Est-on entré dans l'ère cyberpunk ?
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- bormandg
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Ce serait au contraire malheureux que je n'inclue pas cette forme de destruction de la société dans le phénomène général.Nébal a écrit :Oh putain...
bormandg ne parle pas de ça, et c'est heureux.
Quand j'applique le crédo "néo-libéral" aux cités, c'est pourtant exactement ça que j'obtiens.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- dracosolis
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- bormandg
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Pour ma part, je trouve qu'il décrit exactement ce problème. Parfois en insistant davantage sur le côté informatique, mais souvent en traitant essentiellement de la nouvelle "Guerre de Cent ans" entre les Grandes Compagnies qui ont, simplement, changé de références (autrefois d'abord militaires, mais attachées aux pillages; aujourd'hui financières, mais prètes à envisager une action paramilitaire par des milices de "protection")...Hoêl a écrit :Et le cyberpunk dans tout ça... il est où ?

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Par exemple, dans JOHNNY MNEMONIC, tu trouves un espèce de gang tribal qui récupère et recycle le matos hi-tech obsolète, tout en vivant dans un cadre très "roots" (culture rasta and co.). Johnny Mnemonic se réfugie parmi eux grâce à une copine, qui lui sert de garde du corps, et qui connait le gang, alors que Johnny est pourchassé par un yakuza. Et le contraste entre les moyens de la multinationale aux trousses de Johnny et ce gang à la culture suburbaine underground est pertinent, je trouve.Hoêl a écrit :Et le cyberpunk dans tout ça... il est où ?
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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bormandg a écrit :Ce serait au contraire malheureux que je n'inclue pas cette forme de destruction de la société dans le phénomène général.Nébal a écrit :Oh putain...
bormandg ne parle pas de ça, et c'est heureux.
Quand j'applique le crédo "néo-libéral" aux cités, c'est pourtant exactement ça que j'obtiens.
Ca fantasme sévère, les gens. Et ça mélange tout, surtout. Après la "féodalité", la "guerre de Cent Ans", ben voyons...Pour ma part, je trouve qu'il décrit exactement ce problème. Parfois en insistant davantage sur le côté informatique, mais souvent en traitant essentiellement de la nouvelle "Guerre de Cent ans" entre les Grandes Compagnies qui ont, simplement, changé de références (autrefois d'abord militaires, mais attachées aux pillages; aujourd'hui financières, mais prètes à envisager une action paramilitaire par des milices de "protection")...
Le pire, c'est qu'au fond, je suis persuadé que les cyberpunks, et Gibson au premier chef, ont bel et bien été rattrapés par la réalité dans une large mesure (et que c'est pas tout neuf, d'ailleurs). Mais avec vos amalgames à la noix, vous arrivez presque à m'en faire douter...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- dracosolis
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Wilson en fait même un roman qui se vend comme des petits pains, si j'ai bien tout suivi.Florent a écrit :Ca part un peu dans tous les sens, c'est sûr, mais la théorie de l'Histoire qui se répète et d'une régression de la société vers un modèle féodal n'est pas méprisable pour autant.
EDIT : Sinon, je vote aussi pour que Nebalounichou explique un peu. Georges semble souvent resservir les mêmes arguments, ça nous donnerait quelques semaines de répit s'ils étaient démontés sérieusement...
"Le mouvement cyberpunk provient d’un univers où le dingue d’informatique et le rocker se rejoignent, d’un bouillon de culture où le tortillement des chaînes génétiques s’imbriquent. D’aucuns jugent le résultat curieux, voire monstrueux ; pour d’autres, cette intégration est une puissante source d’espoir."
Cf Bruce Sterling, préface de l'anthologie Mozart en verres miroirs.
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vues le conneries que je viens de lire sur ce fil, je n'en aurais pas plus que luidracosolis a écrit :tu n'as pas de patience ni d'indulgence Nèbal
juste pour info, quand Molly planque Johnny dans une sub, c'est celle des Lo Tek (low tech) et la Molly en question (celle que l'on reverra dans Neuromancien) est, elle aussi, upgradée (comme le yak ou Johnny) ; d'où ma question, quel rapport avec ?
sinon, des ressemblances entre Henri IV et Bruce Stirling ? a part les verres miroirs du terroir, bien sur...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Vous pouvez télécharger le bouquin (je recommande, histoire d'éviter le nawak).
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L'exemple ne repose pas sur Johnny, sur Molly ou sur le yakuza, dont les moyens octroyés par une multinationale contrastent avec ceux des Lo Tek comme je l'ai précisé, mais justement sur les Lo Tek, en rapport avec ça :MF a écrit :vues le conneries que je viens de lire sur ce fil, je n'en aurais pas plus que luidracosolis a écrit :tu n'as pas de patience ni d'indulgence Nèbal
juste pour info, quand Molly planque Johnny dans une sub, c'est celle des Lo Tek (low tech) et la Molly en question (celle que l'on reverra dans Neuromancien) est, elle aussi, upgradée (comme le yak ou Johnny) ; d'où ma question, quel rapport avec ?
sinon, des ressemblances entre Henri IV et Bruce Stirling ? a part les verres miroirs du terroir, bien sur...
"Bordmang n'a pas tort dans le sens où après avoir passé des siècles à unifier la France, en quelques 30 ans, on a réussi à entamer le processus inverse en produisant des ghettos avec leurs propres règles, leur propre langage."
Les Lo Tek, on pourrait en trouver aujourd'hui dans la banlieue de Los Angeles, de Paris, ou de n'importe quelle métropole.
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Charles Bukowski
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