La play-list du moment.
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Ah.. moi je dois bien avouer que je suis resté essentiellement sur le rock, comme vous avez probablement dû le remarquer. En revanche maintenant mes goûts se sont largement diversifiés.
Par exemple à 15 ans j'aurais préféré crever la gueule ouverte que d'écouter ça plus de 8 secondes et demi. Alors qu'aujourd'hui ça m'amuse énormément.
Mais j'aime aussi bien ça (putain de clip d'ailleurs), que ça ou même ça.
Enfin... entre autres...
Par exemple à 15 ans j'aurais préféré crever la gueule ouverte que d'écouter ça plus de 8 secondes et demi. Alors qu'aujourd'hui ça m'amuse énormément.
Mais j'aime aussi bien ça (putain de clip d'ailleurs), que ça ou même ça.
Enfin... entre autres...
Modifié en dernier par Eric le mar. déc. 11, 2007 12:28 pm, modifié 1 fois.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Quelqu'un peut me faire une mise à jour sur PT ? Je me suis arreté à "stupid dream". Faut que j'écoute tout ce qu'ils ont fait depuis ou je peux en sauter ?Daylon a écrit :Sinon, pour Porcupine, Deadwing est effectivement excellent, mais je lui préfère le plus récent "Fear of a blank planet".
(sinon, j'avoue, vers 15 ans, il m'arrivait d'écouter téléphone)
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- Goldeneyes
- Messages : 274
- Enregistré le : jeu. nov. 01, 2007 10:48 am
Depuis le cultussime Stupid Dream, pas mal d'eau a coulé sous les ponts.rmd a écrit :Quelqu'un peut me faire une mise à jour sur PT ?)
In Absentia s'oriente vers un son plus dur, et des riffs qui lorgnent allègrement du côté du Metal tout en conservant la sensibilité mélodique propre à Wilson.
Deadwing poursuit sur cette voie.
Fear Of A Blank Planet, leur dernier en date, (un vrai Chef-d'oeuvre de bout en bout !) retourne à une veine plus prog, avec un titre s'étalant sur plus de quatorze minutes (je te conseille vivement ce dernier album pour te remettre dans le bain).
Lightbulb Sun n'est plus édité, mais il ne devrait pas tarder à ressortir.
Voyage 34 est un concept album : un trip sous acide, divisé en quatre plages, uniquement instrumentales.
Et Star Dies the delirium Years est une EXCELLENTE compile. Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe mythique, c'est une très bonne introduction à leur univers prog, rock, éthéré...
Pour plus d'infos : http://www.porcupinetree.com/discography.cfm
Voilà

Allons allons, Wilson a toujours expliqué qu'il ne faisait pas de prog...Goldeneyes a écrit :Fear Of A Blank Planet, leur dernier en date, (un vrai Chef-d'oeuvre de bout en bout !) retourne à une veine plus prog
Merci pour la discographie!
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Eric, dans ton putain de clip, y a le bassiste, il fait des trucs avec sa tête que si je fais ça aujourd'hui, on pourra jouer aux osselets avec mes cervicales. C'est là que je vois que je vieillis vraiment. Et au fait que je préfère l'avant-dernier clip...
Modifié en dernier par Le_navire le mar. déc. 11, 2007 4:15 pm, modifié 1 fois.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Ouaip, moi aussi Eric, je préfère de très loin Elmore James au reste.
Et pour rester dans le même registre, je ne résiste pas au plaisir de vous faire écouter ca (l'image est mauvaise, mais le son assez représentatif des disques. J'adore ce son de gratte distordue) :
http://fr.youtube.com/watch?v=KX9UG8rqRRQ
C'est Hound Dog Taylor, un bluesman très influencé par Elmore James, qui joue avec un groupe constitué en tout et pour tout d'un autre (excellent) guitariste et d'un batteur.
Hound Dog Taylor avait la particularité (entre autres) d'avoir eu DOUZE doigts ! 1 auriculaire surnuméraire à chaque main. On dit qu'un soir où il était bourré (l'est mort d'un cancer du foie) il s'en est tranché un avec une lame de rasoir... C'étaient des hommes, dans ce temps là... Des vrais...
