Cela dit, la tendance générale étant à la critique comme "ressenti", y compris dans les magazines/revues, je me demande si ce n'est pas un moyen bien facile de s'exonérer de toute responsabilité ("je peux dire n'importe quoi, vu que c'est mon ressenti").Lensman a écrit : Sans doute, je demande trop à Nébal, puisque je n 'éprouve pas d'empathie critique avec lui. Peut-être est-ce parce que les critiques vraiment sérieux manquent (comme je l'ai déjà remarqué également), que ça m'interpelle tant: ses critiques, qui ne sont au fond que des chroniques "plaisir de lecture", ressemblent à premier abord à des critiques travaillées à cause du vocabulaire employé, mais ce n'est qu'une façon de parler, ça reste du pur "j'aime", "j'aime pas".... Voilà ce que c'est que d'attacher trop d'importance au sens des mots...
De plus, comme le montre cet article : http://www.magazine-litteraire.com/mens ... 2013-59910
les éditeurs se servent des blogs comme vitrine, envoient des services de presse à certains blogs, etc. La distinction entre "critique pro" et "chroniqueur amateur" me semble bien moins clair qu'on le dit.