on traduirait alors depuis l'anglais. Mais est-ce que ce n'st pas un risque de trop s'éloigner du texte orignal en japonais ?Lensman a écrit :Erion a posé le problème avec rigueur, un peu trop peut-être.
Il est possible, en effet, que les contacts personnels (ce monde d'écrivains est petit) puissent fortement faciliter les choses.
Imaginons aussi qu'une telle antho existe déjà en langue anglaise (est-ce le cas?)
Oncle Joe
Worldcon 2007 au Japon
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Si je dis ça, c'est qu'avec un ami, on a déjà tenté le coup, en relation avec l'ambassade de France et ses services culturels. D'autre part, je connais très bien l'histoire de l'édition du manga en France (ce sont les mêmes éditeurs qui sont à l'oeuvre) et les auteurs n'ont vraiment pas la main sur ce qui se passe, on peut pas court-circuiter les agents/éditeurs.Tony a écrit : Si on connaît des personnes en contact avec les éditeurs et les auteurs, ça peut aider, non ?
Un cas à part, c'est Yasutaka Tsutsui (dont une nouvelle a été publiée dans le dernier UTOPIAE) qui a un statut à part, mais pour le reste...
Des américains installés au Japon tentent de publier de la SF japonaise en anglais et vont bientôt sortir un recueil à l'occasion de la prochain Con : http://www.kurodahan.com/e/catalog/titles/j0021.html
Mais ce sont des gens installés sur place, ils peuvent donc traiter directement avec les éditeurs.
Pour la traduction, les traducteurs, on les a, mais ils sont surbookés. Après, le plus difficile, c'est pas de trouver un traducteur de japonais, mais trouver un traducteur de _science-fiction_. C'est loin d'être une évidence.
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Ah l'Ambassade de France et ses services culturels... est-ce qu'ils étaient vraiment motivés par l'idée de faire publier de la SF ?
Après effectivement je ne suis pas sûr que les éditeurs japonais proposent des tarifs abordables pour les petits éditeurs de chez nous, contacts directs ou pas...
Comme je suis sur place, je vais en parler à mes connaissances et voir ce qui serait envisageable ou pas... ça ne coûte rien d'essayer !
Pour la publication de SF en anglais, ils ont bien réussi une première fois avec un recueil en 1997 puis le recueil évoqué par Erion (certaines des nouvelles de 1997-4-vont se trouver rééditées dans le prochain d'ailleurs) mais deux tentatives en 10 ans c'est peu, alors qu'on peut supposer que les americains ont plus de moyens... Et ils ont laissé tomber plusieurs auteurs intéressants qu'ils devaient traduire, sans doute un probleme de droits là encore ou de difficulté à rendre le texte en anglais...
Pour la traduction le japonais c'est facile ! J'ai bien vu le site d'un traducteur qui prétendait qu'on pouvait traduire du japonais en connaissant quelques centaines de caractères et les bases de la grammaire (j'aimerais qu'il m'explique comment il fait...). Donc pour la SF c'est pareil, un dico, un bouquin de vulgarisation scientifique pour faire bonne mesure et hop! c'est dans la poche !
Blague à part je pense que trouver un traducteur de science-fiction c'est bien, mais que ce n'est pas le plus important... je pense qu'un traducteur doit "sentir" les textes ou avoir une certaine affinité avec le/les auteurs pour donner une bonne traduction... le fait de connaître la SF est un plus sans aucun doute mais par exemple pour Tsutsui Yasutaka, Komatsu Sakyo ou Hoshi Shinichi, je ne pense pas que connaître la SF soit indispensable au traducteur...
Après effectivement je ne suis pas sûr que les éditeurs japonais proposent des tarifs abordables pour les petits éditeurs de chez nous, contacts directs ou pas...
Comme je suis sur place, je vais en parler à mes connaissances et voir ce qui serait envisageable ou pas... ça ne coûte rien d'essayer !
Pour la publication de SF en anglais, ils ont bien réussi une première fois avec un recueil en 1997 puis le recueil évoqué par Erion (certaines des nouvelles de 1997-4-vont se trouver rééditées dans le prochain d'ailleurs) mais deux tentatives en 10 ans c'est peu, alors qu'on peut supposer que les americains ont plus de moyens... Et ils ont laissé tomber plusieurs auteurs intéressants qu'ils devaient traduire, sans doute un probleme de droits là encore ou de difficulté à rendre le texte en anglais...
Pour la traduction le japonais c'est facile ! J'ai bien vu le site d'un traducteur qui prétendait qu'on pouvait traduire du japonais en connaissant quelques centaines de caractères et les bases de la grammaire (j'aimerais qu'il m'explique comment il fait...). Donc pour la SF c'est pareil, un dico, un bouquin de vulgarisation scientifique pour faire bonne mesure et hop! c'est dans la poche !
Blague à part je pense que trouver un traducteur de science-fiction c'est bien, mais que ce n'est pas le plus important... je pense qu'un traducteur doit "sentir" les textes ou avoir une certaine affinité avec le/les auteurs pour donner une bonne traduction... le fait de connaître la SF est un plus sans aucun doute mais par exemple pour Tsutsui Yasutaka, Komatsu Sakyo ou Hoshi Shinichi, je ne pense pas que connaître la SF soit indispensable au traducteur...
- Eons
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Et un auteur de SF français connaissant le japonais, ça intéresse quelqu'un ?
(si, si, c'est vrai, j'ai un nom)
À part ça, n'y a-t-il pas aussi le même problème qu'avec les Russes (enfin, les agences) ?
Je m'explique : Eons avait envisagé de publier en France un recueil de nouvelles de jeunes auteurs russes (donc tous parfaitement inconnus en Europe occidentale). Eh bien, leur agence a demandé un à-valoir de droits d'auteurs aussi important que l'a fait la veuve Van Vogt.

(si, si, c'est vrai, j'ai un nom)
À part ça, n'y a-t-il pas aussi le même problème qu'avec les Russes (enfin, les agences) ?
Je m'explique : Eons avait envisagé de publier en France un recueil de nouvelles de jeunes auteurs russes (donc tous parfaitement inconnus en Europe occidentale). Eh bien, leur agence a demandé un à-valoir de droits d'auteurs aussi important que l'a fait la veuve Van Vogt.
