Vieux nostalgique, va...
Oncle Joe
Le droit d'auteur en question aux Etats Unis
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Eric
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En fait pas tant que ça, parce que - entre-temps - un graphiste et photographe amateur bien implanté dans le milieu mais désireux de ne pas casser son image en postant chez les ploucs d'ActuSF, vient de me confirmer que le terme correct pour le processus que j'ai décrit est bien "tirage".
L'autre photographe (le pro) bien implanté dans le milieu et qui, lui, fréquente notre forum (encore que sous un pseudo ridicule d'inspiration nettement IVème Internationale) confirmera sans doute (bien que pour le simple plaisir de foutre la merde, il serait bien capable de dire l'inverse. Ce que, en soi, je respecte.).
L'autre photographe (le pro) bien implanté dans le milieu et qui, lui, fréquente notre forum (encore que sous un pseudo ridicule d'inspiration nettement IVème Internationale) confirmera sans doute (bien que pour le simple plaisir de foutre la merde, il serait bien capable de dire l'inverse. Ce que, en soi, je respecte.).
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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jlavadou
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Pour ma part, l'ebook, je n'y crois pas non plus. Et ça ne m'intéresse pas du tout. Je n'ai pas d'argument économique, mais déjà ça fait un coût d'accès à la culture non négligeable : pour lire un bouquin, tu devras d'abord acheter un ebook, dont la dernière (et indispensable) génération sera toujours à un prix exorbitant. Alors qu'en papier, quand t'as pas beaucoup de sous, tu peux trouver de bonnes occazes pour pas cher.
Plus personnellement, je n'aime pas lire sur écran. Et j'adore sentir le papier sous mes doigts (je sais, c'est pas écolo, mais bon...).
La seule chose qui pourrait éventuellement me faire acheter un ebook, c'est une fonction de recherche de mots ou de phrases. Du genre tu te souviens vaguement d'un passage qui parle d'un personnages secondaire mais t'as pas noté à quelle page. Ben là tu taperais le nom du perso en recherche et hop, tu retrouves tout ça facilement.
Plus personnellement, je n'aime pas lire sur écran. Et j'adore sentir le papier sous mes doigts (je sais, c'est pas écolo, mais bon...).
La seule chose qui pourrait éventuellement me faire acheter un ebook, c'est une fonction de recherche de mots ou de phrases. Du genre tu te souviens vaguement d'un passage qui parle d'un personnages secondaire mais t'as pas noté à quelle page. Ben là tu taperais le nom du perso en recherche et hop, tu retrouves tout ça facilement.
Salut,
En ce qui me concerne, la situation est nuancée. Autant je déteste lire un texte littéraire sur un écran (quel que soit l'écran), aucun pour les textes scientifiques et universitaires, je trouve que c'est un très grand progrès. Surtout quand, comme dans mon domaine (Histoire, Linguistique, Mythologie), il y a une foultitude de noms propres plus ou moins imbuvables mais dont il faut impérativement se souvenir.
Donc oui, mais...
A+
Patrice
En ce qui me concerne, la situation est nuancée. Autant je déteste lire un texte littéraire sur un écran (quel que soit l'écran), aucun pour les textes scientifiques et universitaires, je trouve que c'est un très grand progrès. Surtout quand, comme dans mon domaine (Histoire, Linguistique, Mythologie), il y a une foultitude de noms propres plus ou moins imbuvables mais dont il faut impérativement se souvenir.
Donc oui, mais...
A+
Patrice
Là, effectivement, tout le monde est d'accord: la numérisation des textes est un outil formidable pour le chercheur...
Tu as aussi raison de rappeler que la technologie a un coût qui n'est pas négligeable. Même si, quand je vois le nombre de fauchés qui ont un téléphone portable (je dois être une des toutes dernières créatures a ne pas en avoir...), je me pose des questions...
