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par silramil » dim. janv. 13, 2013 10:53 am
Pour information, j'ai consulté et dépouillé ces fanzines, pas dans leur totalité, mais suffisamment pour m'en faire une idée.
Ailleurs et Autres (A&A), Publication irrégulière, Francis Valéry, n° 1 (mars 1977) –
n° 163 (mars 2008).
Ailleurs, Publication bimestrielle (1956-1957) puis mensuelle (1958-1963), Lausanne,
Club Futopia, n° 1 (novembre 1956) – n° 51-53 (avril-juin 1963).
Argon, Publication mensuelle, [s.l.], D. Lamy, n° 1 (avril 1975) – n° 7 (octobre 1975).
Horizon du fantastique, Publication trimestrielle, Asnières, EKLA, n° 1 (juin 1967) –
n° 37 (octobre 1975).
Lunatique, Publication irrégulière, Assmanshausen, [s.n.], n° 1 (septembre 1963) –
n° 68 (décembre 1973).
Mercury, Publication bimestrielle, Clermont-Ferrand, Jean-Pierre Fontana, n° ••
(octobre 1964) – n° 15 (octobre 1967).
Nyarlathotep, Lyon, [s.n.], n° 1 (1970) – n° 10 (1975).
Dire que je n'y ai pas trouvé d'éléments intéressants serait mentir, mais des formulations exploitables, citables dans mon mémoire? pas évident.
Mon propos étant de rendre compte plutôt de tendances "dominantes", il est inévitable que Fiction, beaucoup plus publié et lu que tous ces fanzines (même ceux qui étaient bien distribués par réseaux de fans), ait un poids massif dans mon étude.
Néanmoins, il y a à chaque décennie envisagée 3 angles différents d'approche : des éléments de contexte éditorial = logique de publication ; des données critiques (fondées sur Fiction, des préfaces et des encyclopédies/manuels/essais) = ce qui est dit sur la SF ; des éléments d'analyse des oeuvres notables = ce qui s'est fait en SF. C'est le 3e angle qui me semble le plus pertinent pour rendre compte de l'aspect dominant de la SF, et non le 2e, qui souvent ne correspond qu'à une collection de points de vue individuels - on ne ressent la dimension collective de la SF que dans les fictions.
Il serait intéressant de rapprocher les paradigmes dominants que j'ai repérés dans les romans d'une sélection de nouvelles de Fiction et Galaxie, pour voir si cela va dans le même sens ou s'il y a des divergences.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.