Le grand silence - Robert Silverberg

Soleil vert · Message par **Soleil vert** » dim. mars 09, 2008 3:42 pm

Je ne sais plus il faut que je le relise.Sur la fin l'enjeu disparait me semble t'il.
(Mais je vais essayer de convertir Bull à Silverberg.)

Bull · Message par **Bull** » dim. mars 09, 2008 3:47 pm

SV : le probleme de Silverberg c'est qu'il me "casse" le moral.
J'ai lu quasiment d'une traite les deux premiers volumes de l'intégrale de ses nouvelles il y a 2-3 ans. Après j'étais quasiment déprimé...

Pense que sa toute première nouvelle, celle avec laquelle il est entré dans le Monde de l'Ecriture, concerne quand même une humanité réduite à l'anthropophagie faute de nourriture...

Du coup, les voumes 3 et 4 étaient encore sur ma PAL avant de crâmer...

Soleil vert · Message par **Soleil vert** » mer. mars 12, 2008 1:02 am

mais non mais non (attention je prends ma casquette de psychanaliste de superette)
Silverberg ne casse pas le moral, il t'explique que pour aborder le futur il faut en passer par des rituels de passage, c'est à dire d'une certaine manière une séparation ou un renoncement.Ca peut paraitre dur, moins optimiste que l'accomplissement Van Vogtien, mais regardes la fin de bien de ses textes, il y a comme un élargissement, un espoir (à l'exception notable il est vrai des Monades Urbaines ou il fait en matière de lyrisme un contre emploi).On accède à un espace plus vaste (entre autres la nouvelle "voué aux ténèbres"), une vision nouvelle, une compréhension meilleure des êtres ("la maison en os").

Sur ta remarque concernant cette nouvelle :
il s'agit d'un premier texte, AMHA sous l'influence de Matheson