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- Goldeneyes
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JG Ballard - La Forêt de Cristal
Interprétation d'une Apocalypse contemplative, figée dans le temps et la beauté, emprunte d'une poésie qui confine au merveilleux. Certaines visions de l'auteur (l'ensemble des étoiles et des galaxies éternellement prisonnières d'un lacis de cristaux) font frissonner de plaisir. Un autre classique à connaître (merci SF Mag...).
A noter une similitude amusante : dans Les Ailes de la Nuit de Silverberg, le mal qui frappe certains habitants de "La Frique" est une cristallisation progressive du corps (troisième partie, chapitre 5) qui évoque curieusement la vision féérique de Ballard. Les Ailes de la Nuit : 1968 et La Forêt de Cristal : 1966...
Interprétation d'une Apocalypse contemplative, figée dans le temps et la beauté, emprunte d'une poésie qui confine au merveilleux. Certaines visions de l'auteur (l'ensemble des étoiles et des galaxies éternellement prisonnières d'un lacis de cristaux) font frissonner de plaisir. Un autre classique à connaître (merci SF Mag...).
A noter une similitude amusante : dans Les Ailes de la Nuit de Silverberg, le mal qui frappe certains habitants de "La Frique" est une cristallisation progressive du corps (troisième partie, chapitre 5) qui évoque curieusement la vision féérique de Ballard. Les Ailes de la Nuit : 1968 et La Forêt de Cristal : 1966...
Espace, de Stephen Baxter. Un bon roman, une fois de plus vertigineux, mais moins convaincant que Temps en ce qui me concerne, en raison d'une plus grande dispersion et d'une certaine tendance à tirer un peu à la ligne... Ceci dit, ça reste plus que correct.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Transhumain
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Ah, parce que Temps ne tirait pas à la ligne ?... Il aurait pu être réduit de moitié, au moins, et y aurait largement gagné. Temps n'est vertigineux que sur, je ne sais plus, quatre-vingts pages, mais alors quatre-vingts pages à couper le souffle (l'exploration exponentielle de notre univers en évolution, jusqu'à sa mort et au-delà). Le reste est franchement pénible. Style laborieux, personnages inexistants... Restent la séquence magique évoquée ci-dessus (peut-être l'une des plus belles de l'histoire de la SF) et pas mal d'idées qui sauvent le roman de l'ennui terminal.Nébal a écrit :Espace, de Stephen Baxter. Un bon roman, une fois de plus vertigineux, mais moins convaincant que Temps en ce qui me concerne, en raison d'une plus grande dispersion et d'une certaine tendance à tirer un peu à la ligne... Ceci dit, ça reste plus que correct.
J'avais l'intention de lire Espace, mais s'il est encore plus poussif, j'abandonne. Faut pas abuser de ma patience.
Au fait, quelqu'un d'autre a lu Fosse commune, que je viens de chroniquer ?
- Transhumain
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Je n'avais franchement pas eu ce sentiment à la lecture de Temps. D'accord pour ce qui est du style laborieux, un peu moins, peut-être, pour ce qui est des personnages inexistants (je trouvais Malenfant assez intéressant...) ; au-delà, j'ai ressenti malgré tout une certaine fascination bien entretenue tout au long du roman, sans avoir l'impression qu'il tirait à la ligne. Et il y a bien, surtout, cette "séquence magique", qui est bien "l'une des plus belles de l'histoire de la SF" (enfin, pour ce que j'en ai lu, en même temps...), et qui m'a peut-être fait revoir mon jugement à la hausse...Transhumain a écrit :Ah, parce que Temps ne tirait pas à la ligne ?... Il aurait pu être réduit de moitié, au moins, et y aurait largement gagné. Temps n'est vertigineux que sur, je ne sais plus, quatre-vingts pages, mais alors quatre-vingts pages à couper le souffle (l'exploration exponentielle de notre univers en évolution, jusqu'à sa mort et au-delà). Le reste est franchement pénible. Style laborieux, personnages inexistants... Restent la séquence magique évoquée ci-dessus (peut-être l'une des plus belles de l'histoire de la SF) et pas mal d'idées qui sauvent le roman de l'ennui terminal.Nébal a écrit :Espace, de Stephen Baxter. Un bon roman, une fois de plus vertigineux, mais moins convaincant que Temps en ce qui me concerne, en raison d'une plus grande dispersion et d'une certaine tendance à tirer un peu à la ligne... Ceci dit, ça reste plus que correct.
J'avais l'intention de lire Espace, mais s'il est encore plus poussif, j'abandonne. Faut pas abuser de ma patience.
Espace est un roman très différent. Difficilement comparable, à vrai dire. D'ailleurs, quand je dis qu'il tire un peu à la ligne (et là, effectivement, je pense qu'il aurait gagné à être expurgé de 150 à 200 pages), cela ne signifie pas que je m'y suis ennuyé ; il est vraiment bourré de choses passionnantes. Seulement il s'égare un peu à l'occasion, tend à se disperser (c'est assez inévitable, étant donnée la structure du récit) et l'on voit bien, par moment, que c'est bien un "quasi fix-up"... Mais ça n'engage que moi.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Terry PRATCHETT, Un chapeau de ciel.
Un roman du Disque-monde "jeunesse", franchement très sympa. On y retrouve avec plaisir les teigneux Nac mac Feegle (miyards !). Un roman très drôle, parfois émouvant aussi (si si), et pas si bête qu'il en a l'air. Que du bonheur en ce qui me concerne.
Un roman du Disque-monde "jeunesse", franchement très sympa. On y retrouve avec plaisir les teigneux Nac mac Feegle (miyards !). Un roman très drôle, parfois émouvant aussi (si si), et pas si bête qu'il en a l'air. Que du bonheur en ce qui me concerne.

