Tout le monde moins un, alors...Eric a écrit :Évidemment je vais m'attirer les foudres de tout le monde si je dis qu'un an passé à étudier les poètes romantiques pour mon bac français m'a dégoûté à tout jamais de la poésie ?

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Tout le monde moins un, alors...Eric a écrit :Évidemment je vais m'attirer les foudres de tout le monde si je dis qu'un an passé à étudier les poètes romantiques pour mon bac français m'a dégoûté à tout jamais de la poésie ?
Oui que la foudre tombe sur toiÉvidemment je vais m'attirer les foudres de tout le monde si je dis qu'un an passé à étudier les poètes romantiques pour mon bac français m'a dégoûté à tout jamais de la poésie?
Pour les Romantiques on trouve parfois dans des poèmes qui n'ont rien a voir avec la SF, des vers fulgurants rappelant les cataclysmes cosmiques du Space-Opéra, comme par exemples dans ces vers extraordinaires du "christ aux oliviers" (Les chimères) de Gérard de NervalSur les météores pacifiques
Jusqu'au itinéraires miroirs
Dans les citadelles du temps
Ou giclent des pluies d'histoire
et de sang
............................................
Et je remonte les données
comme un saumon cristallisé
Prisonnier de l'éternité
Et je tourne la-haut
Dans mon tombeaux de verre
Sur mon orbite blanche
Dans mon cimetière
Je ne peut pas comprendre qu'on puisse être insensible a un tel miracle d'écriture!Partout le sol désert côtoyé par des ondes,
Des tourbillons confus d’océans agités...
Un souffle vague émeut les sphères vagabondes,
Mais nul esprit n’existe en ces immensités.
En cherchant l’oeil de Dieu, je n’ai vu qu’une orbite
Vaste, noir. et sans fond, d’où la nuit qui l’habite
Rayonne sur le monde et s’épaissit toujours ;
Un arc-en-ciel étrange entoure ce puits sombre,
Seuil de l’ancien chaos dont le néant est l’ombre,
Spirale engloutissant les Mondes et les Jours !
Pas que les Galaxiales !zomver a écrit :Il serait injuste que ce thread oublie Michel Demuth et Les galaxiales
Dans cette zone de l’espace, le réel devenait mince et intangible, et le Temps cassant.
Le mur du Fourneau était un piège d’ombre.
Une trace de blessure aussi dense qu’un caillot de sang.
Pour les yeux du Vaisseau, et ceux de Kilème, c’était une mâchoire ouverte sur la grande lame ardente de la galaxie du Fourneau.
Un amas de possibles où le Temps n’était plus un fleuve calme que rien ne pouvait détourner, mais un tourbillon de courants fous séparés par des berges de paradoxes.