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Ysabel de Guy Gavriel KAY
Toujours aussi bien écrit avec ce petit côté envoutant de la fiction de KAY, j'avoue être déçu du parti pris de situer son histoire dans notre monde contemporain (l'action se situe en Provence)
Que les fans se rassurent, la magie opère toujours, l'intrusion du monde et des rites surnaturels celtiques dans l'existence d'un adolescent de 15 ans est fort bien amené.
Néanmoins je préfère le KAY de Fionavar ou de Tigane
Il est vrai que la lecture de la traduction québecoise (éditions Alire) à desservi l'ensemble. Ou peut-être que la Fantasy c'est plus mon truc
Toujours aussi bien écrit avec ce petit côté envoutant de la fiction de KAY, j'avoue être déçu du parti pris de situer son histoire dans notre monde contemporain (l'action se situe en Provence)
Que les fans se rassurent, la magie opère toujours, l'intrusion du monde et des rites surnaturels celtiques dans l'existence d'un adolescent de 15 ans est fort bien amené.
Néanmoins je préfère le KAY de Fionavar ou de Tigane
Il est vrai que la lecture de la traduction québecoise (éditions Alire) à desservi l'ensemble. Ou peut-être que la Fantasy c'est plus mon truc

- Stéphane
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Arthur C. CLARKE : Les Enfants d'Icare.
C'est l'histoire de l'arrivée d'extraterrestres qui forcent les hommes à arrêter les guerres, à stopper les famines, etc. Mais ces extraterrestres ne se montrent pas et on ne sait pas qu'elles sont leurs véritables intentions, si elles sont seulement altruistes...
Le roman démarre bien, avec l'arrivée des extraterrestres et l'influence qu'ils ont sur la société. On est alors dans du Clarke correct (je n'aime pas particulièrement Clarke mais quand il nous parle des sciences aérospatiales, c'est quand même intéressant). Mais vers le milieu du livre, ça commence à partir en vrilles avec évolution de l'espèce humaine et autres éléments fantastiques/parapsychologiques. On s'ennuie, l'histoire est creuse. Je vais l'oublier rapidement ce roman.
C'est l'histoire de l'arrivée d'extraterrestres qui forcent les hommes à arrêter les guerres, à stopper les famines, etc. Mais ces extraterrestres ne se montrent pas et on ne sait pas qu'elles sont leurs véritables intentions, si elles sont seulement altruistes...
Le roman démarre bien, avec l'arrivée des extraterrestres et l'influence qu'ils ont sur la société. On est alors dans du Clarke correct (je n'aime pas particulièrement Clarke mais quand il nous parle des sciences aérospatiales, c'est quand même intéressant). Mais vers le milieu du livre, ça commence à partir en vrilles avec évolution de l'espèce humaine et autres éléments fantastiques/parapsychologiques. On s'ennuie, l'histoire est creuse. Je vais l'oublier rapidement ce roman.
- Edward WHITTEMORE, Les murailles de Jéricho. Epoustouflant. Chef-d'oeuvre. Rhaaaaaa. Lisez Whittemore. Je le veux. Il le faut. Rhaaaaaa.
- Ursula LE GUIN, Le Dit d'Aka, suivi de Le nom du monde est forêt. Deux excellents romans du génial "cycle de l'Ekumen". Le dit d'Aka est un récit qui m'a particulièrement touché du fait de sa thématique que je trouve passionnante, sur les excès commis au nom de la science comme au nom de la foi ; une magnifique oeuvre d'ethno-SF. De même pour Le nom du monde est forêt, superbe oeuvre anti-raciste et anti-colonialiste qui parvient à ne pas succomber aux pires travers des bons sentiments. Le long article de de Gérard Klein qui vient clore le volume est également intéressant, quand bien même il me semble critiquable par endroits. Quoi qu'il en soit, Ursula Le Guin figure bien désormais parmi mes auteurs de SF fétiches.
- Valerio EVANGELISTI, Nicolas Eymerich, inquisiteur. Un excellent divertissement, original et prenant, comme on aimerait en lire plus souvent. Il y a bien quelques menus défauts ici ou là, mais rien de grave : j'ai bien envie de suivre Eymerich dans de nouvelles enquêtes.
- Ursula LE GUIN, Le Dit d'Aka, suivi de Le nom du monde est forêt. Deux excellents romans du génial "cycle de l'Ekumen". Le dit d'Aka est un récit qui m'a particulièrement touché du fait de sa thématique que je trouve passionnante, sur les excès commis au nom de la science comme au nom de la foi ; une magnifique oeuvre d'ethno-SF. De même pour Le nom du monde est forêt, superbe oeuvre anti-raciste et anti-colonialiste qui parvient à ne pas succomber aux pires travers des bons sentiments. Le long article de de Gérard Klein qui vient clore le volume est également intéressant, quand bien même il me semble critiquable par endroits. Quoi qu'il en soit, Ursula Le Guin figure bien désormais parmi mes auteurs de SF fétiches.
