Romain Lucazeau - La nuit du fauve - AMI

[Soleil vert]

Un roman de SF déguisé en conte philosophique du 18e ou l'inverse

[davido]

Très bon livre, j'ai eu grand plaisir à retrouver la plume poétique et philosophique de Romain Lucazeau dans le roman SF de la rentrée : La Nuit du Faune.

[Pontiac]

Un roman de SF déguisé en conte philosophique du 18e ou l'inverse

Oui c'est à peu près ça. Un livre étrange.

[NeF]

Peut-être étrange, mais clairement à lire (du moins pour moi).

[Soleil vert]

Les diplômés de la rue d'Ulm nous font l'honneur d'écrire de la SF ou de publier des études sur ce genre.
L'un d'entre eux me disait, il y a une dizaine d'années, que des générations de ses condisciples ont planché sur Corneille et le théâtre du XVIIème siècle; et là ils découvrent … la SF

(d'ailleurs il y des traces de Corneille dans Latium me semble t-il - peuvent pas s'en débarrasser -)

[Pontiac]

Les diplômés de la rue d'Ulm nous font l'honneur d'écrire de la SF ou de publier des études sur ce genre.
L'un d'entre eux me disait, il y a une dizaine d'années, que des générations de ses condisciples ont planché sur Corneille et le théâtre du XVIIème siècle; et là ils découvrent … la SF

(d'ailleurs il y des traces de Corneille dans Latium me semble t-il - peuvent pas s'en débarrasser -)

Le XVIIe Siècle c'est celui du baroque. Et la SF a un côté baroque.

[NeF]

Le XVIIe Siècle c'est celui du baroque. Et la SF a un côté baroque.

Alors disons qu'un des objectifs affichés du baroque (à savoir montrer à l'homme le chaos et la grandeur du monde afin qu'il s'incline devant le dieu qui a conçu tout ça, contrairement au rococo, qui laisse à percevoir l'ordre derrière le chaos, et au classique, qui voit l'ordre d'emblée) peut rejoindre en effet par la bande le côté sense of wonder de la SF.

Pour une réflexion sur les 2 modes esthétiques que peut prendre le sense of wonder (le sublime et le grotesque, catégories importantes aussi pour le baroque), je suggère la lecture de cet article de Res Futurae.

[Soleil vert]

le sublime et le grotesque : me souvient d'une préface de Victor Hugo sur le sujet.

[NeF]

La préface de Cromwell, une des premières à théoriser l'utilité du "laid" en littérature, pour le dire vite... Victor Hugo considérait que l'art devait unir ces deux contraires, même si sa définition de la paire sublime / grotesque pourrait être affinée (elle n'a d'ailleurs pas manqué de l'être depuis).

[Pontiac]

La préface de Cromwell, une des premières à théoriser l'utilité du "laid" en littérature, pour le dire vite... Victor Hugo considérait que l'art devait unir ces deux contraires, même si sa définition de la paire sublime / grotesque pourrait être affinée (elle n'a d'ailleurs pas manqué de l'être depuis).

Unir les contraires, je ne suis pas contre. Mais le laid, il y en a déjà trop dans notre monde.