Ce qui est plus troublant, dans un autre registre, c'est que poussé à l'extrême, on peut imaginer qu'avec le texte électronique, le Net, un système de paiement en ligne et un e-book, au fond, il n'y a plus besoin d'éditeur, ou bien tout le monde devient éditeur (cette question farfelue m'obsède, j'y reviens souvent, comme tout le monde s'en est aperçu...). N'importe-quel romancier (ou qui se croit romancier...)pourrait proposer directement son roman au public (il y a déjà des exemples)... ça ouvre des perspectives terrifiantes: les gens puissants seront les BONS critiques, capable d'écluser ce raz de marée et de trier ce qui vaut le coup. Les sites où travailleront ces critiques vaudront de l'or!
Tu as aussi raison de rappeler que la technologie a un coût qui n'est pas négligeable. Même si, quand je vois le nombre de fauchés qui ont un téléphone portable (je dois être une des toutes dernières créatures a ne pas en avoir...), je me pose des questions...
Ce qui est plus troublant, dans un autre registre, c'est que poussé à l'extrême, on peut imaginer qu'avec le texte électronique, le Net, un système de paiement en ligne et un e-book, au fond, il n'y a plus besoin d'éditeur, ou bien tout le monde devient éditeur (cette question farfelue m'obsède, j'y reviens souvent, comme tout le monde s'en est aperçu...). N'importe-quel romancier (ou qui se croit romancier...)pourrait proposer directement son roman au public (il y a déjà des exemples)... ça ouvre des perspectives terrifiantes: les gens puissants seront les BONS critiques, capable d'écluser ce raz de marée et de trier ce qui vaut le coup. Les sites où travailleront ces critiques vaudront de l'or!
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Jean Millemann
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Ou alors, les gens qui, déjà, ne lisent pas beaucoup liront encore moins. Ou juste le truc sorti dont tout le monde parle (ce qui, entre nous, est déjà pas mal le cas).
Et le coup de pas de pub dans l'e-book, je suis désolé, mais j'y crois pas. il y en aura. Forcément. Au moins pour l'éditeur (mais ça y'a déjà, sauf que c'est plus facile de squizzer une page sans la lire). Et même probablement avec du son.
L'e-book, c'est un truc de geek, en somme. Et les geeks ne lisent pas tant que ça, ou alors uniquement des trucs liés à leur geekitude (et en la matière, même si les littératures de l'imaginaire se défendent pas mal, elles ne sont pas lamajorité, je pense ; le sexe fonctionne beaucoup mieux).
Bref, désolé, mais non, l'e-book, j'arrive pas à y croire. Le seul truc que ça peut faire, c'est embrouiller l'esprit des gens. Et permettre à n'importe qui de devenir éditeur, comme disait Joe.
D'autant plus que, question qualité littéraire, il n'y a pas eu de grandes avancées,ces derniers temps. Et que même, si l'on prend les best-sellers (allons, mettons Polo Coehlo, ou Alexandre Jardin, ou Marc Lévy, hisoire d'élargir le débat), il y aurait même eu comme un parfum de régression. Pas de prise de risque, comme en musique. On sert la soupe et on ramasse le pognon. Et l'e-book ne fera qu'accentuer ce phénomène, je pense. Bref, la littérature, qu'était déjà pas bien vaillante, risque pas de mieux se porter avec les nouvelles technologies. Quant au métier d'écrivain...
Et le coup de pas de pub dans l'e-book, je suis désolé, mais j'y crois pas. il y en aura. Forcément. Au moins pour l'éditeur (mais ça y'a déjà, sauf que c'est plus facile de squizzer une page sans la lire). Et même probablement avec du son.
L'e-book, c'est un truc de geek, en somme. Et les geeks ne lisent pas tant que ça, ou alors uniquement des trucs liés à leur geekitude (et en la matière, même si les littératures de l'imaginaire se défendent pas mal, elles ne sont pas lamajorité, je pense ; le sexe fonctionne beaucoup mieux).
