Simon Bréan - La Science-fiction en France

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dracosolis
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Message par dracosolis » mer. nov. 28, 2012 6:53 pm

nébal chou tu pourrais prévenir avant de balancer du sardou
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justi
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Message par justi » mer. nov. 28, 2012 7:00 pm

Première fois de ma vie que la mention "le propriétaire du contenu n'a pas rendu cette vidéo disponible pour les mobiles" me fait plaisir...

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Nébal
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Message par Nébal » mer. nov. 28, 2012 7:03 pm

Pardon, ça m'a échappé.

Aheum.

Retour au fil.

J'attaque le bouquin ce soir.

(J'ai cru comprendre qu'il y avait une préface de Gérard Klein.)

On va voir si mon appartenance à l'Antifrance va s'en retrouver bouleversée.

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Erion
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Message par Erion » ven. nov. 30, 2012 9:48 am

Les bizarreries de la synchronicité, dans le supplément Livres de Libé de cette semaine, Jean-Yves Tadié est interviewé à propos de son ouvrage "Le roman d'hier et demain". C'est le prototype de l'universitaire, et l'itw recèle de très belles perles (dont la plus formidable est toute entière dans le titre : "Je lis aussi des romans policiers", présenté comme le comble de l'audace, mais pour le coup, c'est plutôt le journaliste qui est responsable). (EDIT : j'ai oublié de mettre le lien : http://www.liberation.fr/livres/2012/11 ... ers_863744 )
Que voit-on au bout de cette analyse structurale ?

Il s’agit moins de décrire que de comprendre, moins d’expliquer que de saisir de l’intérieur, et finalement d’offrir une sorte de grand roman. Cette synthèse de concepts offre une sorte de roman idéal qui aurait l’architecture de la Recherche de Proust, la vision de la ville de Joyce, la pensée de Sartre ou de Camus. C’est une histoire du roman, mais une histoire moderne, à la Duby : il n’y a pas une date dans ce livre, l’enchaînement causal ne compte pas. J’ajoute que nous ne nous posons pas non plus la question de la hiérarchie ou de la qualité. On ne peut parler de littérature contemporaine qu’en renonçant à se demander : avons-nous autant de chefs-d’œuvre qu’au XVIIe siècle ? C’est une perspective qui n’est pas souhaitable, pas heuristique, et l’on finirait dans une sorte de lamento facile, du style : nous n’avons personne qui égale Madame de Lafayette.

Finalement, nous avons essayé d’adapter à la littérature une méthode historique qui est celle de l’école des annales, de la grande histoire structurale française depuis les années 30. Depuis mon premier livre, Proust et le roman, il s’est toujours agi pour moi de répondre à la question : comment c’est fait ?
Et concernant le style...
La question du style n’est pas abordée, en dehors de «l’écriture blanche».

Nous n’y touchons pas, j’y suis pourtant extrêmement sensible. C’est pour moi un critère absolu. Quand je feuillette un livre dans une librairie, si je ne sens pas un style dès la première page, je ne le prends pas. Je viens d’acheter la traduction du roman de Sándor Márai, les Etrangers (Albin Michel), le Paris des années 30 : même traduit du hongrois (c’est d’ailleurs superbement fait), vous sentez immédiatement la présence d’un grand style. Quand, dans la Condition humaine, Malraux commence par une question au conditionnel - «Chen soulèverait-il la moustiquaire ?» - et qu’il impose de cette manière son personnage, vous sentez que quelque chose se passe dans le langage. Cependant, il est difficile - sans être complètement cuistre et très technique - de rendre compte du style, surtout dans un livre qui vise un large public.
Et sur les romans actuels...
On ne voit plus guère de révolutions littéraires.

Effectivement. Je le constate, je ne le déplore pas. Il n’y en a pas eu depuis le surréalisme, l’existentialisme peut-être, le Nouveau Roman dont il reste des héritiers aux Editions de Minuit et cette écriture blanche, et d’excellents auteurs comme Oster, Gailly. L’écriture ironique de Jean Echenoz et Eric Chevillard, cela donne de très beaux livres, mais c’est un peu inquiétant dans la mesure où la recherche du second degré, la peur de s’engager complètement dans une sorte de naïveté exubérante, me pousse à me demander si ces œuvres-là ont jamais égalé les œuvres torrentielles comme celle de Hugo, Miller, Cendrars par exemple.
Modifié en dernier par Erion le ven. nov. 30, 2012 4:42 pm, modifié 1 fois.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » ven. nov. 30, 2012 4:32 pm

J'allais faire remarquer la même chose. Ce Cahier est tout de même très intéressant.
En première page, il y a une réflexion sur le temps, le contemporain et la recherche universitaire qui recoupe tout à fait ce fil.

Il me semble que dans les travaux universitaires, il y a deux champs tout à fait différents.
D'une part, la recherche ou la critique peut être de nature savante et s'attaquer à des domaines de toutes les époques, y compris le contemporain, c'est à dire juqu'à il y a mettons une dizaine d'années. Quitte à ce que les points de vue et les jugements évoluent, ce qui advient de toute façon. Rien ne serait pire et irréaliste qu'une vérité gravée dans le marbre, présumée intemporelle et universelle.
D'autre part, il s'agit de proposer un corpus et des réflexions destinés à nourrir les auteurs de programmes et de manuels du primaire et du secondaire.
Les préoccupations sont bien différentes.

Sur le second sujet, et tant pis si je suis précisément hors-sujet, les enseignants (et ils le font sans doute souvent) auraient grand intérêt à délaisser l'âge classique par excellence, le dix-septième dont la langue et les usages sont, sauf exception, de moins en moins intelligibles pour le dix-huitième, le dix-neuvième et la suite. Oublier Corneille, Racine et Molière et leur préférer Marivaux, un de nos très rares utopistes littéraires (et lisibles).
L'île des esclaves, par exemple, me semble bien plus intéressant que Les fourberies de Scapin et bien plus susceptibles d'intéresser des jeunes spécialement avec des problèmes d'identité et d'inégalités sociales. Voltaire préférable à Corneille. À condition de commenter sérieusement le Micromégas et de n'y pas voir seulement un vague "conte philosophique" ce qui déjà le dévalue et est de plus inexact: il s'agit aussi d'un conte scientifique.
De même la continuité entre maints poètes du dix-neuvième siècles, à peu près oubliés, en tout cas négligés de nos jours, comme Heredia ou Sully Prudhomme avec la chanson française "à texte" du vingtième voire du 21ème est montrable. De Verlaine à Benabar.
Ce ne sont que des exemples et je ne vais pas conseiller le ministre sur les programmes dont les changements erratiques me plongent toujours dans la confusion. Heureusement (ou malheureusement), je ne suis pas enseignant.

Je ne m'écarte pas vraiment du sujet de ce fil, car Simon Bréan et Natacha Vas-Deyres ont précisément franchi dans leurs thèses deux des frontières plus ou moins invisibles posées par l'Université littéraire: celle des "genres" et celle de la contemporanéité puisqu'ils couvrent la période allant des années 1950 à l'an 2000.
Dans un domaine différent, Estelle Blanquet utilise Heinlein, certes pas tout récent, pour enseigner la relativité et les bases de l'astronomie, transgressant avec bonheur, elle aussi, les limites de la décence universitaire.

C'était le sens de ma préface au livre de Simon, et je suis très heureux qu'elle ait été acceptée pratiquement telle que je l'avais rédigée. C'est aussi un signe que les choses bougent et que l'Instance arrive parfois à se remettre en question.
Mon immortalité est provisoire.

Soleil vert
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Message par Soleil vert » ven. nov. 30, 2012 5:37 pm

Le corpus national: on (l'enseignement) m' en a dégouté. Aujourd'hui je vomi Molière. De Racine et Corneille, je ne retiens que quelques vers extraordinaires. Je suis passé certainement à côté de Voltaire. J'ai eu un prof de français en 3eme qui nous demandait parfois de rédiger des textes de notre cru. On l' a viré au bout de trois mois. L'apaisement est venu en terminale. J'ai suivi des cours de français facultatifs, normalement réservés aux élèves ayant raté leur première partie de bac. Un 17 en oral sur un poème de Rimbaud m'en dispensait. J'ai eu le plaisir de découvrir Dos Passos - en retour je prêtais mes Brunner au prof et on comparait.

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silramil
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Message par silramil » ven. nov. 30, 2012 7:27 pm

Les profs de français sont des êtres bons et utiles à la société.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.

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Jacques Ah !
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Message par Jacques Ah ! » sam. déc. 01, 2012 8:51 am

Oui, mais leurs enseignements n'incite guère les élèves à lire les "classiques" et certainement assez peu à se lancer dans la lecture et l'écriture... :cry:
Artiste polymorphe, écrivain et président d'un Groupe d'Entraide Mutuel : le Social Art Postal Club de Choisy-le-Roi. Site : http://jacquesabeasis.e-monsite.com ;

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Message par Lensman » sam. déc. 01, 2012 9:40 am

Jacques Ah ! a écrit :Oui, mais leurs enseignements n'incite guère les élèves à lire les "classiques" et certainement assez peu à se lancer dans la lecture et l'écriture... :cry:
Ah bon, j'ai eu l'impression du contraire toute ma vie d'élève, d'abord, puis de prof (de maths!) ensuite, en voyant bosser les collègues de lettres, que j'admire (il y en a forcément plein de mauvais, et de quelconques, comme dans tous les corps de métier, je te l'accorde!). Cela dit, j'ai, à titre personnel, toujours fait un différence radicale entre ce que me donnait l'école (une culture, un savoir, des outils pour décrypter les choses, surtout les textes), et mon jardin personnel, ce que j'aimais vraiment, profondément, ce qui m'a directement touché au niveau du plaisir de lecture ou autre, qui n'avait aucun rapport direct (j'écris bien "direct", bien sûr) avec l'école.

Oncle Joe

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Eons
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Message par Eons » sam. déc. 01, 2012 10:53 am

J'ai quand même connu quelques connards pour lesquels ce qui entrait dans la culture générale ne pouvait être hors de LEUR jardin personnel. Et qui réprimaient sévèrement (notamment par des notes à un seul chiffre) toute référence à des textes "extérieurs".
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Message par bormandg » sam. déc. 01, 2012 1:15 pm

Il y a deux choses distinctes, et faiblement corrélées, dans vous remarques.
Le rôle des professeurs de littérature (il y a longtemps qu'ils ne sont plus chargés d'enseigner à parler et écrire français au-delà de la 5°, et ce n'est pas aux professeurs, mais au ministère qu'il faut reprocher cette disparition contre laquelle quelques uns, consciencieux, outrepassent le rôle reconnu par l'inspection) est de faire découvrir et, si possible, apprécier le corpus qu'ils sont chargés d'enseigner. Qu'ils ne soient pas tous compétents pour cela, surtout quand on les met en face d'élèves réticents par a priori, est une autre histoire, il faut quand même saluer ceux qui essayent de transmettre la connaissance d'auteurs que plus personne ne lirait spontanément.
D'autre part il y a le problème des réactions de certains professeurs au désir des élèves de s'intéresser (aussi; quand c'est exclusif, on comprend que le professeur ne soit pas d'accord) à des oeuvres hors corpus; les bons professeurs esayent d'élargir aussi bien leur propre champ d'appréciation que celui des élèves et de parvenir à un dialogue qui lie les deux champs; les mauvais se braquent et braquent les élèves, et chacun reste de son côté de la frontière, devenue définitive.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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silramil
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Message par silramil » sam. déc. 01, 2012 1:42 pm

par ailleurs, une majorité d'élèves accueille avec la même froideur les oeuvres classiques, les oeuvres de science-fiction, les policiers, les fantastiques... La question du goût personnel intervient toujours et il est rare de trouver un texte qui fasse par lui-même la majorité. Après, quand le cours marche bien, même les élèves qui n'aiment pas trop en gardent un bon souvenir.

En ce qui concerne le corpus classique, néanmoins, le goût personnel n'a rien à y voir. Il faut connaître ces oeuvres, avoir une idée de l'histoire littéraire, pour maîtriser une partie des codes indispensables lors de la sélection par concours, ou recrutement... Ignorer cet aspect de la culture, ou tout autre aspect de la culture française, c'est partir avec un handicap quand on espère s'élever dans la société. Compte tenu de ces facteurs de sélection (qui ne sont pas les seuls, loin s'en faut, et les plus objectifs - résultats scolaires, facultés d'apprentissage et d'expression - se mêlent aux plus subjectifs - sexe, couleur de peau, origine sociale), l'école est censée fournir à tous l'occasion de se constituer un bagage culturel que seules quelques familles sont en mesure de transmettre par elles-mêmes.
C'est un cercle qui se valide lui-même, mais il me semble absurde de s'en offusquer : l'école est justement un antidote partiel à une sélection qui se faisait avant sur la seule origine sociale. Il me semble aberrant de lui reprocher de fournir potentiellement à chacun les codes servant à une sélection ouverte à tous, mais beaucoup plus dure quand la famille ne maîtrise pas les données culturelles (et qui plus est, n'a pas d'autres avantages comme de hauts revenus).

Les autodidactes ayant réussi sont rares. Cette rareté ne signe pas un diktat scolaire empêchant les sensibilités de s'exprimer, mais la difficulté même de cette tentative. L'école compense cette difficulté pour beaucoup et même les pires professeurs transmettent quand même quelque chose (bon, j'en ai connu un qui ne transmettait vraiment rien, mais c'est qu'il passait des films à longueur de séance pour passer le temps et on a fait en sorte de le dégager). Ce n'est pas parce qu'on en garde un souvenir traumatique (il ne me laissait pas parler des choses que j'aimais, il me forçait à lire des livres incompréhensibles) que dans de très nombreux autres aspects, il n'a rien transmis.
Il est plus facile de pointer le jour où on a eu une engueulade avec un prof que de se rendre compte qu'au début d'une année scolaire on ne savait rien sur les règles du théâtre, et qu'à la fin on avait retenu quelques éléments. Et ces éléments plus tard aideront à aimer une pièce n'ayant rien à voir avec la pièce étudiée en classe, ou alors ils serviront à comprendre autre chose, ou ils feront un point de départ dans une conversation débouchant sur une amitié ou une relation amoureuse, ou ils permettront de comprendre une question lors d'un entretien d'embauche.

En résumé, et même si mon opinion est biaisée parce que j'ai justement intégré cette structure, je suis reconnaissant à tous mes professeurs pour ce qu'ils m'ont enseigné, même sans s'en rendre compte, et avec du recul je vois ce qui dans leur comportement venait de l'être humain, faillible ou génial, et ce qui tenait de la tâche du professeur, doué ou moins doué. Certains profs m'ont fait peur, très peu ont encouragé ma créativité, mais ils m'ont fourni des choses dont je me suis servi, et d'autres dont je n'ai rien fait, mais qui ont servi à d'autres.

Ceci était un communiqué bisounours. Vous pouvez reprendre vos activités normales.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.

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Message par bormandg » sam. déc. 01, 2012 2:03 pm

Tu mets le doigt sur le malenrtendu fondamental: le but de l'enseignement est de fournir à ceux qui ne les ont pas connaissances, compétences et codes qui leur permettraient d'atteindre le niveau de l'élite. C'est l'élitisme républicain: permettre à tous ceux qui auront fait un effort nécessaire de faire partie de l'élite. Seulement il faut un effort. on peut essayer d'aider à le faire, on peut essayer de réduire la quantité d'effort nécessaire, on ne peut pas le faire disparaître. Alors tous ceux qui ne veulent pas faire cet effort (les cas de ceux qui ne pourraient pas sont assez rares pour être traités à part; je crois qu'au moins les neuf dixièmes de ceux qui échouent sont victimes de leur propre refus conjugué aux blocages de l'institution) refusent que qui que ce soit le fasse et préféreraient que personne n'aie les dites connaissances, compétences et codes, qu'on les déclare superflu(e)s, voire interdit(e)s parce qu'élitistes.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Message par jeandive » sam. déc. 01, 2012 2:48 pm

apprendre a connaitre moliere ne veut pas dire faire aimer moliere , c'est juste un pavé de plus sur la route de la litterature , apres l'individu s'attarde sur un auteur par gout , ou passe au suivant mais au moins il le connait
je ne sais si le corpus universitaire évolue mais le corpus enseignant , oui : on etudie la sf en classe ( meme si là par contre on s'est peut etre arreté a bradburry et mars....) , elle est dans les livres scolaires, spécialisés ou généraux comme le magnard XXe que j'ai eu a mon époque en 1er , avec entre autre Barjavel - hum , là aussi on pourrait faire plus moderne, mais bon - qui m'a permis d'avoir une tres bonne note au bac de français , sur le paradoxe temporel ( le voyageur imprudent ) : je doute que cela fut possible 10 ou 20 ans avant

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Message par bormandg » sam. déc. 01, 2012 8:03 pm

jeandive a écrit :apprendre a connaitre moliere ne veut pas dire faire aimer moliere , c'est juste un pavé de plus sur la route de la litterature , apres l'individu s'attarde sur un auteur par gout , ou passe au suivant mais au moins il le connait
On peut, et en général les professeurs essayent, mener les deux taches plus ou moins de front.? Mais c'est vrai qu'elles sont distinctes et que l'une est essentielle, l'autre utile.
jeandive a écrit :je ne sais si le corpus universitaire évolue mais le corpus enseignant , oui : on etudie la sf en classe ( meme si là par contre on s'est peut etre arreté a bradburry et mars....) , elle est dans les livres scolaires, spécialisés ou généraux comme le magnard XXe que j'ai eu a mon époque en 1er , avec entre autre Barjavel - hum , là aussi on pourrait faire plus moderne, mais bon - qui m'a permis d'avoir une tres bonne note au bac de français , sur le paradoxe temporel ( le voyageur imprudent ) : je doute que cela fut possible 10 ou 20 ans avant
Le corpus universitaire aussi évolue. Même si, dans les deux cas (enseignant et universitaire) cette évolution dépend du (des) professeur(s) rencontré(s).
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