Qu'est ce que vous recherchez dans la SF ?
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- Eric
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Qu'est ce que vous recherchez dans la SF ?
En regardant les posts de chacun sur les auteurs et les genres qu'ils affectionnent, on se rend bien compte que tout le monde ne recherche pas la même chose dans les genre de l'Imaginaire.
A la base, on vient y tous parce que ce qu'on a lu ailleurs ne nous conviens pas, ou plus, nécessairement, mais après ?
Perso, la SF (puisque c'est principalement ce que je lis) est une littérature d'idées. Un bouillon de culture, et même de contre-culture, qui explore des pistes qui finissent par rejoindre le mainstream, mais qui posent de vraies questions, à défaut d'apporter les réponses.
La fiction, en plus, permet d'explorer des voies d'une manière totalement décomplexées, qu'un scientifique ou un philosophe ne pourrait pas se permettre.
A la base, on vient y tous parce que ce qu'on a lu ailleurs ne nous conviens pas, ou plus, nécessairement, mais après ?
Perso, la SF (puisque c'est principalement ce que je lis) est une littérature d'idées. Un bouillon de culture, et même de contre-culture, qui explore des pistes qui finissent par rejoindre le mainstream, mais qui posent de vraies questions, à défaut d'apporter les réponses.
La fiction, en plus, permet d'explorer des voies d'une manière totalement décomplexées, qu'un scientifique ou un philosophe ne pourrait pas se permettre.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Pour moi la SF, c'est par excellence LA littérature qui permet tout, où toutes les libertés sont permises et où l'imaginaire n'a pas de contraintes.
C'est ça que j'apprécie en premier lieu.
Par ailleurs, ce que j'ai aimé dans les quelques bouquins que j'ai lus en SF (une vingtaine à tout casser...), c'est la même chose que j'aime dans un certain type de polars, le côté subversif. Avec en plus cette liberté qu'il y a dans la SF et qui fait défaut au polar, car le polar par essence est complètement ancré dans le réel, qui permet d'imaginer, de concevoir, voire d'adopter, d'autres visions du monde. Sans vouloir rentrer dans un truc grandiloquent, je pense quand même que la SF est un moyen puissant de lutte contre la pensée unique, du fait qu'elle permet de montrer le monde sous pleins de facettes, d'angles de vue différents.
Ces angles de vues, même s'ils parlent de mondes imaginaires, parlent quand même de notre monde, du moins dans les bouquins que j'ai lus. Même quand le contexte semble complètement irréel, il est une émanation du monde dans lequel nous vivons.
Donc pour résumer, pour moi la SF est une littérature imaginaire à l'extreme et en même temps très politique
C'est ça que j'apprécie en premier lieu.
Par ailleurs, ce que j'ai aimé dans les quelques bouquins que j'ai lus en SF (une vingtaine à tout casser...), c'est la même chose que j'aime dans un certain type de polars, le côté subversif. Avec en plus cette liberté qu'il y a dans la SF et qui fait défaut au polar, car le polar par essence est complètement ancré dans le réel, qui permet d'imaginer, de concevoir, voire d'adopter, d'autres visions du monde. Sans vouloir rentrer dans un truc grandiloquent, je pense quand même que la SF est un moyen puissant de lutte contre la pensée unique, du fait qu'elle permet de montrer le monde sous pleins de facettes, d'angles de vue différents.
Ces angles de vues, même s'ils parlent de mondes imaginaires, parlent quand même de notre monde, du moins dans les bouquins que j'ai lus. Même quand le contexte semble complètement irréel, il est une émanation du monde dans lequel nous vivons.
Donc pour résumer, pour moi la SF est une littérature imaginaire à l'extreme et en même temps très politique