Bref, désolé, mais non, l'e-book, j'arrive pas à y croire. Le seul truc que ça peut faire, c'est embrouiller l'esprit des gens. Et permettre à n'importe qui de devenir éditeur, comme disait Joe.
D'autant plus que, question qualité littéraire, il n'y a pas eu de grandes avancées,ces derniers temps. Et que même, si l'on prend les best-sellers (allons, mettons Polo Coehlo, ou Alexandre Jardin, ou Marc Lévy, hisoire d'élargir le débat), il y aurait même eu comme un parfum de régression. Pas de prise de risque, comme en musique. On sert la soupe et on ramasse le pognon. Et l'e-book ne fera qu'accentuer ce phénomène, je pense. Bref, la littérature, qu'était déjà pas bien vaillante, risque pas de mieux se porter avec les nouvelles technologies. Quant au métier d'écrivain...
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Papageno
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J’ai pas grand chose a ajouter a ce qu’a écrit Jean avec qui je suis complètement d’accord.
Je suis ne suis pas convaincu pour les textes littéraires (en plus j’aime bien l’objet livre, j’ai un coté collectionneur et collectionner les fichiers, bof ! )
Pour contre pour les textes scientifiques, comme le remarque Practice, c’est très différent
Pour tous écrits qui doit évoluer constamment, le texte électronique peut devenir indispensable.
Je pense texte aux textes scientifiques, mais aussi aux textes professionnels, aux textes journalistiques, à tous ce qui est info. Le problème posé ici, est plutôt celui de la pertinence de la source !
Mais la mise en ligne ou en téléchargement, de livres de référence très onéreux et à coup sur, une avancer très importante
Je suis ne suis pas convaincu pour les textes littéraires (en plus j’aime bien l’objet livre, j’ai un coté collectionneur et collectionner les fichiers, bof ! )
Pour contre pour les textes scientifiques, comme le remarque Practice, c’est très différent
Pour tous écrits qui doit évoluer constamment, le texte électronique peut devenir indispensable.
Je pense texte aux textes scientifiques, mais aussi aux textes professionnels, aux textes journalistiques, à tous ce qui est info. Le problème posé ici, est plutôt celui de la pertinence de la source !
Mais la mise en ligne ou en téléchargement, de livres de référence très onéreux et à coup sur, une avancer très importante
Allons, pas de pessimisme...
Le métier d'écrivain, ça n'a jamais nourri qu'une poignée de gens, très peu nombreux. Il n'y a rien de neuf.
Ce qu'on peut se dire, c'est que des pôles de qualité peuvent se créer. Les amateurs peuvent être peu nombreux, mais il leur est maintenant facile de se contacter, de produire des bouquins (ou autre chose) en petite quantité, pour les connaisseurs. Et ça peut parfois déborder, si ça intéresse un public plus large.
Mais il faudra les constituer, ces pôles. Je crois que ça se fera assez naturellement, si il y a une réelle baisse générale. La demande créra le produit.
Le métier d'écrivain, ça n'a jamais nourri qu'une poignée de gens, très peu nombreux. Il n'y a rien de neuf.
Ce qu'on peut se dire, c'est que des pôles de qualité peuvent se créer. Les amateurs peuvent être peu nombreux, mais il leur est maintenant facile de se contacter, de produire des bouquins (ou autre chose) en petite quantité, pour les connaisseurs. Et ça peut parfois déborder, si ça intéresse un public plus large.
Mais il faudra les constituer, ces pôles. Je crois que ça se fera assez naturellement, si il y a une réelle baisse générale. La demande créra le produit.
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Eric
- Administrateur - Site Admin
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- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
C'est marrant comme les vieux tropismes ont la vie dure. L'édition est l'un des derniers domaines où la numérisation arrive, et comme dans tous ceux qui y sont passés avant, on retrouve les mêmes arguments.
Sur la question de savoir si tout le monde pourra se dire éditeur, je vous répondrai avec l'exemple des ingés sons qui, au début des années 90, voyaient d'un très mauvais œil l'arrivée des premiers direct-to-disk (c.a.d des ordos sur lequel le son est numérisé directement à la prise de son, et peut ensuite être traité de manière assez poussée). Leur principal argument était : "N'importe qui va pouvoir devenir ingénieur du son !".
Si dans l'absolu, c'est vrai, dans les faits non seulement ça ne l'est pas (parce que avoir Pro Tools chez soi ne fait pas forcément de vous un ingénieur du son), mais surtout, il s'en est suivi une véritable hausse du niveau des productions par de jeunes ingés son. Car ceux qui surnageait dans cette masse d'amateurs plus ou moins autodidactes étaient vraiment très bons. Résultat, ça a pas mal dépoussiéré un milieu qui ronronnait doucement entre illuminati un peu gras du bide à force de tout le temps faire la même chose.
Il s'est passé exactement la même chose dans le domaine de l'image, et il se passera vraisemblablement la même chose dans l'édition. Le fait de pouvoir mettre sur internet ses textes n'a pas pour autant tué ni le métier d'écrivain, ni celui d'éditeur. Aucune raison que l'e.book le fasse. Et même si vous disposez d'un bon correcteur orthographique, d'un logiciel de mise en page, et de l'encodeur au bon format, ça ne suffit pas à faire de vous Gérard Klein. Soyons sérieux.
Sur la question de savoir si tout le monde pourra se dire éditeur, je vous répondrai avec l'exemple des ingés sons qui, au début des années 90, voyaient d'un très mauvais œil l'arrivée des premiers direct-to-disk (c.a.d des ordos sur lequel le son est numérisé directement à la prise de son, et peut ensuite être traité de manière assez poussée). Leur principal argument était : "N'importe qui va pouvoir devenir ingénieur du son !".
Si dans l'absolu, c'est vrai, dans les faits non seulement ça ne l'est pas (parce que avoir Pro Tools chez soi ne fait pas forcément de vous un ingénieur du son), mais surtout, il s'en est suivi une véritable hausse du niveau des productions par de jeunes ingés son. Car ceux qui surnageait dans cette masse d'amateurs plus ou moins autodidactes étaient vraiment très bons. Résultat, ça a pas mal dépoussiéré un milieu qui ronronnait doucement entre illuminati un peu gras du bide à force de tout le temps faire la même chose.
Il s'est passé exactement la même chose dans le domaine de l'image, et il se passera vraisemblablement la même chose dans l'édition. Le fait de pouvoir mettre sur internet ses textes n'a pas pour autant tué ni le métier d'écrivain, ni celui d'éditeur. Aucune raison que l'e.book le fasse. Et même si vous disposez d'un bon correcteur orthographique, d'un logiciel de mise en page, et de l'encodeur au bon format, ça ne suffit pas à faire de vous Gérard Klein. Soyons sérieux.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est très juste!
Mais je voulais seulement faire remarquer qu'il faudra créer des endroits "experts", auxquels on devra se fier pour savoir quoi lire. Des sites qui auront effectué le tri, bref, qui serviront d'éditeurs. Donc, il y aura toujours des éditeurs, mais ça se présentera d'une manière différente.
Et ma question à tous (sous-entendue) était en quelque sorte: comment vous voyez ça? (en dehors de dire que ça se fera d'une manière ou d'une autre et que l'on verra bien...)
Oncle Joe
Mais je voulais seulement faire remarquer qu'il faudra créer des endroits "experts", auxquels on devra se fier pour savoir quoi lire. Des sites qui auront effectué le tri, bref, qui serviront d'éditeurs. Donc, il y aura toujours des éditeurs, mais ça se présentera d'une manière différente.
Et ma question à tous (sous-entendue) était en quelque sorte: comment vous voyez ça? (en dehors de dire que ça se fera d'une manière ou d'une autre et que l'on verra bien...)
