Parutions février Lokomodo/Asgard/Midgard

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marie.m
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Parutions février Lokomodo/Asgard/Midgard

Message par marie.m » jeu. févr. 14, 2013 9:33 am

A paraître en février...

ASGARD
Hydriss de Patrick Raveau
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Quel secret la planète Aguador cache-t-elle dans son océan ?
Sur Aguador, les humains sont immortels et jouissent d’une mémoire illimitée, mais divers incidents viennent troubler la paix de cette terre idyllique : les souvenirs s’évanouissent, les hommes recommencent à vieillir. Oryan, un neurogénéticien, visualise l’holohistoire d’Aguador et y découvre des scènes étranges. Une intelligence artificielle, Hydriss, vivrait au sein de l’océan, se nourrissant de l’énergie psychique des hommes. Quel secret cache le redoutable Maître Eszrin aux innombrables facettes ? Qui sont ces êtres humanoïdes réfugiés dans les montagnes ? Et quel est le véritable visage de cette Terre qui apparaît de jour en jour plus irréelle ?



LOKOMODO
Dans l’oeil de la tortue d'Anne Lanièce
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La découverte inattendue d’une nouvelle forme de vie océanique vient bousculer la marche du monde, obligeant à s’interroger sur l’avenir de l’espèce humaine.
Sur Terre, en 2016, on trouve encore des tortues, des hommes et des femmes, des projets, des ambitions, des utopies et des déceptions. Des fléaux également, comme le cancer.
Et face à cela, les rêves de ceux qui voient l’espèce humaine prête à conquérir l’espace, et les espoirs de ceux qui veulent simplement construire leur vie de famille. Kristine est de ceux-là. Mais la réalité est farceuse, et l’avenir mise parfois sur des outsiders. Vu sous cet angle, le cancer est une valeur sûre, une sorte d’outil de sélection…



MIDGARD
Âmes de verre d'Anthelme Hauchecorne
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Ce livre vous attendait. Il était écrit que vous feriez sa connaissance. Car peut-être êtes-vous, à votre insu, un(e) Éveillé(e). Auquel cas, vous êtes en grand danger. Les rues de cette ville ne sont pas sûres. Pour vous, moins que pour tout autre.
Car les Streums rôdent, à l’affût d’une âme à briser. Je ne vous mentirai pas : vos options ne sont pas légion. Votre meilleure chance de survie gît selon toute probabilité entre ces pages. Qui sont les Streums, demanderez ? Pourquoi convoitent-ils les fragments du Requiem du Dehors ? Quel avantage espèrent-ils retirer de cette partition funeste ?
Si vous ignorez les réponses à ces questions, vous vous trouvez alors face à un choix. Pour lequel il est de mon devoir de vous aiguiller…
Souhaitez-vous rejoindre la Vigie, risquer votre vie et sans doute plus encore, dans une lutte désespérée pour déjouer les intrigues du Sidh ? Ou bien demeurer parmi le troupeau des Dormeurs, à jamais ? Pareille aventure ne se présente qu’une fois. Sachez la saisir.
Enki, enquêteur et logicien de la Vigie

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bormandg
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Message par bormandg » jeu. févr. 14, 2013 11:02 am

Je lirais volontiers les trois...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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marie.m
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Message par marie.m » mar. févr. 19, 2013 9:40 am

Un bout d'interview de Patrick Raveau :
Patrick, on est un peu surpris de te découvrir tout à coup l'auteur d'un roman de plus de 700.000 signes, qui plus est de SF. Tu nous avais plutôt habitués à des nouvelles relevant du fantastique. Que s'est-il passé ? J'imagine que cette écriture a pris un certain temps...

En fait, j’ai commencé par écrire des nouvelles, après avoir lu Matheson principalement. Je n’imaginais pas à l’époque pouvoir accoucher… un jour d’un roman. Pourquoi ? Sans doute parce que les textes courts me correspondaient mieux. En général, la nouvelle se veut incisive, joue davantage sur des idées choc et sur la chute, mais elle ne nécessite pas un développement conséquent. D’autre part, je ne suis pas un acharné de l’écriture. C’est un exercice extrêmement difficile à mes yeux que d’écrire, ce qui demande un travail quotidien, une perpétuelle remise en question, une relecture assidue, critique, et, en ce qui concerne le roman, ça l’est peut-être davantage — enfin, à mes yeux. J’admire et j’envie les écrivains qui publient un ou deux ouvrages dans l’année…
Pour répondre à ta question, je pense que si je n’ai autrefois écrit que des nouvelles, c’était simplement parce que je ne me sentais pas capable de me lancer dans l’écriture d’un pavé. Ce fut un véritable challenge pour moi que de m’atteler à l’écriture d’un roman aussi épais qu’Hydriss. Je l’ai abandonné une première fois, après une quarantaine de pages puis repris, puis abandonné à nouveau. À l’origine, ce n’était qu’une novella dont l’histoire se réduisait à donner corps à une ou deux idées. Mais je n’ai cessé d’ajouter de nouveaux ingrédients, et de nouvelles ouvertures se sont offertes, le plus souvent problématiques, de nouveaux personnages ont fait leur apparition, ce qui m’a donné l’envie d’étoffer le texte embryonnaire, et peu à peu j’y ai pris goût. J’ai eu l’impression alors de produire quelque chose de différent que par le passé, de vivre aux côtés de mes personnages, et c’est comme ça, tout bêtement, que j’ai écrit Hydriss.

De quoi es-tu parti ?

Je ne suis pas parti avec l’idée d’écrire un roman, mais je me suis rendu très vite compte que cela en prenait le chemin. Finalement, que l’on écrive des nouvelles, des textes très courts, des novellaes ou des romans, le plus souvent, on ne décide pas à l’avance, (en ce qui me concerne du moins) de la longueur du texte, du nombre de signes. Dans le cas d’Hydriss, la nécessité de développer l’intrigue, de créer un monde, s’est imposée à mesure que j’esquissais et rédigeais les premiers jets. Et j’avoue que cela n’a pas été simple ! Car dans les textes courts, en principe, je ne fais pas de plan, c’est l’idée qui me porte. Mais là, j’ai pris conscience du travail et de l’acharnement que requiert l’écriture d’un roman.
Pour Hydriss, je suis parti de l’idée d’une conscience autonome, d’une extension de la mémoire, d’une entité non pas extra-terrestre, mais d’un artifice purement humain, finalement d’une sorte d’intelligence planétaire virtuelle invisible.
C’est là, bien sûr, que tout a commencé...

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