- Valerio EVANGELISTI, Nicolas Eymerich, inquisiteur. Un excellent divertissement, original et prenant, comme on aimerait en lire plus souvent. Il y a bien quelques menus défauts ici ou là, mais rien de grave : j'ai bien envie de suivre Eymerich dans de nouvelles enquêtes.
Modifié en dernier par Nébal le lun. mars 10, 2008 9:43 am, modifié 2 fois.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Fred Combo
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- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Je viens de terminer "La soupe aux choux" de René Fallet.
Bin quoi ? Y'a une soucoupe, des ET et même une morte-vivante, alors c'est de la SF, non ?
J'ai trouvé ça bien meilleur que le film, mais pas très SF malgré tout ce que j'ai dit ci-dessus. La SF de terroir reste encore un vaste champ à défricher. Sinon, l'histoire est sympatique, mais je suppose que vous la connaissez tous, ou presque. Peu de différences avec le film, sinon que Louis de Funes aurait du logiquement porter la moustache en crocs. J'ai trouvé le côté trivial de la soupe et ses redoutables effets secondaires moins... trivial que dans le film, l'absence de bande-son fournie avec le livre y est peut-être pour quelque chose, à moins que ce ne soit tout simplement le talent de l'auteur. Parce que c'est bien écrit, avec une petite touche de patois bourbonnais pour la couleur locale et que j'ai trouvée assez juste.
Seulement, j'aurai aimé que la part SF soit plus pertinente, au lieu de servir de Deus ex machina pour une histoire qui aurait gagné, finalement, à s'en passer.
SF de terroir : est-ce que Michel Jeury a pensé à se lancer dans ce domaine ? Ya-t-il d'autres auteurs qui se sont penchés sur la question ? Est-il finalement impossible d'en écrire, les deux univers étant trop éloignés l'un de l'autre ?
Bin quoi ? Y'a une soucoupe, des ET et même une morte-vivante, alors c'est de la SF, non ?
J'ai trouvé ça bien meilleur que le film, mais pas très SF malgré tout ce que j'ai dit ci-dessus. La SF de terroir reste encore un vaste champ à défricher. Sinon, l'histoire est sympatique, mais je suppose que vous la connaissez tous, ou presque. Peu de différences avec le film, sinon que Louis de Funes aurait du logiquement porter la moustache en crocs. J'ai trouvé le côté trivial de la soupe et ses redoutables effets secondaires moins... trivial que dans le film, l'absence de bande-son fournie avec le livre y est peut-être pour quelque chose, à moins que ce ne soit tout simplement le talent de l'auteur. Parce que c'est bien écrit, avec une petite touche de patois bourbonnais pour la couleur locale et que j'ai trouvée assez juste.
Seulement, j'aurai aimé que la part SF soit plus pertinente, au lieu de servir de Deus ex machina pour une histoire qui aurait gagné, finalement, à s'en passer.
SF de terroir : est-ce que Michel Jeury a pensé à se lancer dans ce domaine ? Ya-t-il d'autres auteurs qui se sont penchés sur la question ? Est-il finalement impossible d'en écrire, les deux univers étant trop éloignés l'un de l'autre ?
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
Enfin lu Ganesha de Mauméjean.
Et ben, merdum alors, j'en suis restée toute chose.
Autant j'avais bien aimé, mais avec des réserves, Car je suis légion, autant là, je suis restée complètement sous le charme du début jusqu'à la fin.
Je ne l'ai pas dévoré, je l'ai dégusté, suçoté, je l'ai fait durer chaque fois que je pouvais, en levant le museau du bouquin pour profiter d'une belle phrase, d'une référence élégante, d'une pirouette intelligente.
Pas chercher vraiment l'histoire, ou pour être plus précise, les histoires. Elles sont secondaires même si elles font d'amusantes anecdotes. Mais l'ambiance est fabuleuse, et c'est tellement brillant, tellement bien écrit, que j'avoue ne pas m'être régalée comme ça depuis un bon moment.
J'en fais ma trilogie avec le Noirez et le Dufour, na.
Et ben, merdum alors, j'en suis restée toute chose.
Autant j'avais bien aimé, mais avec des réserves, Car je suis légion, autant là, je suis restée complètement sous le charme du début jusqu'à la fin.
Je ne l'ai pas dévoré, je l'ai dégusté, suçoté, je l'ai fait durer chaque fois que je pouvais, en levant le museau du bouquin pour profiter d'une belle phrase, d'une référence élégante, d'une pirouette intelligente.