Et pour rester dans le même registre, je ne résiste pas au plaisir de vous faire écouter ca (l'image est mauvaise, mais le son assez représentatif des disques. J'adore ce son de gratte distordue) :
http://fr.youtube.com/watch?v=KX9UG8rqRRQ
C'est Hound Dog Taylor, un bluesman très influencé par Elmore James, qui joue avec un groupe constitué en tout et pour tout d'un autre (excellent) guitariste et d'un batteur.
Hound Dog Taylor avait la particularité (entre autres) d'avoir eu DOUZE doigts ! 1 auriculaire surnuméraire à chaque main. On dit qu'un soir où il était bourré (l'est mort d'un cancer du foie) il s'en est tranché un avec une lame de rasoir... C'étaient des hommes, dans ce temps là... Des vrais...
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
Parmi les trucs que j'écoutais à quinze ans, je garde essentiellement Prefab Sprout, Suzanne Vega, Simon & Garfunkel, et y avait peut-être aussi les Beatles. Sinon, j'étais surtout branchée musiques de films. Les trucs vraiment honteux, c'était plutôt avant quatorze ans, période Top 50/Fun Radio. Ma collection actuelle a commencé en gros vers dix-huit ans avec Björk, Portishead, PJ Harvey puis Nick Cave, et tout a découlé de là ensuite.
Le truc que j'ai du mal à assumer, c'est ABBA vers dix ou onze ans. C'était quelques années avant que ça revienne à la mode et je me faisais regarder bizarrement. Du coup, j'ai beaucoup de mal à réentendre ça aujourd'hui.
Le truc que j'ai du mal à assumer, c'est ABBA vers dix ou onze ans. C'était quelques années avant que ça revienne à la mode et je me faisais regarder bizarrement. Du coup, j'ai beaucoup de mal à réentendre ça aujourd'hui.
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Lui aussi d'ailleurs, puisqu'aux dernières nouvelles ils arrêtaient. Partir sur son meilleur album, c'est la classe tout de même.Le_navire a écrit :Eric, dans ton putain de clip, y a le bassiste, il fait des trucs avec sa tête que si je fais ça aujourd'hui, on pourra jouer aux osselets avec mes cervicales.
En vieux blues, le dernier qui m'avait vraiment scotché, c'était lui. Une sincérité et une authenticité hallucinante. Une histoire de fou aussi, puisqu'il n'a connu la célébrité que vers 70 balais, et pour 5 ou 6 ans.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
A quinze ans, je devais écouter du Jeanne Mas, et du Michel Sardou, je voyais les lacs du connemara en rouge et noir. Pis j'ai fait Depeche Mode, Cure et Dire Straits.
Tout ça c'était mou du genou alors je suis passé à Metallica (booooooooouuuh), Megadeth et Guns N' Roses.
Mais c'était trop mou aussi. Alors, j'ai fait Death, Obituary, Entombed, tout ce qui se avait des grosses guitares qui allaient vite, des batteries qui explosaient à 40Mhz et des sortes de machins à moitié humains qui vomissaient dans leur micro.
Et après une période calme (Vivaldi, Brahms, Moussorgski) qui m'a vite pété les rouleaux, j'en suis venu au death/doom/gothic tout gentil qui passe très bien une après-midi d'automne pluvieux quand tu viens de te faire larguer et que t'as même plus assez de rond pour te torcher la gueule à la Kro.
Des trucs comme ça (le clip pue salement - et ils vomissent un peu dans le mike - mais bon, c'est leur hymne immortel), ou encore ça (ah bah oui, hein, c'est toujours les mêmes - mais là ils sont plus Depeche Mode) et enfin ça (toujours les mêmes - j'ai des actions chez eux).
Tout ça c'était mou du genou alors je suis passé à Metallica (booooooooouuuh), Megadeth et Guns N' Roses.
Mais c'était trop mou aussi. Alors, j'ai fait Death, Obituary, Entombed, tout ce qui se avait des grosses guitares qui allaient vite, des batteries qui explosaient à 40Mhz et des sortes de machins à moitié humains qui vomissaient dans leur micro.
