Je ne pense pas que Ecken pensait au coté expérimental de l'écriture.Marc Alotton a écrit :Dans la citation d'Ecken, je ne vois pas bien en quoi les technologies, le décalage social ou la distorsion du temps ou de l'espace contribuent à modifier le style : la littérature générale a été plus riche d'expérimentations stylistiques que la SF ou le fantastique.
Son idée, c'est que la présence de technologies inédites (et assimilés, on pourrait faire la même remarque au sujet de la fantasy et de ses artefacts magiques) et de normes/mentalités différentes des notres amène l'auteur de SF à préciser leur utilité, leur fonctionnement, leur valeur symbolique, etc... spécifique au monde décrit. Et que cela a forcément un impact sur le style. On verra où ça l'emmène.
Si vous voulez mon avis ce genre de description n'est absolument pas nécessaire. Voir même à réduire au minimum sous peine de didactisme caca-boudin.
Ça me fait d'ailleurs penser à ce que OS Card écrit dans son bouquin (celui publié chez Bragelonne dont je me souviens pas le titre)(et dont je me souviens pas des masses, donc vous pardonnerez mon imprécision)(mais si quelqu'un peut corriger si besoin), qui en adoptant l'angle d'observation opposé remarquait que face à une description le lecteur de SF (et cie) adopte un esprit beaucoup plus ouvert à l'extraordinaire que son homologue ne lisant que de la littérature "du réel". Le lecteur de SF va aussi beaucoup plus facilement admettre et comprendre (sans qu'il soit nécessaire de le préciser en toute lettre) que "navire" ne désigne pas un navire comme nous le connaissons aujourd'hui, mais son équivalent dans le monde décrit.