- jlavadou
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Je suis venu à la SF tout d'abord pour m'évader. C'est d'ailleurs le mot "rêve" dans le titre de mon premier bouquin SF qui a tout déclenché. Découvrir d'autres horizons (ça fait un peu naïf dit comme ça mais bon...), ou d'autres réalités que celle, pâle, de notre quotidien.
Ensuite je me suis rendu compte que la SF était aussi bourrée d'idées et de réflexion, et c'est pourquoi j'y reste sans ressentir le besoin d'aller voir ailleurs.
Ensuite je me suis rendu compte que la SF était aussi bourrée d'idées et de réflexion, et c'est pourquoi j'y reste sans ressentir le besoin d'aller voir ailleurs.
- Steve_Austin
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Je partage les points de vue de Sophie et d'Eric, la sf est une littérature d'idées, et ce qui est spécialement attractif est que l'absence de cadre fixé par avance permet une liberté complète d'expérimenter, de tordre dans tous les sens des concepts pour en tirer la substantifique moëlle : on mêle le plaisir de découvrir, d'explorer des situations inhabituelles
, de se poser de vraies questions
, en étant bousculé dans nos perceptions courantes
, et de goûter ce que ce mélange nous donne au final
!
La sf donne l'occasion de pratiquer d'authentiques expériences par la pensée, et tout çà sans sortir de son fauteuil : en évitant de se salir ou de s'exploser la tronche sur une paillasse.
Ouf ! (désolé pour les longues phrases, il faudra qu'un jour j'apprenne à caser des points là-dedans...)




La sf donne l'occasion de pratiquer d'authentiques expériences par la pensée, et tout çà sans sortir de son fauteuil : en évitant de se salir ou de s'exploser la tronche sur une paillasse.
Ouf ! (désolé pour les longues phrases, il faudra qu'un jour j'apprenne à caser des points là-dedans...)
Carpe diem !
- Paper Jam
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Voilà plus d'un quart de siècle que je lis la SF plus que les autres genres, car d'abord, eh bien j'aimais déjà la SF en jouant aux Lego Space et en regardant les frères Bogdanov le samedi après-midi...
Mais cela ne justifie pas suffisament mon goût pour la littérature SF...
Ce qui m'attire dans la SF, en plus de tout ce qui a été dit, c'est le future de l'humanité, que je ne connaîtrai jamais. C'est passionnant de vivre des histoires et des scénarios qui nous (les terriens!) touchent de près ou de loin, voir souvent de très loin, d'être plongé dans un univers où l'homme s'est enfin arraché à cette malheureuse planète, ou découvre qu'il n'est pas seul... ou n'a pas su quitter le plancher, et est mal en point! D'aucuns diront que la SF est une réponse à mes interrogations existentielles...
De plus, la littérature SF est, au même titre que la Fantasy, le domaine privilégié de l'imaginaire: contrairement à la littérature classique, les histoires ne se passent pas dans des univers bien connus, avec des références établies. Voilà qui fait bien travailler nos petits cerveaux: à nous de faire notre propre cinéma sur base de ce que l'auteur nous raconte (et comme souvent il est avare de descriptions...).
Et faire du cinéma dans ma tête, avec des robots, des voitures volantes et un coucher de deux soleils, j'adore !
Mais cela ne justifie pas suffisament mon goût pour la littérature SF...
Ce qui m'attire dans la SF, en plus de tout ce qui a été dit, c'est le future de l'humanité, que je ne connaîtrai jamais. C'est passionnant de vivre des histoires et des scénarios qui nous (les terriens!) touchent de près ou de loin, voir souvent de très loin, d'être plongé dans un univers où l'homme s'est enfin arraché à cette malheureuse planète, ou découvre qu'il n'est pas seul... ou n'a pas su quitter le plancher, et est mal en point! D'aucuns diront que la SF est une réponse à mes interrogations existentielles...
De plus, la littérature SF est, au même titre que la Fantasy, le domaine privilégié de l'imaginaire: contrairement à la littérature classique, les histoires ne se passent pas dans des univers bien connus, avec des références établies. Voilà qui fait bien travailler nos petits cerveaux: à nous de faire notre propre cinéma sur base de ce que l'auteur nous raconte (et comme souvent il est avare de descriptions...).
Et faire du cinéma dans ma tête, avec des robots, des voitures volantes et un coucher de deux soleils, j'adore !
Paper Jam mélange les styles et nous fait embarquer à bord de la prochaine navette vers Clavius: combinaison brillante et brushing de rigueur...
- Eric
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D'accord !Paper Jam a écrit :Voilà qui fait bien travailler nos petits cerveaux: à nous de faire notre propre cinéma sur base de ce que l'auteur nous raconte (et comme souvent il est avare de descriptions...).
Remettre ses conceptions sur la paillasse pourles disséquer un peu, c'est, à mon sens, un exercice assez formateur aussi.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Bon pour être exhaustive, et compléter par rapport à ce que j'ai mis plus haut, il y a aussi que la SF, comme le fantastique, et comme le polar pour moi, est aussi l'occasion de lire des vraies bonnes scènes d'action ou d'horreur, avec des gros monstres et des vrais méchants.
En fait, je ne lis pas de comics parce que je n'en ai jamais eu l'occasion, je ne saurais pas quoi acheter pour commencer. Mais je crois que le comics me plairait aussi pour ça.
Et j'aime bien les mangas pour ça aussi.
Les bonnes grosses bastons intersidérales, les méchants super méchants, les mutants, les monstres.
Tout ce qui fait que j'adore des films comme Alien et Terminator, et que je me délecte en regardant un film d'horreur.
En polar, c'est les personnages de tueurs (Un tueur sur la route, de Ellroy, un pur bijou, pour ceux qui veulent s'essayer au polar, je le conseille vivement
), les enquêtes sur des trucs glauques etc...
Donc finalement, la SF, littérature d'idées, imaginaire sans limite, plaisir du spectaculaire et des créatures les plus effrayantes possibles
En fait, je ne lis pas de comics parce que je n'en ai jamais eu l'occasion, je ne saurais pas quoi acheter pour commencer. Mais je crois que le comics me plairait aussi pour ça.
Et j'aime bien les mangas pour ça aussi.
Les bonnes grosses bastons intersidérales, les méchants super méchants, les mutants, les monstres.
Tout ce qui fait que j'adore des films comme Alien et Terminator, et que je me délecte en regardant un film d'horreur.
En polar, c'est les personnages de tueurs (Un tueur sur la route, de Ellroy, un pur bijou, pour ceux qui veulent s'essayer au polar, je le conseille vivement

Donc finalement, la SF, littérature d'idées, imaginaire sans limite, plaisir du spectaculaire et des créatures les plus effrayantes possibles

- Eric
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Grand !sophie a écrit :Un tueur sur la route, de Ellroy, un pur bijou, pour ceux qui veulent s'essayer au polar, je le conseille vivement
En fait je m'étais fait une série American Psycho, Necropolis de Herbert Lieberman et Un Tueur sur la route.
Après j'ai eu comme un besoin de changer d'air. J'aurai dû en profiter pour me mettre à la fantasy ; )
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Mais pourquoi donc j'ai choisi de lire essentiellement cette littérature ?
Ado, c'était essentiellement parce que j'y trouvais un plaisir et une évasion que ne m'apportait pas les cours de français. En plus, nos profs y étaient souvent réfractaires
Désormais, j'aime la sf pour deux raisons. D'abord son extrême richesse et sa diversité. On y aborde tous les grands thèmes (l'amour, la folie, l'exploration, le polar...) dans tous les styles de narration et pour en lire pas mal, finalement, je ne me lasse pas devant tant de choix. Lire de la SF, c'est se taper un space opéra, un polar futuriste, un cyberpunk, une uchronie, un steampunk... avec des genres que je préfère à d'autres bien sûr. Et puis quelle invitation au rêve !
Ensuite et surtout parce que c'est une littérature qui parle aussi beaucoup de notre présent. Qui tire les fils de nos dérives pour mieux les dénoncer. Eric a raison, elle pose des questions, même si elle n'apporte pas toujours les réponses. Mais lire Andrevon, Ayerdhal, Ligny, Dick, Bisson, Brunner et compagnie, c'est aussi se poser des questions sur le monde qui nous entoure et notre place dedans. certes, ce questionnement sur le présent est un peu en berne dans les romans aujourd'hui (la politique fiction est en repli). Mais la SF reste pour moi quand même une littérature qui s'interroge et nous interroge.
Enfin au niveau du style, j'avoue aujourd'hui une net préférénce pour les romans dans lequels je suis bousculé par les auteurs, pris dans des visions ou des écritures délirantes. En disant ça je pense à Thierry Di Rollo ou Thomas Day. Ou même Andrevon...
Bon, je m'arrête là, je pourrais en tartiner des pages. Mais en gros c'est ça
Ado, c'était essentiellement parce que j'y trouvais un plaisir et une évasion que ne m'apportait pas les cours de français. En plus, nos profs y étaient souvent réfractaires