Et après une période calme (Vivaldi, Brahms, Moussorgski) qui m'a vite pété les rouleaux, j'en suis venu au death/doom/gothic tout gentil qui passe très bien une après-midi d'automne pluvieux quand tu viens de te faire larguer et que t'as même plus assez de rond pour te torcher la gueule à la Kro.
Des trucs comme ça (le clip pue salement - et ils vomissent un peu dans le mike - mais bon, c'est leur hymne immortel), ou encore ça (ah bah oui, hein, c'est toujours les mêmes - mais là ils sont plus Depeche Mode) et enfin ça (toujours les mêmes - j'ai des actions chez eux).
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
- Go fuck yourself.
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Ouaip. Je suis assez amateur aussi. Sur le clip, il joue avec un bottleneck, mais il le remplaçait asez souvent par un canif, il me semble. Un paquet d'excellents bluesmen ont profité du succès des groupes de rock des années 60 qui reprenaient leurs chansons pour faire un comeback. Il y a eu pas mal de festivals de ce qu'ils appelaient "folk" dans les sixties, et qui était tout simplement du blues rural et accoustique.Eric a écrit :En vieux blues, le dernier qui m'avait vraiment scotché, c'était lui. Une sincérité et une authenticité hallucinante. Une histoire de fou aussi, puisqu'il n'a connu la célébrité que vers 70 balais, et pour 5 ou 6 ans.
De la même époque, dans le genre bottleneck furieux, dobro et voix râpeuse, il y a Bukka White, un ancien boxeur. Des vrais hommes j'vous dis !
J'suis bien content d'avoir cette occase de parler un peu du blues.
Du coup, j'vous en met 2. Le premier est assez clean, le second beaucoup moins mais plus pêchu.
:
http://fr.youtube.com/watch?v=Yf-vK-kX6p8
http://fr.youtube.com/watch?v=bsMpHHSLSlc
Et dans le genre, beaucoup plus ancien (années 20), il y avait Charley Patton, qui fut un des premiers à jouer avec la guitarre derrière la tête (un truc que reprendra Hendrix), ou à jeter son instrument en l'air avant de le rattraper pour terminer son morceau... Dommage que ça n'aie jamais été filmé...
Et aussi Blind Willie Johnson et ses cordes vocales passées au papier de verre...
Et... Bon, j'arrête parce que question blues, j'suis plutôt du genre intarissable...

Modifié en dernier par Fred Combo le jeu. déc. 13, 2007 10:45 am, modifié 2 fois.
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
J'adore la première vidéo, où il est vraiment dans son jus. Et ce qui est frappant, c'est l'aisance avec laquelle ils jouaient. L'impression que ça coulait de source.
Mais il faut bien être conscient que ces gars là ont tout inventé. D'ailleurs Page sur scène avant hier a - mieux vaut tard que jamais - dit en ouverture de certains de ses morceaux, quel vieux bluesmen il avait éhontément pompé.
La plupart ne savait absolument pas lire la musique (d'ailleurs, parfois ils ne savaient pas lire tout court). Ils ont donc construit leur technique eux-même, en se piquant ou en se refilant des plans. Mais ils étaient tous des expérimentateurs, et cherchaient tous à se faire leur son à eux. Ils étaient aussi là pour faire le show. C'étaient tous des Hendrix en quelque sorte.
Allez, pour le plaisir, le maître himself, qui a fait passer le blues dans l'ère electrique, Muddy Waters au Festival de Newport justement, avec le fidèle Otis Spann au piano.
Mais il faut bien être conscient que ces gars là ont tout inventé. D'ailleurs Page sur scène avant hier a - mieux vaut tard que jamais - dit en ouverture de certains de ses morceaux, quel vieux bluesmen il avait éhontément pompé.
La plupart ne savait absolument pas lire la musique (d'ailleurs, parfois ils ne savaient pas lire tout court). Ils ont donc construit leur technique eux-même, en se piquant ou en se refilant des plans. Mais ils étaient tous des expérimentateurs, et cherchaient tous à se faire leur son à eux. Ils étaient aussi là pour faire le show. C'étaient tous des Hendrix en quelque sorte.
