dans la s.f. ?Lensman a écrit :Mais mon pauvre ami ! Où vas-tu chercher des raisonnements aussi tirés par les cheveux ???JDB a écrit :Finalement, cette question "guerre future = SF ou pas ?", c'est peut-être seulement une histoire d'intention.
Si je projet de l'auteur, qui de toute façon décrit des événements non encore advenus, est de spéculer sur l'avenir (progrès scientifique et technique, évolution des moeurs, perspectives historiques...), alors c'est de la SF.
Si son projet se réduit à tirer le signal d'alarme ("Lennemi va nous attaquer ! je vous raconte comment ça pourrait se passer. Maintenant, réarmons !"), alors on peut exclure l'ouvrage du champ de la SF.
Idem pour les romans catastrophes (enfin, certains d'entre eux), la politique-fiction, etc.
JDB
Parution : Ces Français qui ont écrit demain
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Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Chouette, des mouches à enculer.justi a écrit :(Elektra par exemple. Plus souvent fantastique voire thriller que sf, mais encore une fois, ça dépend.)
Elektra est, au départ, un personnage secondaire de Daredevil qui présente des aspects SF. Le fait que sa petite tenue lui ait valu un tel succès et le droit à sa propre série n'a rien de SF, cela dit.
(Euh... MF ? Signature ? Sitoplé ?)
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c'est une anticipation dystopique... (*)Lensman a écrit :Ce n'est pas un piège.MF a écrit :– Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?Lensman a écrit :Est-ce que Batman, c'est une BD de SF ?
– Je place des pièges à LAGS.
– Mais il n'y a pas de LAGS.
– Oui, mes pièges sont efficaces...
Il y a un OUI. Je serais curieux de voir si les avis sont plutôt unanimes ou plutôt partagés...
(*) un Super-Méchant Anti-Bisounours est caché dans ce post ; sauras-tu le trouver ?
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Tss tss.MF a écrit :Chouette, des mouches à enculer.justi a écrit :(Elektra par exemple. Plus souvent fantastique voire thriller que sf, mais encore une fois, ça dépend.)
Elektra est, au départ, un personnage secondaire de Daredevil qui présente des aspects SF. Le fait que sa petite tenue lui ait valu un tel succès et le droit à sa propre série n'a rien de SF, cela dit.
(Euh... MF ? Signature ? Sitoplé ?)
Un contre-exemple n'est pas un enculage de mouche.
Un superhéros secondaire est un superhéros.
Une petite tenue n'est pas le seul gage de succès d'une série. La qualité scénaristique/graphique joue aussi ( relis le Miller/Sienkiewicz - qui est sf certes).
Des aspects sf dans DD n'incluent pas effectivement des aspects sf dans Elektra.
Bref, ça dépend me paraît être une réponse non-dogmatique satisfaisante.
Maintenant, vous faites comme vous voulez.
(Il est possible de rajouter des smileys de ci de lá).
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Et même si on le classe en prospective, où Clancy n'a pas sa place. Ceci étant, je ne vois vraiment pasx comment ne pas classer les thrillers d'anticipation dans la SF.Herbefol a écrit :Si on classe le bouquin de John Hackett dans la SF, alors une bonne partie des thrillers de type Tom Clancy y atterrit aussi.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Moi ça ne me fait pas bizarre: techniquement Clancy est de la (mauvaise) SF. Hackett n'en est pas.Lensman a écrit :Je suis d'accord avec ton raisonnement et ça me ferait bizarre de voir Clancy comme la SF (mais comme je ne classe par le brave général dans la SF, je suis rassuré...)Herbefol a écrit :Si on classe le bouquin de John Hackett dans la SF, alors une bonne partie des thrillers de type Tom Clancy y atterrit aussi.
Oncle Joe
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Et pour revenir à Batman, à partir du moment où il utilise des techniques spéciales qui en font un super-héros et plus un simple justifier à la Zorro, il rentre dans la SF; comme d'ailleurs une grande partie de la BD et des comics.