Pas chercher vraiment l'histoire, ou pour être plus précise, les histoires. Elles sont secondaires même si elles font d'amusantes anecdotes. Mais l'ambiance est fabuleuse, et c'est tellement brillant, tellement bien écrit, que j'avoue ne pas m'être régalée comme ça depuis un bon moment.
J'en fais ma trilogie avec le Noirez et le Dufour, na.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- jlavadou
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Pour ce que j'en ai lu, il en a fait. Dans le recueil La Vallée du temps profond, on trouve pas mal de nouvelles se passant dans un environnement rural, et où celui-ci est plus qu'un environnement, puisqu'il s'accompagne d'un mode de vie alternatif à celui que l'on connaît dans les civilisations avancées. Je pense notamment aux Négateurs ou à La Bonne étoile, deux nouvelles se déroulant dans le même univers : les hommes vivent dans des communautés à taille humaines, organisées autour de 4 ou 5 lieux-clés comme le village, le monastère, l'école... bref, une configuration proche de ce que l'on a dans nos campagnes.Fred Combo a écrit :SF de terroir : est-ce que Michel Jeury a pensé à se lancer dans ce domaine ?
Il y a également la nouvelle Le Compagnon du paysan, un texte jeunesse, qui met en scène un extraterrestre et un paysan, et qui se rapprocherait plus de ce dont tu parles.
- Eons
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Le jeu de mots est-il volontaire ?Fred Combo a écrit :La SF de terroir reste encore un vaste champ à défricher.

Perso, je metrai dans ce cadre le célèbre Malevil, ainsi que chez Eons la nouvelle de Jean-Pierre Guillet « Retour à la poussière ».
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
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- Localisation : Auxerre (Yonne)
Cela fait aussi penser a Simak – celui d’ «au carrefour des étoiles » et de quelques autres de ses romans ou nouvelles.
Pour Michel Jeury, Serge Lehman dans sa préface parle aussi de Cliford D Simak et je trouve aussi que c’est très bien vue du moins pour certaines nouvelles. (En plus du rapprochement bien connu avec Dick).
Pour Michel Jeury, Serge Lehman dans sa préface parle aussi de Cliford D Simak et je trouve aussi que c’est très bien vue du moins pour certaines nouvelles. (En plus du rapprochement bien connu avec Dick).
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Il y a aussi les nouvelles du couple Belmas : Chroniques des Terres Mortes.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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- Charlotte
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Ce qui expliquerait donc cette couverturePapageno a écrit :Cela fait aussi penser a Simak – celui d’ «au carrefour des étoiles » et de quelques autres de ses romans ou nouvelles.
Pour Michel Jeury, Serge Lehman dans sa préface parle aussi de Cliford D Simak et je trouve aussi que c’est très bien vue du moins pour certaines nouvelles. (En plus du rapprochement bien connu avec Dick).
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- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
Bien plus que la Science-fiction, le fantastique imprègne souvent ses histoires d'une ambiance rurale, sans doute parce que les peurs ancestrales y sont beaucoup plus présentes que dans les univers futuristes de la Science-fiction.
Pour des décors rurales, on pense toute de suite à Lovecraft et sa nouvelle-Angleterre - avec, par exemple "La couleur tombée du ciel"
Pour des décors rurales, on pense toute de suite à Lovecraft et sa nouvelle-Angleterre - avec, par exemple "La couleur tombée du ciel"
On pense aussi a Jean Ray lorsque qu'il parle d'une Flandre maléfique comme dans "le Uhu" (Les derniers contes de Canterbury)Sur les pentes les moins abruptes se dressent de vielles fermes dont les chaumières trapues tapissées de mousse, méditent éternellement sur les antiques secrets de la nouvelle-Angleterre, a l'abri des grandes corniches rocheuses. Toutes sont vides aujourd'hui...
On pense encore a la Sologne profonde de Claude Seignolle dans "La Malvenue"La pouilleuse auberge était au centre d'une immense lande déserte, aux marécages féroces, qui ne rendaient jamais la proie de leurs boues fétides, ou la jungle grise des ajoncs était peuplée par toute la gent madrée et maléfique des eaux stagnantes [......] Au nord courait la ligne d'encre pale de la mer, vers l'ouest, trois ou quatre toits de chaumes fumaient chichement sur le bord des tourbières, ailleurs c'était l'horizon vide ou surgissait parfois le vol solennel des échassiers migrateur.
et il y en a encore bien d'autres, je crois que pour le fantastique on pourrait multiplier les exemples.La ferme de la noue, aux mur crépis d'une chaux blême, brille a la lune au milieu des ses terres enlisées dans le sombre. Les volets de bois et les fenêtres sont ouverts pour aspirer le peu d'air errant. Sur les lits défaits, chacun dort d'un sommeil commun, profond, pénible. Les muscles ont gardé la cadence du labeur de la journée et par moments se mettent à moissonner dans le vide.