et imaginait, d'une certaine manière, ce qu'il ferait ensuite, en fonction de ce qu'il croyait être ses capacités. Ce ne serait pas inintéressant, pour l'historien, d'exposer ces projections (le faire sous le forme d'uchronie "non romancée" se discute, certes!!!). Et pour le romancier, il pourrait par exemple s'amuser à se mettre dans la tête de Napoléon et imaginer la "suite"...
Bref, je ne vois pas l'exercice de l'uchronie "sérieuse" ou "romancée" comme un exercice scientifique (qui le voit vraiment comme ça?), ni même pseudo-scientifique (car les pseudo-scientifiques pensent faire de la science), mais comme un jeu de l'esprit à base historique (ce qui est tout différent), ou un motif littéraire, avec des variantes.
Bon, les choses changeront (changent? ont changé ?) quand on utilisera (si on a utilisé? si on utilise?) une machine à voyager dans le temps, ce qui permettra de changer les points de divergence et de constater, de visu, les conséquences dans les univers divergents suscités, pour juger de la valeur des uchronies du point de vue de la science historique.
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. oct. 07, 2011 8:18 am, modifié 1 fois.
- bormandg
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Re: "Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
Le jour où l'étude des divergences deviendra un sujet expérimental, ce sera fini pour l'uchronie littéraire.Lensman a écrit :Sur le principe, je suis assez d'accord avec tes remarques.bormandg a écrit : Prétendre contester une uchronie surla possibilité des évolutions imaginées est totalement stupide si on prend l'uchronie comme un jeu littéraire. Bien sûr il y a la question de la vraisemblance, de parvenir à convaincre le lecteur que l'enchaînement proposé est plausible moyennant un minimum de suspension d'incrédulité (indispensable à partir du moment où on présente une histoire non réalisée); de là à faire une discussion pseudo-scientifique sur la probabilité d'occurence de cette uchronie... C'est envisageable dans un enseignement scholastique de l'histoire. Pas ailleurs que dans une Sorbonne d'un monde qui n'aurait pas connu Descartes.
Cependant, si on prend le cas (bateau) de Napoléon et Waterloo, on peut se dire que ce dernier comptait gagner la bataille et imaginait, d'une certaine manière, ce qu'il ferait ensuite, en fonction de ce qu'il croyait être ses capacités. Ce ne serait pas inintéressant, pour l'historien, d'exposer ces projections (le faire sous le forme d'uchronie "non romancée" se discute, certes!!!). Et pour le romancier, il pourrait par exemple s'amuser à se mettre dans la tête de Napoléon et imaginer la "suite"...
Bref, je ne vois pas l'exercice de l'uchronie "sérieuse" ou "romancée" comme un exercice scientifique (qui le voit vraiment comme ça?), ni même pseudo-scientifique (car les pseudo-scientifiques pensent faire de la science), mais comme un jeu de l'esprit à bas historique (ce qui est tout différent), ou un motif littéraire, avec des variantes.
Bon, les choses changeront (changent? ont changé ?) quand on utilisera (si on a utilisé? si on utilise?) une machine à voyager dans le temps, ce qui permettra de changer les points de divergence et de constater, de visu, les conséquences dans les univers divergents suscités, pour juger de la valeur des uchronies du point de vue de la science historique.
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- dracosolis
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Re: "Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
Au contraire ! Les romans qui décriront des uchronies qui n'arrivent à se produire réellement dans aucun univers divergent auront une qualité particulière de "fiction vraie". On ne pourra pas accuser leurs auteurs de se contenter de copier une réalité...bormandg a écrit : Le jour où l'étude des divergences deviendra un sujet expérimental, ce sera fini pour l'uchronie littéraire.
Il y aura même de passionnants procès en plagiat de réalité, quand on découvrira un univers divergent correspondant à une uchronie prétendument de "fiction vraie".
L'exercice réussi de "fiction vraie" sera délicat: il faudra, d'une part, que cela semble vraisemblable au lecteur (tout l'art est là...), tout en ne correspondant à la réalité d'aucun véritable univers...
La critique littéraire demandera une compétence technique à faire pâlir nos critiques actuels les plus exigeants...
Vivement demain ( (A moins que tout cela n'ait DEJA commencé...)
Oncle Joe
- dracosolis
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Re: "Et si..." de Luc Mary et Philippe Valode
ben voilà = autobiographieLensman a écrit :Au contraire ! Les romans qui décriront des uchronies qui n'arrivent à se produire réellement dans aucun univers divergent auront une qualité particulière de "fiction vraie". On ne pourra pas accuser leurs auteurs de se contenter de copier une réalité...bormandg a écrit : Le jour où l'étude des divergences deviendra un sujet expérimental, ce sera fini pour l'uchronie littéraire.
Il y aura même de passionnants procès en plagiat de réalité, quand on découvrira un univers divergent correspondant à une uchronie prétendument de "fiction vraie".
L'exercice réussi de "fiction vraie" sera délicat: il faudra, d'une part, que cela semble vraisemblable au lecteur (tout l'art est là...), tout en ne correspondant à la réalité d'aucun véritable univers...
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ce sera le retour de "mon nombril au café de flore"
yeurk
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D'une certaine manière, l'idée d'univers parallèles réalisant les fictions littéraires est déjà dans je ne sais plus quel Simak, et dans Number of the beast de Heinlein; pourquoi se limiter aux uchronies?Eons a écrit :Tonton, tu tiens un sujet de roman, là !
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
je crois que le sujet qu'Eons serait prêt à éditer c'est :bormandg a écrit :D'une certaine manière, l'idée d'univers parallèles réalisant les fictions littéraires est déjà dans je ne sais plus quel Simak, et dans Number of the beast de Heinlein; pourquoi se limiter aux uchronies?Eons a écrit :Tonton, tu tiens un sujet de roman, là !
Il y aura même de passionnants procès en plagiat de réalité, quand on découvrira un univers divergent correspondant à une uchronie prétendument de "fiction vraie".
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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- bormandg
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Sauf que là, j'imagine une nouvelle, pas un roman. Et je ne suis pas tout à fait sûr que cela n'ait pas déjà été fait.MF a écrit :je crois que le sujet qu'Eons serait prêt à éditer c'est :bormandg a écrit :D'une certaine manière, l'idée d'univers parallèles réalisant les fictions littéraires est déjà dans je ne sais plus quel Simak, et dans Number of the beast de Heinlein; pourquoi se limiter aux uchronies?Eons a écrit :Tonton, tu tiens un sujet de roman, là !Il y aura même de passionnants procès en plagiat de réalité, quand on découvrira un univers divergent correspondant à une uchronie prétendument de "fiction vraie".
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- Jacques Ah !
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Ça me rappelle une série de la Marvel Comics Group des années 80 qui se nommait "What if..." et les aventures des héros dans des futurs alternatifs (ex : Conan dans le New York des années 80) était passionnantes. ludwig van. 

Artiste polymorphe, écrivain et président d'un Groupe d'Entraide Mutuel : le Social Art Postal Club de Choisy-le-Roi. Site : http://jacquesabeasis.e-monsite.com ;