Désormais, j'aime la sf pour deux raisons. D'abord son extrême richesse et sa diversité. On y aborde tous les grands thèmes (l'amour, la folie, l'exploration, le polar...) dans tous les styles de narration et pour en lire pas mal, finalement, je ne me lasse pas devant tant de choix. Lire de la SF, c'est se taper un space opéra, un polar futuriste, un cyberpunk, une uchronie, un steampunk... avec des genres que je préfère à d'autres bien sûr. Et puis quelle invitation au rêve !
Ensuite et surtout parce que c'est une littérature qui parle aussi beaucoup de notre présent. Qui tire les fils de nos dérives pour mieux les dénoncer. Eric a raison, elle pose des questions, même si elle n'apporte pas toujours les réponses. Mais lire Andrevon, Ayerdhal, Ligny, Dick, Bisson, Brunner et compagnie, c'est aussi se poser des questions sur le monde qui nous entoure et notre place dedans. certes, ce questionnement sur le présent est un peu en berne dans les romans aujourd'hui (la politique fiction est en repli). Mais la SF reste pour moi quand même une littérature qui s'interroge et nous interroge.
Enfin au niveau du style, j'avoue aujourd'hui une net préférénce pour les romans dans lequels je suis bousculé par les auteurs, pris dans des visions ou des écritures délirantes. En disant ça je pense à Thierry Di Rollo ou Thomas Day. Ou même Andrevon...
Bon, je m'arrête là, je pourrais en tartiner des pages. Mais en gros c'est ça

Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Bonne question, je suis en train de chercher la réponse et je ne trouve pas.
Il faut dire qu'à la base, je suis beaucoup plus lectrice de fantastique, et ça va en s'accentuant. En SF, je suis de plus en plus attirée par des livres qui ont un pied dans le monde qu'on connaît, plutôt que ceux qui nous transportent dans un monde futuriste. Je vais plus facilement vers des livres comme les derniers Priest par exemple. Je crois que j'ai de plus en plus de mal à me plonger dans des univers qui ne sont pas "ici et maintenant", mais ça vaut aussi bien pour les ambiances historiques que futuristes (j'ai du mal à lire de la fantasy aussi en ce moment, pour la même raison). Je ne sais pas trop à quoi ça tient. Alors qu'à 14 ans, quand j'ai commencé à lire Asimov ou Dick, j'étais surtout attirée par les gadgets technologiques, le décor qui ne ressemblait pas à celui dans lequel je vivais, etc.
Quand j'y suis revenue plus tard, je crois que ça doit être, comme l'ont dit d'autres, pour les idées, pour l'intérêt de voir à chaque livre quel est le postulat de départ, ce qui diverge de notre monde, etc... Même si dans les faits, cet aspect-là me demande un effort de concentration de plus en plus grand. Disons que j'aime les idées qu'on trouve dans la SF, mais que j'ai besoin avant tout qu'un livre soit porté par des personnages forts, sinon je n'adhère pas. Une littérature qui ne reposerait que sur des idées au détriment du reste ne m'intéresserait pas des masses.
Donc quand je lis de la SF, ce n'est pas que pour les idées, mais j'ai du mal à mettre précisément le doigt sur ce qui m'a attirée dans ce genre.