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Voilà.tj a écrit :une carte d'étudiant??

Et un rythme de "travail" très glandouille en ce moment, ce qui est mal...

EDIT : hop, du coup, Maud TABACHNIK, Tous ne sont pas des monstres ; mais là, effectivement, j'aurais pu m'abstenir de lire cette abominable bouse...

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
A oui en effet, ça ne fait pas envie...Nébal a écrit : EDIT : hop, du coup, Maud TABACHNIK, Tous ne sont pas des monstres ; mais là, effectivement, j'aurais pu m'abstenir de lire cette abominable bouse...
eh bien je n'aurais qu'un seul mot : profite !Nébal a écrit :Voilà.tj a écrit :une carte d'étudiant??![]()
Et un rythme de "travail" très glandouille en ce moment, ce qui est mal...Oui, mais c'est la faute à ce genre de forums où on dit du bien de centaines de bouquins que j'ai pas lus et qu'il faut lire à tout prix.
EDIT : hop, du coup, Maud TABACHNIK, Tous ne sont pas des monstres ; mais là, effectivement, j'aurais pu m'abstenir de lire cette abominable bouse...
- Goldeneyes
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Edmund Cooper - Le Jour Des Fous
Je poursuis mon exploration de l'apocalypse traitée en littérature avec ce petit roman édité en1966, année faste et prolixe pour le sujet. C'est bien écrit, bien traduit, et ça se lit avec plaisir.
L'histoire : un beau jour, des taches sombres apparaissent sur la surface du soleil. La Terre, bombardée par des rayons omégas meutriers, sombre dans un indéscriptible chaos tandis que la race humaine s'éteint en se donnant la mort. Seuls les transnormaux (personnes émotionnellement déséquilibrées) semblent être épargnés par cette vague de suicides : ramassi de fous ou de génies, de tueurs, de violeurs, de barbares et autres sadiques, se disputent ainsi les ruines ravagées de l'humanité alors que la faune terrestre et urbaine retourne à un état sauvage.
Même si la trajectoire générale du roman est quelque peu convenue, certaines scènes ne manquent pas de faire frissonner. A cet égard, la lecture du second chapitre (nous narrant la déchéance du monde) vaut à elle seule la lecture. Un roman sans prétention, mais qui, à aucun moment, ne tombe dans la facilité, dans l'utilisation abusive de clichés ou d'un manichéisme outrancier, faisant preuve au contraire d'une remarquable vraissemblance dans les situations et dans la psychologie complexe des personnages qu'il met en scène.
A souligner enfin qu'il est impossible, à la lecture de certains passages, de ne pas penser au reflet lointain d'un certain Fléau...
Je poursuis mon exploration de l'apocalypse traitée en littérature avec ce petit roman édité en1966, année faste et prolixe pour le sujet. C'est bien écrit, bien traduit, et ça se lit avec plaisir.
L'histoire : un beau jour, des taches sombres apparaissent sur la surface du soleil. La Terre, bombardée par des rayons omégas meutriers, sombre dans un indéscriptible chaos tandis que la race humaine s'éteint en se donnant la mort. Seuls les transnormaux (personnes émotionnellement déséquilibrées) semblent être épargnés par cette vague de suicides : ramassi de fous ou de génies, de tueurs, de violeurs, de barbares et autres sadiques, se disputent ainsi les ruines ravagées de l'humanité alors que la faune terrestre et urbaine retourne à un état sauvage.
Même si la trajectoire générale du roman est quelque peu convenue, certaines scènes ne manquent pas de faire frissonner. A cet égard, la lecture du second chapitre (nous narrant la déchéance du monde) vaut à elle seule la lecture. Un roman sans prétention, mais qui, à aucun moment, ne tombe dans la facilité, dans l'utilisation abusive de clichés ou d'un manichéisme outrancier, faisant preuve au contraire d'une remarquable vraissemblance dans les situations et dans la psychologie complexe des personnages qu'il met en scène.
A souligner enfin qu'il est impossible, à la lecture de certains passages, de ne pas penser au reflet lointain d'un certain Fléau...
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Oui , mais "Le jour des fous" 1966, et "Le fléau" 1978 je crois. Si influence il y a (j'en doute) , faut pas ce tromper de sens!A souligner enfin qu'il est impossible, à la lecture de certains passages, de ne pas penser au reflet lointain d'un certain Fléau..
Mais c'est vrai, c'est un excellent roman. J'ai aussi lu quelques autres livres d' Edmund Cooper, C'est souvent assez convenu, mais très honorable,- surtout pour cette époque. Même si cela n'atteint que rarement des cibles, en général cela ce lit agréablement (du moins pour ceux que j'ai lu).
Au fait!, "Le jours des fous", moi, je l'ai lu en Marabout a la fin des années 70 - Laquelle des deux éditions a-tu lu? - Marabout ou Néo?
- Goldeneyes
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-> Je connais bien la date de ces deux romans : Le Fléau est une de mes oeuvres de chevet ! Je voulais dire par là qu'il y avait de forte chance que Stephen King ait parcouru ce Jour des Fous, et non l'inverse, evidemmentPapageno a écrit :Oui , mais "Le jour des fous" 1966, et "Le fléau" 1978 je crois. Si influence il y a (j'en doute) , faut pas ce tromper de sens!?A souligner enfin qu'il est impossible, à la lecture de certains passages, de ne pas penser au reflet lointain d'un certain Fléau..

-> C'est l'édition Marabout avec une couverture fond noir et des visages d'illuminés peints en rouge sanglant au premier plan. Acheté d'occase par le NetPapageno a écrit : Au fait!, "Le jours des fous", moi, je l'ai lu en Marabout a la fin des années 70 - Laquelle des deux éditions a-tu lu? - Marabout ou Néo?
