Gérard ne vit pas dans les années 80 (ou alors ce sont les années de la décennie 1880), mais dans les années 50.dracosolis a écrit :je ne sais pas ce qu'il en est aux états unis, en revanche, je connais mon public et ... celui de brage.
les lecteurs de gemmell sont ... des lecteurs, à 60 pour cent
pour la bit lit, le cardinal n'est certes pas le seul lecteur masculin que je connaisse (au moins une quinzaine, dont l'héritier qui aime les filles à poil pendues au plafond) (cet enfant n'est pas de moi) ce qui fout en l'air ton cent pour cent quoiqu'il arrive, et à la soirée bit lit de brage l'an dernier, il y avait pleins de mecs seuls (donc n’accompagnant pas une petite amie affligée d'un mauvais goût déplorable en matière de littérature) ils étaient moins nombreux que les filles mais sur un échantillon de trois cent personnes, ils étaient bien visibles
Quant à la sf, j'ai plein de copines ingénieurs fans ultimes de sf en général
et mes lecteurs tous âges confondus, (ne me dis pas que je n'écris pas de sf ou je ricane), sont des filles en majorité.
ce serait bien que tu arrêtes de vivre dans les années 80 Gérard.
sinon quelqu'un se souvient de l'article de femme actuelle qui a été posté sur ce forum, il y a peu ?
c'était pour quel livre?
Pourquoi "Littérature de l'imaginaire" ?
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- dracosolis
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Mais moi j'aimerais bien, que dis-je? je rêve, qu'il y ait plein de lectrices de sf.
Comme aujourd'hui les acheteurs de livres sont à 70% des acheteuses (contre seulement 60% il y a encore quelques années), le domaine se porterait beaucoup mieux s'il y avait un public féminin significatif.
Mais il ne faut pas prendre ses rêves pour des réalités.
Comme aujourd'hui les acheteurs de livres sont à 70% des acheteuses (contre seulement 60% il y a encore quelques années), le domaine se porterait beaucoup mieux s'il y avait un public féminin significatif.
Mais il ne faut pas prendre ses rêves pour des réalités.
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ben tu vois j'y allais à cet argument-là^^Gérard Klein a écrit :
Comme aujourd'hui les acheteurs de livres sont à 70% des acheteuses (contre seulement 60% il y a encore quelques années), le domaine se porterait beaucoup mieux s'il y avait un public féminin significatif.
.
le fait est que là oui, tu as raison, les acheteurs de livres sont des filles, et oui si la majeure partie de ce lectorat allait à la sf, ça se saurait, mais ça n'empêche pas que ta répartition des genres reste entachée de préjugés:
le lectorat sf est aussi restreint chez les filles que chez les mecs, toutes proportions gardées et c'est tout.
je ne te dis pas que les filles lisent en majorité de la sf, je te dis que tes stats sont datées et que le doigt mouillé de Georges sur ses lignes est plus près du vrai que j'ai pu constater.
phénomène qui se répercute dans le NOMBRE d'ECRIVAINS femmes de SF de plus en plus grand, au moins aux US.
(en France, ça compte pas on est dix à tout casser^^)
(mais faut dire que tout un tas de vieux machos dans ton genre se disent qu'on est incapables d'écrire des trucs autre que sentimentalo socialo psychologique)
(ce qui n'est pas complètement faux dans mon cas^^)
De toute manière, quand y'a de la romance dans un roman de SF, ca signifie que c'est de la fantasy. Ca permet d'harmoniser les statistiquesdracosolis a écrit : (mais faut dire que tout un tas de vieux machos dans ton genre se disent qu'on est incapables d'écrire des trucs autre que sentimentalo socialo psychologique)
(ce qui n'est pas complètement faux dans mon cas^^)

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Gérard, il faudrait que tu arrêtes de tenir des propos quasi haineux à l'encontre des provinciaux. Il y a des gens qui lisent de la Sf au fin de la cambrousse. Ils sont peut être rare mais ils existent. Je sais par exemple qu'en Corréze le lectorat des littératures de l'imaginaire est en train de se développer. Ce n'est sans doute pas un cas unique.Gérard Klein a écrit :Les ventes des supermarchés de la Lozère en sf sont très exactement, renseignements pris, égales à
ZÉRO.
Si tu ne crois que ce que tu vois, tu t'exposes à des problèmes.
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ah ben ouiche j'avais oublié ce léger détail^^Erion a écrit :De toute manière, quand y'a de la romance dans un roman de SF, ca signifie que c'est de la fantasy. Ca permet d'harmoniser les statistiquesdracosolis a écrit : (mais faut dire que tout un tas de vieux machos dans ton genre se disent qu'on est incapables d'écrire des trucs autre que sentimentalo socialo psychologique)
(ce qui n'est pas complètement faux dans mon cas^^)
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C'est bien pour cela que je les avais pris comme référence.Sand a écrit :Les supermarchés de Lozère ne proposent pas de livres de sf.Gérard Klein a écrit :Les ventes des supermarchés de la Lozère en sf sont très exactement, renseignements pris, égales à
ZÉRO.
@Draco: mais je ne parlais que des supermarchés, pas des habitants; ceux (neutre: 50% de chaque genre) qui veulent de la SF vont la chercher ailleurs et ne rentrent pas dans les statistiques de Gérard.
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Voici un excellent exemple de bonne appréciation statistique:
Plus de neuf personnes sur dix que je rencontre et fréquente ont fait des études supérieures.
Donc neuf français au moins sur dix ont fait des études supérieures.
Enfoncés les japonais.
Draco, je n'ai jamais parlé des producteurs/trices de sf, fantasy, etc (presque impossible à répartir compte tenu des pseudos dans tous les sens. Certains par exemple, que je suivrais volontiers, prétendent que Stephanie Meyer n'est pas une femme et qu'elle n'existerait même pas sauf pour la galerie: ses romans seraient écrits par une équipe venant de Harlequin (en tout cas les ressemblances stylistiques et structurales sont frappantes et le cahier des charges H scrupuleusement respecté.)
Mais du lectorat.
Faut lire et comprendre ce qu'on lit.
Et une petite question statistique pour la route:
Ma voisine a deux enfants dont j'ignore le sexe. Quand je lui demande si elle a une fille, elle me répond oui.
Quelle est la probabilité qu'elle me réponde oui alors que je lui demande si l'autre enfant est une fille?
Plus de neuf personnes sur dix que je rencontre et fréquente ont fait des études supérieures.
Donc neuf français au moins sur dix ont fait des études supérieures.
Enfoncés les japonais.
Draco, je n'ai jamais parlé des producteurs/trices de sf, fantasy, etc (presque impossible à répartir compte tenu des pseudos dans tous les sens. Certains par exemple, que je suivrais volontiers, prétendent que Stephanie Meyer n'est pas une femme et qu'elle n'existerait même pas sauf pour la galerie: ses romans seraient écrits par une équipe venant de Harlequin (en tout cas les ressemblances stylistiques et structurales sont frappantes et le cahier des charges H scrupuleusement respecté.)
Mais du lectorat.
Faut lire et comprendre ce qu'on lit.
Et une petite question statistique pour la route:
Ma voisine a deux enfants dont j'ignore le sexe. Quand je lui demande si elle a une fille, elle me répond oui.
Quelle est la probabilité qu'elle me réponde oui alors que je lui demande si l'autre enfant est une fille?
Modifié en dernier par Gérard Klein le ven. déc. 09, 2011 6:48 pm, modifié 1 fois.
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Encore un qui ne sait pas lire. Décidément, l'enseignement a du plomb dans l'aile.Fabien Lyraud a écrit :Gérard, il faudrait que tu arrêtes de tenir des propos quasi haineux à l'encontre des provinciaux. Il y a des gens qui lisent de la Sf au fin de la cambrousse. Ils sont peut être rare mais ils existent. Je sais par exemple qu'en Corréze le lectorat des littératures de l'imaginaire est en train de se développer. Ce n'est sans doute pas un cas unique.Gérard Klein a écrit :Les ventes des supermarchés de la Lozère en sf sont très exactement, renseignements pris, égales à
ZÉRO.
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Sur l'héritier et les histoires de plafonds, je ne me prononcerai pas.dracosolis a écrit :et à la soirée bit lit de brage l'an dernier, il y avait pleins de mecs seuls (donc n’accompagnant pas une petite amie affligée d'un mauvais goût déplorable en matière de littérature) ils étaient moins nombreux que les filles mais sur un échantillon de trois cent personnes, ils étaient bien visibles
En revanche, sur des gus venus seuls et sachant se rendre très visibles dans des soirées principalement peuplées de filles, j'ai plusieurs idées. Le goût pour la Bit Lit n'est pas la première.
Oui, j'assume mon mauvais fond.
Ca signifie juste que les lectrices préfèrent des histoires plus violentes et plus adultes que le lecteur masculin qui, avec la SF, privilégie la littérature d'évasion. Voilà, voilà.Gérard Klein a écrit :
Mais du lectorat.
Faut lire et comprendre ce qu'on lit.