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.... ça fait 4, donc, avec un "ça dépend" (pour lequel l'utilisation d'une technologie extrapolée par le personnage principal ne semble pas suffisante pour en faire de la SF, apparemment...)bormandg a écrit :Et pour revenir à Batman, à partir du moment où il utilise des techniques spéciales qui en font un super-héros et plus un simple justifier à la Zorro, il rentre dans la SF; comme d'ailleurs une grande partie de la BD et des comics.
On est toujours très largement dans du côté du OUI.
Oncle Joe
Il y a de la magie dans Batman, donc non.
C'est de la fantasy avec des machins scientifiques dedans aussi.
Par ailleurs, c'est surtout un truc de super-héros, et je ne vois pas trop en quoi ce serait de la science-fiction.
Il peut y avoir de la science-fiction qui joue avec l'image des super-héros, mais les récits de super-héros forment un type de fiction un peu distinct, plutôt orienté fantasy, malgré la présence de boulons.
C'est de la fantasy avec des machins scientifiques dedans aussi.
Par ailleurs, c'est surtout un truc de super-héros, et je ne vois pas trop en quoi ce serait de la science-fiction.
Il peut y avoir de la science-fiction qui joue avec l'image des super-héros, mais les récits de super-héros forment un type de fiction un peu distinct, plutôt orienté fantasy, malgré la présence de boulons.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
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Tiens, une belle remontée du NON, qui en avait besoin, le pauvre...
4 OUI, 2 NON
(Un "ça dépend des épisodes", mais là, ça complique les comptes...
Vous êtres VRAIMENT des coupeurs de cheveux en quatre! (au moins en deux...))
Mais continuons...
Oncle Joe
PS: Georges, que veux-tu dire par "techniquement", à propos de Clancy, dont tu classes certains romans, si j'ai bien compris, dans la SF? (Tu trouves aussi ses romans mauvais, mais ça, des mauvais romans de SF, ce n'est pas rare du tout, du tout, j'en conviens! Comme je n'ai jamais lu de Clancy, je ne donnerai pas d'avis personnel sur son talent...)
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PS: Georges, que veux-tu dire par "techniquement", à propos de Clancy, dont tu classes certains romans, si j'ai bien compris, dans la SF? (Tu trouves aussi ses romans mauvais, mais ça, des mauvais romans de SF, ce n'est pas rare du tout, du tout, j'en conviens! Comme je n'ai jamais lu de Clancy, je ne donnerai pas d'avis personnel sur son talent...)
Modifié en dernier par Lensman le jeu. sept. 20, 2012 5:16 pm, modifié 1 fois.
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Certes, Grand Inquisiteur bormandg et Juste Défenseur de la Foi et de la Raison Taxonomiques, l'Oncle soutient des thèses qui avoisinent dangereusement l'hérésie.
Mais compte tenu de son (jeune ou grand, c'est selon le point de vue, tout est relatif) âge, de ses faits d'armes et de son expérience encore incomplète, je suggère de différer son procès dans l'espoir qu'il finisse par s'amender, abjure ses erreurs publiquement sur le net et revienne à Nos Enseignements.
En revanche, les propos de notre Docteur en Sorbonne (repaire hélas d'esprits subversifs comme on sait) m'inquiètent grandement tant il donne allègrement et sans doute inconsciemment dans l'hérésie la plus effroyable.
Ne soutient-il pas que notre Vénéré Frère Hugo Gernsback aurait été un Homme Providentiel et peut-être même un Saint (alors que ses turpitudes notamment financières ont été étalées maintes fois) et qu'il aurait à lui seul et par ses œuvres changé le cours de l'Histoire, au risque d'éveiller les soupçons des Daneleens et de déclencher leur intervention?
Il faut le ramener à de meilleures vues et lui faire rédiger une uchronie expiatoire selon laquelle ledit Gernsback n'aurait jamais quitté le Luxembourg et aurait trouvé un emploi d'ébéniste en postes de radio dans l'atelier de mon arrrière-arrière grand-père. Il verrait alors que l'Histoire n'aurait été que médiocrement modifiée, que des revues privilégiant la supertechnical fiction, dite encore speculative-fiction, se seraient créées aux USA dans les années 1930 au plus tard, que la revue Vogue Astonishingly Supertechnical Fiction, dans le groupe Condé Nuts, aurait accueilli et inspiré sous la houlette de John Campbell pratiquement les mêmes talents que dans notre variété everetienne du continuum ou du paysage cosmique (selon les croyances), en particulier ceux d'A.E. Van Vogt et d'Isaac Asimov.