Il faut dire qu'à la base, je suis beaucoup plus lectrice de fantastique, et ça va en s'accentuant. En SF, je suis de plus en plus attirée par des livres qui ont un pied dans le monde qu'on connaît, plutôt que ceux qui nous transportent dans un monde futuriste. Je vais plus facilement vers des livres comme les derniers Priest par exemple. Je crois que j'ai de plus en plus de mal à me plonger dans des univers qui ne sont pas "ici et maintenant", mais ça vaut aussi bien pour les ambiances historiques que futuristes (j'ai du mal à lire de la fantasy aussi en ce moment, pour la même raison). Je ne sais pas trop à quoi ça tient. Alors qu'à 14 ans, quand j'ai commencé à lire Asimov ou Dick, j'étais surtout attirée par les gadgets technologiques, le décor qui ne ressemblait pas à celui dans lequel je vivais, etc.
Quand j'y suis revenue plus tard, je crois que ça doit être, comme l'ont dit d'autres, pour les idées, pour l'intérêt de voir à chaque livre quel est le postulat de départ, ce qui diverge de notre monde, etc... Même si dans les faits, cet aspect-là me demande un effort de concentration de plus en plus grand. Disons que j'aime les idées qu'on trouve dans la SF, mais que j'ai besoin avant tout qu'un livre soit porté par des personnages forts, sinon je n'adhère pas. Une littérature qui ne reposerait que sur des idées au détriment du reste ne m'intéresserait pas des masses.
Donc quand je lis de la SF, ce n'est pas que pour les idées, mais j'ai du mal à mettre précisément le doigt sur ce qui m'a attirée dans ce genre.
Le truc des créatures effrayantes, ce n'est pas trop mon trip mais ça me fait penser à autre chose : ce qui m'a attirée aussi bien dans la SF que dans le fantastique et la fantasy, c'est aussi la possibilité de créer des images marquantes, une certaine manière de se servir de symboles, de métaphores prises au premier degré, tout ça.sophie a écrit :Donc finalement, la SF, littérature d'idées, imaginaire sans limite, plaisir du spectaculaire et des créatures les plus effrayantes possibles
Moi, je déteste l'action et les bastons par contre.

Et dans le polar, je suis plus intéressée par l'étude de personnages que par les enquêtes.
- Eric
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- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Je me rends compte que je suis aussi de plus en plus exigeant en terme e de style, de composition de l'histoire et de personnages que je ne l'étais avant. Je pense aussi que le fait de chroniquer des romans depuis maintenant 5 ans y est pour beaucoup, dans le sens où j'ai dû beaucoup m'interroger sur ce que j'aimais ou pas, et surtout pourquoi.Mélanie a écrit :Disons que j'aime les idées qu'on trouve dans la SF, mais que j'ai besoin avant tout qu'un livre soit porté par des personnages forts, sinon je n'adhère pas. Une littérature qui ne reposerait que sur des idées au détriment du reste ne m'intéresserait pas des masses.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Pareil. Je suis de plus en plus exigeant en terme de style. J'aurai aujourd'hui du mal à me replonger dans un Asimov, voir un vieux K.Dick.Eric a écrit :Je me rends compte que je suis aussi de plus en plus exigeant en terme e de style, de composition de l'histoire et de personnages que je ne l'étais avant. Je pense aussi que le fait de chroniquer des romans depuis maintenant 5 ans y est pour beaucoup, dans le sens où j'ai dû beaucoup m'interroger sur ce que j'aimais ou pas, et surtout pourquoi.
Mon dieu, on vieillit...

Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley