Lensman a écrit :Dans ce cas, on ne peut pas dire qu'il "ose". Il s'agit simplement de profiter de la complicité du bâtonnier (malhonnête lui aussi, c'est vraiment pas de chance!!!). Cela n'a rien de bien audacieux, c'est juste une complicité, il ne risque rien. Je croyais que tu parlais d'un avocat qui y allait comme ça, ça me semblait farfelu!
J'ai remarqué, d'ailleurs, qu'assez souvent, les personnes certaines de leur bon droit qui ont été déboutées considèrent qu'elles ont eu affaire à des malhonnêtes, ceci qu'elles soient effectivement dans leur bon droit ou non. Il est assez rare qu'elles disent : "Ah ! c'est que j'avais mal estimé mon problème!"... Cela se comprend, d'ailleurs, ce n'est pas une critique que je fais... Mieux vaut ne pas se trouver dans cette situation, mais plutôt se retrouver à demander un truc qui semble difficilement défendable, et avoir la bonne surprise, par chance, de gagner! ça doit arriver aussi ! (C'est d'ailleurs juste une question de point de vue: le parti adverse, lui, sera désagréablement surpris...).
Oncle Joe
Un avocat (celui qui a réussi à faire raquer fleuve Noir pour les droits jamais payés à Jacqueline Osterrath) m'a confirmé que la plupart des bâtonniers (mas pas tous) donnaient toujours raison à leur collègue.
En l'occurrence, le pourri en question a transformé une simple consultation d'une personne peu argentée (non, ce n'était pas moi) en soi-disant dossier de demande de divorce puis lui a envoyé une facture pour "provision" correspondant à un mois des revenus de la personne, et sans jamais que celle-ci voie jamais une ligne du "dossier" jamais demandé. Sans compter qu'il y avait en principe demande d'aide juridictionnelle et que la règle déontologique veut que l'avocat attende le retour de cette demande avant de réclamer quoi que ce soit (d'autant qu'il avait dit, le faux-cul, qu'il ne ferait rien avant). Pour toute autre profession qu'un avocat, sachant qu'il n'existait aucun document confirmant la "commande" – même pas un devis estimatif pourtant également obligatoire pour les affaires onéreuses –, le "commerçant" aurait pu aller se faire voir chez Plumeau sans autre forme de procès. Là, sa victime a dû faire appel, et s'en est tirée avec un jugement de Salomon.
Et j'ai appris il y a peu que le pourri ne faisait plus partie du cabinet où il officiait, visiblement à la satisfaction de ses ex-associés.