Le Docteur reviendrait alors à des conceptions plus saines en admettant que les sociétés manifestent une inertie considérable, que les évènements arrivent quand les temps sont venus et que les misérables mortels n'ont sur le destin collectif que bien peu d'empire.
Un autre lascar à surveiller gravement est le ci-devant d'Ormesson Jean qui tient des propos impies dans la revue toute nouvelle et fort remarquable par ailleurs, macrocosme. Il y profère que:"Un autre domaine que les écrivains ont abandonné, c'est le cosmos. Ils ont baissé les bras devant la science! Il n'y a pas de roman de la biologie! Il n'y a pas de roman de la physique mathématique! Il n'y a pas de roman de la mathématique! Il y a des terrains sans fin à explorer, et j'ai apporté une toute petite pierre avec mon livre…"
Ce faux prophète prétend avec autant d'insolence que d'ignorance être le seul, unique et véritable apôtre et conchie plus loin, comme on pouvait s'y attendre, la science-fiction dont il ose évoquer le nom.
Je le recommande sans réserve au zèle du Grand Inquisiteur et du Grand Éviscérateur.
Mais compte tenu de son (jeune ou grand, c'est selon le point de vue, tout est relatif) âge, de ses faits d'armes et de son expérience encore incomplète, je suggère de différer son procès dans l'espoir qu'il finisse par s'amender, abjure ses erreurs publiquement sur le net et revienne à Nos Enseignements.
En revanche, les propos de notre Docteur en Sorbonne (repaire hélas d'esprits subversifs comme on sait) m'inquiètent grandement tant il donne allègrement et sans doute inconsciemment dans l'hérésie la plus effroyable.
Ne soutient-il pas que notre Vénéré Frère Hugo Gernsback aurait été un Homme Providentiel et peut-être même un Saint (alors que ses turpitudes notamment financières ont été étalées maintes fois) et qu'il aurait à lui seul et par ses œuvres changé le cours de l'Histoire, au risque d'éveiller les soupçons des Daneleens et de déclencher leur intervention?
Il faut le ramener à de meilleures vues et lui faire rédiger une uchronie expiatoire selon laquelle ledit Gernsback n'aurait jamais quitté le Luxembourg et aurait trouvé un emploi d'ébéniste en postes de radio dans l'atelier de mon arrrière-arrière grand-père. Il verrait alors que l'Histoire n'aurait été que médiocrement modifiée, que des revues privilégiant la supertechnical fiction, dite encore speculative-fiction, se seraient créées aux USA dans les années 1930 au plus tard, que la revue Vogue Astonishingly Supertechnical Fiction, dans le groupe Condé Nuts, aurait accueilli et inspiré sous la houlette de John Campbell pratiquement les mêmes talents que dans notre variété everetienne du continuum ou du paysage cosmique (selon les croyances), en particulier ceux d'A.E. Van Vogt et d'Isaac Asimov.
Le Docteur reviendrait alors à des conceptions plus saines en admettant que les sociétés manifestent une inertie considérable, que les évènements arrivent quand les temps sont venus et que les misérables mortels n'ont sur le destin collectif que bien peu d'empire.
Un autre lascar à surveiller gravement est le ci-devant d'Ormesson Jean qui tient des propos impies dans la revue toute nouvelle et fort remarquable par ailleurs, macrocosme. Il y profère que:"Un autre domaine que les écrivains ont abandonné, c'est le cosmos. Ils ont baissé les bras devant la science! Il n'y a pas de roman de la biologie! Il n'y a pas de roman de la physique mathématique! Il n'y a pas de roman de la mathématique! Il y a des terrains sans fin à explorer, et j'ai apporté une toute petite pierre avec mon livre…"
Ce faux prophète prétend avec autant d'insolence que d'ignorance être le seul, unique et véritable apôtre et conchie plus loin, comme on pouvait s'y attendre, la science-fiction dont il ose évoquer le nom.
Je le recommande sans réserve au zèle du Grand Inquisiteur et du Grand Éviscérateur.
Mon immortalité est provisoire.