Lensman a écrit : Seulement, j'ai un gros doute: autant pour les sondages en politique, qui sont nombreux, il est possible de mener des comparaisons et d'affiner les outils (il y a des vrais votes et des vrais résultats, ça permet de tester sévère la validité des outils), autant sur les sujets abordés par cette étude cocasse, je ne vois pas du tout comment on fait... le degré de subjectivité, le degré de "paraître" vis à vis de l'autre, me semblent trop élevés.
Justement, si on mesure un degré de satisfaction, on a pas à lever l'ambiguïté. Si les gens trouvent plus agréable l'activité qu'ils pratiquent (puisque la méthodologie, c'est de demander aux sondés de noter leurs activités au moment où il les pratiquent, et pas de répondre à un questionnaire a posteriori), peu importe que la raison soit qu'il est plus légitime ou moins légitime de la pratiquer. Dans la masse d'activités variées, la hiérarchie fait sens.
Le fait de pratiquer une activité plus "légitime" nous la rend d'autant plus agréable. Qu'ils s'illusionnent sur le caractère objectivement agréable n'a pas d'importance pour une telle étude. Il ne s'agit pas de dire objectivement quelles sont les activités les plus agréables, mais quelles sont les activités que les gens jugent les plus agréables au moment où ils les pratiquent.
Ils ne disent pas que la télé est désagréable (ni même internet), mais que d'autres activités sont plus agréables. Et justement, on voit bien que passé une certaine durée devant la télé, celle-ci devient une activité plus agréable. En plus clair, si on est fana de télé, on trouve très agréable le fait de la regarder, alors que beaucoup de gens regardent la télé parce que c'est agréable, mais faute de pouvoir faire des activités plus satisfaisantes. Peu importe son caractère légitime ou pas.