Allez, pour le plaisir, le maître himself, qui a fait passer le blues dans l'ère electrique, Muddy Waters au Festival de Newport justement, avec le fidèle Otis Spann au piano.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Et puisque tu parles de son et de show, je ne résiste pas à proposer ça :Eric a écrit :J'adore la première vidéo, où il est vraiment dans son jus. Et ce qui est frappant, c'est l'aisance avec laquelle ils jouaient. L'impression que ça coulait de source.
Mais il faut bien être conscient que ces gars là ont tout inventé. D'ailleurs Page sur scène avant hier a - mieux vaut tard que jamais - dit en ouverture de certains de ses morceaux, quel vieux bluesmen il avait éhontément pompé.
La plupart ne savait absolument pas lire la musique (d'ailleurs, parfois ils ne savaient pas lire tout court). Ils ont donc construit leur technique eux-même, en se piquant ou en se refilant des plans. Mais ils étaient tous des expérimentateurs, et cherchaient tous à se faire leur son à eux. Ils étaient aussi là pour faire le show. C'étaient tous des Hendrix en quelque sorte.
Allez, pour le plaisir, le maître himself, qui a fait passer le blues dans l'ère electrique, Muddy Waters au Festival de Newport justement, avec le fidèle Otis Spann au piano.
http://fr.youtube.com/watch?v=sgzn7VyoqEw
Bo Diddley, un musicien qui a indéniablement su créer son propre style dès le départ. Ses oeuvres de années 50 sont tout aussi novatrices que ce qu'il a enregistré ensuite, même si je n'accroche pas toujours avec ses derniers disques. Mais je regrette de ne l'avoir jamais vu sur scène...
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Pourquoi injouable ? A cause de sa forme ? Boarf, j'ai moi-même joué des années avec une Vox Teardrop (la guitare ovale de Brian Jones) et si j'avais eu une guitare rectangulaire, j'aurais au moins pu m'assoir de temps en temps...Eric a écrit :Il n''y a que lui pour faire ça avec cette guitare totalement injouable (et pourtant au catalogue Signature de Gretsch depuis des lustres)
D'ailleurs, j'ignorais que cet fameuse guitare rectangulaire pouvait s'acheter. J'avais toujours cru que c'était du sur-mesure. Si j'avais su... (et si j'avais eu des ronds)
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
En ce moment, Laurent Garnier, Excess Luggage, que je viens tout juste de compléter. Bilan :
- "Mix At Sonar" : plus ou moins de l'archéologie dans les tréfonds de l'acid house, ça a pas très bien vieilli on va dire... Clairement le mix le moins intéressant, et de très loin.
- "Mix In Detroit" : ah ben là, c'est tout de suite autre chose ! Que du bon, et le final acid jazz est tout simplement parfait.
- "PBB Mix" : rien à voir, du calme, du bizarre, du planant, du tripouille ; et que du bon, voire très bon, voire excellent, là encore.
- "Ten Years At The Rex Club Mix" : festif et jouissif, on ne peut plus efficace.
- "BBC Radio 1's Annie On One Mix" : de même que pour le "PBB Mix", on s'éloigne radicalement du dancefloor ; très bon à nouveau, mais un cran en-dessous...
Au final, un très sympathique panorama, effectivement parfait pour accompagner la lecture du fort sympathique Electrochoc co-écrit avec David Brun-Lambert.
Miam, quoi.
- "Mix At Sonar" : plus ou moins de l'archéologie dans les tréfonds de l'acid house, ça a pas très bien vieilli on va dire... Clairement le mix le moins intéressant, et de très loin.
- "Mix In Detroit" : ah ben là, c'est tout de suite autre chose ! Que du bon, et le final acid jazz est tout simplement parfait.
- "PBB Mix" : rien à voir, du calme, du bizarre, du planant, du tripouille ; et que du bon, voire très bon, voire excellent, là encore.
- "Ten Years At The Rex Club Mix" : festif et jouissif, on ne peut plus efficace.
- "BBC Radio 1's Annie On One Mix" : de même que pour le "PBB Mix", on s'éloigne radicalement du dancefloor ; très bon à nouveau, mais un cran en-dessous...
Au final, un très sympathique panorama, effectivement parfait pour accompagner la lecture du fort sympathique Electrochoc co-écrit avec David Brun-Lambert.
Miam, quoi.

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg