C'est un art très difficile, en effet, et personne n'en disconvient, justement!Nébal a écrit :Ah ben à partir de là, effectivement, difficile de tenir un discours critique.Lensman a écrit : Le bouquin de Steiner, c'est un classique. C'est ouvrage édité et réédité dans des collections de qualité. On ne risque rien à le lire, ce n'est pas un truc inconnu d'un nouvel auteur dont personne n'aurait entendu parler, et dont il faudrait se méfier a priori, l'édition étant ce qu'elle est. Dans ce cas, une chronique comme celle de Nébal pourrait avoir de l'intérêt ("Ne lisez pas ce truc, qui n'aurait pas dû être publié", etc). Là, je ne vois guère l'intérêt de la chronique, vu le statut de classique.
Après, tant mieux si je me trompe et si cette chronique incite des lecteurs à lire ce classique. J'ai hélas l'impression inverse: certains vont peut-être se méfier après avoir lu la chronique. Mais j'espère me tromper...
Oncle Joe
C'est le consensus...
Honnêtement, tu penses que l'affirmation "c'est chiant comme la mort (pardon)" sert à quoi que ce soit pour la personne qui te lit et n'a pas lu le livre ? Je comprends bien que l'on puisse employer cette expression entre personnes qui l'on lu, cela permet de comparer les goûts des uns et des autres, à un niveau basique ("Tiens, Nébal, il aime pas Ortog et les ténèbres, bizarre, un si chouette bouquin !") (tous les goûts sont dans la nature...).
Mais si on considère que l'on s'adresse à des personnes qui ne l'on pas lu ( il se peut que tu considères ne pas t'adresser à des personnes de ce type, c'est possible, mais peu clairement exprimé), ça me paraît un brin problématique. Un "Je n'ai pas accroché à ce bouquin" veut dire la même chose, au fond, mais à l'avantage de respecter le statut du livre, qui est celui d'une oeuvre éditée et rééditée, respectée, qui a fait ses preuves.
Evidemment, en disant cela, je m'inscris dans une tradition critique, que l'on peut décider de ne pas respecter.
Oncle Joe