Oncle Joe
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Tony
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- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 10:45 am
- Localisation : Sur Terre mais la tête dans les nuages
Si mes souvenirs sont bons on parlait déjà de l'e-book il y a 7-8 ans... il me semble que c'était l'attraction principale d'un salon du livre... et pour ce que j'en sais le livre papier est toujours là et a encore de beaux jours devant lui ! (enfin j'espère moi je préfère de loin le livre papier, feuilleter les pages... )
Par exemple au Japon il y a une baisse des ventes au niveau de leurs gros annuaires de mangas mais ils continuent d'en vendre beaucoup... et la mise en place d'un service de mangas sur téléphone portable (mentionné par Jérôme plus haut) est un marché à part qui permet aux éditeurs de faire des sous en plus... le prix de téléchargement revient en gros au prix d'un volume papier acheté d'occasion... mais les titres publiés sont souvent des titres nouveaux ou interrompus... au final le manga sur portable vient compléter ce qui est déjà proposé... Et le portable peut permettre aussi de decouvrir des séries encore vendues et de se faire une idée avant d'acheter... dans tous les cas l'éditeur est gagnant ! (et je ne parle pas des adaptations TV, cinéma et autres...)
Donc au final on va peut-etre vers un systeme hybride ou les bouquins plus édités ou mal vendus seront disponibles en téléchargement et ou les grosses ventes et les sorties récentes trouveront leur place chez les libraires... Moi je ne crois pas que l'e-book va supplanter le livre papier, mais plutot le compléter ! Enfin j'espère...
Par exemple au Japon il y a une baisse des ventes au niveau de leurs gros annuaires de mangas mais ils continuent d'en vendre beaucoup... et la mise en place d'un service de mangas sur téléphone portable (mentionné par Jérôme plus haut) est un marché à part qui permet aux éditeurs de faire des sous en plus... le prix de téléchargement revient en gros au prix d'un volume papier acheté d'occasion... mais les titres publiés sont souvent des titres nouveaux ou interrompus... au final le manga sur portable vient compléter ce qui est déjà proposé... Et le portable peut permettre aussi de decouvrir des séries encore vendues et de se faire une idée avant d'acheter... dans tous les cas l'éditeur est gagnant ! (et je ne parle pas des adaptations TV, cinéma et autres...)
Donc au final on va peut-etre vers un systeme hybride ou les bouquins plus édités ou mal vendus seront disponibles en téléchargement et ou les grosses ventes et les sorties récentes trouveront leur place chez les libraires... Moi je ne crois pas que l'e-book va supplanter le livre papier, mais plutot le compléter ! Enfin j'espère...
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Eric
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- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Mais très exactement comme aujourd'hui. Pas d'amalgame. L'e.book est un format de lecture, pas un métier. Au même titre que Photoshop et Pro Tools sont des outils, qui dispensent pas celui qui s'en sert d'avoir appris à le faire.Lensman a écrit : Et ma question à tous (sous-entendue) était en quelque sorte: comment vous voyez ça? (en dehors de dire que ça se fera d'une manière ou d'une autre et que l'on verra bien...)
Oncle Joe
Il faudra toujours un éditeur pour mettre un bouquin correct sur le marché. Les sites marchands continueront de vendre des livres sortant de maisons d'édition, ou s'ils s'ouvrent à "l'autoproduction", ils le mentionneront clairement, car ils auront tout intérêt à ne pas perdre leurs clients dans une jungle incompréhensible de titres, sous peine de voir un autre petit malin les déposséder d'un créneau qu'ils ont déjà.
N'idéalisons pas l'e.book, mais ne le diabolisons pas non plus. Ça n'est qu'un support. Et le destin d'un support est de laisser de la place ou carrément de tomber en désuétude quand un autre plus performant arrive.
C'est d'ailleurs assez ironique cette réaction ultra-conservatrice du papier, alors que dans nombre des livres que nous lisons, les écrits sont depuis longtemps numérisés et disponibles sur un éventail de formats qui n'a de limites que l'inventivité de nos auteurs favoris.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.