Edit : ah, et j'oubliais, les lectrices préfèrent les histoires mieux écrites, à l'absence de style qui caractérise les auteurs de science-fiction.
Finalement, les statistiques sont très éclairantes, en effet.
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comme la première fois, je dirais, mais je ne suis pas sociologue et j'ai triché à l'uv de statsGérard Klein a écrit :Voici un excellent exemple de bonne appréciation statistique:
Plus de neuf personnes sur dix que je rencontre et fréquente ont fait des études supérieures.
Donc neuf français au moins sur dix ont fait des études supérieures.
Enfoncés les japonais.
Draco, je n'ai jamais parlé des producteurs/trices de sf, fantasy, etc (presque impossible à répartir compte tenu des pseudos dans tous les sens. Certains par exemple, que je suivrais volontiers, prétendent que Stephanie Meyer n'est pas une femme et qu'elle n'existerait même pas sauf pour la galerie: ses romans seraient écrits par une équipe venant de Harlequin (en tout cas les ressemblances stylistiques et structurales sont frappantes et le cahier des charges H scrupuleusement respecté.)
Mais du lectorat.
Faut lire et comprendre ce qu'on lit.
Et une petite question statistique pour la route:
Ma voisine a deux enfants dont j'ignore le sexe. Quand je lui demande si elle a une fille, elle me répond oui.
Quelle est la probabilité qu'elle me réponde oui alors que je lui demande si l'autre enfant est une fille?
reste que dear, le nombre de producteurs/trices est en corrélation directe avec le nombre de lecteurs/trices (et ne triche pas en balançant que peut-être certaines de ces femmes sont des hommes en fait, l’histoire nous apprend qu'en général ce sont les femmes qui prennent des pseudos mâles - dieu sait pourquoi, non pas toi- sauf en "romance" justement^^)
excuse moi mais je sais lire donc, et je ne confonds pas lectorat et producteurs je te signale un indice au niveau des producteurs qui m'incite à penser un truc des lecteurs
en outre, des festivals comme les utops ou les imaginales drainent les lecteurs de sffff en nombre assez représentatif et d'horizons assez différents pour faire des stats sur les lecteurs de sf (45000 visiteurs pour les utops) je sais qui est venu me voir et j'ai vu BEAUCOUP de monde.
je sais qui fait signer mes voisins aussi
maintenant, comme rien ne te fait démordre de cette stat à la noix depuis 20 ans que tu nous la sors, j'arrête
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D'abord, les pseudos, ça dépend énormément des genres.
Par exemple autrefois et jusqu'à naguère, dans la littérature érotique, les auteurs étaient très majoritairement masculins mais prenaient souvent des pseudonymes féminins.
C'est arrivé aussi dans la littérature sentimentale d'après les experts, mais là, je dois avouer mon incompétence.
Ensuite, non, il n'y a aucune corrélation vraiment sérieuse entre le sexe des producteurs et celui des lecteurs.
En ce qui concerne les appréciations statistiques ce ne sont pas les miennes et elles n'ont pas vingt ans. Environ deux fois par an, dans chacune de mes maisons d'édition, nous faisons un point avec les commerciaux d'une part, avec le service de presse d'autre part, et les résultats, au demeurant déplorés, sont toujours à peu près les mêmes. Interroge des libraires compétents dans ces domaines et tu verras ce qu'ils te diront.
Je suis bien obligé de tenir compte de ce que j'entends et récolte comme opinions. Et ces expériences ne sont pas gratuites.
Le jour où ça changera vraiment, je serai un des premiers à le savoir et à le dire.
Par exemple autrefois et jusqu'à naguère, dans la littérature érotique, les auteurs étaient très majoritairement masculins mais prenaient souvent des pseudonymes féminins.
C'est arrivé aussi dans la littérature sentimentale d'après les experts, mais là, je dois avouer mon incompétence.
Ensuite, non, il n'y a aucune corrélation vraiment sérieuse entre le sexe des producteurs et celui des lecteurs.
En ce qui concerne les appréciations statistiques ce ne sont pas les miennes et elles n'ont pas vingt ans. Environ deux fois par an, dans chacune de mes maisons d'édition, nous faisons un point avec les commerciaux d'une part, avec le service de presse d'autre part, et les résultats, au demeurant déplorés, sont toujours à peu près les mêmes. Interroge des libraires compétents dans ces domaines et tu verras ce qu'ils te diront.
Je suis bien obligé de tenir compte de ce que j'entends et récolte comme opinions. Et ces expériences ne sont pas gratuites.
Le jour où ça changera vraiment, je serai un des premiers à le savoir et à le dire.
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