Je savais bien que ça finirait en coming out, tout ça !Lensman a écrit : j'aime bien les grenouilles et les pingouins.
News16:homosexualité, génétique et survie des espèces
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- Transhumain
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N'importe quoi. Selon la récente grande enquête sur la sexualité des Français, seulement 4% des hommes et des femmes de 18 à 69 ans interrogés disent avoir eu au moins une relation homosexuelle au cours de leur vie (source : http://www.science.gouv.fr/index.php?qc ... ives,159,4,,,,). Et seulement 1% des femmes et 1,6% des hommes interrogés ont eu une relation homosexuelle au cours des 12 derniers mois. Faut arrêter de fantasmer.Sand a écrit :Et j'aimerais bien savoir comment on arrive à 97% d'hétéro quand j'ai des chiffres qui indiquent 10% d'homo.
Euh, en France, la population est majoritairement blanche. Et dans le monde, comme en France, elle est majoritairement hétérosexuelle. Ce n'est pas sale, tu sais.Katioucha a écrit : ils sont naturellement tous blancs (sauf les mal lavés), ils sont naturellement tous riches (sauf les feignants) et ce sont tous des hommes (sauf ceux qui ne font pas d'efforts).
T'en as d'autres comme ça, dans le registre "je suis celui qui est" ?
Quant à tes hordes d'ados, tu sais bien qu'ils préfèreraient faire ça avec des filles, mais les filles prêtes à les soulager de leurs excès hormonaux, c'est comme les pingouins d'Oncle Joe, ça ne se trouve pas facilement, ces bestioles là.
- Eons
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Il y en a qui restent ados toute leur vie. J'en connais – hélas – personnellement.Katioucha a écrit :Et donc je te présente Stéphane, 35 ans...Transhumain a écrit :Quant à tes hordes d'ados
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Oui.MF a écrit :Je me demandais ce qui me génais depuis le début.
J'ai trouvé...Transhumain a écrit :Et ? Avoir les cheveux blonds non plus.Sand a écrit :Je me méfie toujours comme de la peste de toutes les études visant à trouver une origine génétique à l'homosexualité.
Ce n'est pas une maladie.Dès que l'on parle d'étude épidémiologique, il y a un sous-entendu.Bull a écrit :Ceci est également confirmée par plusieurs études épidémiologiques qui montrent que les mère de mâles homosexuels ont un nombre d'enfant significativement plus élevé que la moyenne.
Comme expliqué plus haut, il manque un/des gene(s) dans cette étude pour finaliser définitivement le concept.
C'est bien pourquoi cette étude est publiée dans PlosOne (excellent journal) et pas dans Nature, Science ou Cell, les trois plus prestigieuses revues scientifiques, et dont les reviewers n'acceptent généralement pour publication que les "histoires" totalement décortiquées. Et donc avec le gene, et si possible aussi, la voie de la signalisation qui s'y rattache.
D'où ce papier assez récent dans Science :
Science. 1999 Apr 23;284(5414):665-7.
.
Male homosexuality: absence of linkage to microsatellite markers at Xq28.
Rice G, Anderson C, Risch N, Ebers G.
Department of Clinical Neurological Sciences, University of Western Ontario, 339 Windermere Road, London, Ontario, Canada, N6A 5A5. grice@julian.uwo.ca
Several lines of evidence have implicated genetic factors in homosexuality. The most compelling observation has been the report of genetic linkage of male homosexuality to microsatellite markers on the X chromosome. This observation warranted further study and confirmation. Sharing of alleles at position Xq28 was studied in 52 gay male sibling pairs from Canadian families. Four markers at Xq28 were analyzed (DXS1113, BGN, Factor 8, and DXS1108). Allele and haplotype sharing for these markers was not increased over expectation. These results do not support an X-linked gene underlying male homosexuality.
Ce n'était pas ça qui me génait, Bull, mais l'usage du terme épidémiologique, qui associe, peu ou prou, l'aspect "santé" à ce qui n'est qu'une démarche d'étude statistique.Bull a écrit :Oui.
Comme expliqué plus haut, il manque un/des gene(s) dans cette étude pour finaliser définitivement le concept...
J'avoue que je ne suis pas très sûr de comprendre ce que tu veux dire.MF a écrit :Ce n'était pas ça qui me génait, Bull, mais l'usage du terme épidémiologique, qui associe, peu ou prou, l'aspect "santé" à ce qui n'est qu'une démarche d'étude statistique.Bull a écrit :Oui.
Comme expliqué plus haut, il manque un/des gene(s) dans cette étude pour finaliser définitivement le concept...
Dans le doute : comment veux-tu faire une étude avec des modèles mathémathiques sur un sujet comme cela, sans te reposer sur des data précédentes ?
Et donc, bien évidemment, ces data proviennent d'études épidémiologiques.
Mais oui, comme dans toutes les études épdiémiologiques, cela ne donne "que" des indications, des tendances, des directions.
Confusion entre les deux usages d'"étude".Bull a écrit :J'avoue que je ne suis pas très sûr de comprendre ce que tu veux dire.MF a écrit :Ce n'était pas ça qui me génait, Bull, mais l'usage du terme épidémiologique, qui associe, peu ou prou, l'aspect "santé" à ce qui n'est qu'une démarche d'étude statistique.Bull a écrit :Oui.
Comme expliqué plus haut, il manque un/des gene(s) dans cette étude pour finaliser définitivement le concept...
Dans le doute : comment veux-tu faire une étude avec des modèles mathémathiques sur un sujet comme cela, sans te reposer sur des data précédentes ?
Et donc, bien évidemment, ces data proviennent d'études épidémiologiques.
Mais oui, comme dans toutes les études épdiémiologiques, cela ne donne "que" des indications, des tendances, des directions.
Ce n'est pas parce qu'une étude (au cas particulier une tentative de modélisation) utilise en éléments d'entrée des data résultant d'études épidémiologiques que cela lui confère un caractère d'étude épidémiologique.
Et je ne joue pas sur les mots.
Compris ce que tu voulais dire.MF a écrit : Confusion entre les deux usages d'"étude".
Ce n'est pas parce qu'une étude (au cas particulier une tentative de modélisation) utilise en éléments d'entrée des data résultant d'études épidémiologiques que cela lui confère un caractère d'étude épidémiologique.
Et je ne joue pas sur les mots.
Donc si je reprends le passage qui t'a géné :
les études épidémiologiques dont je parlais, sont des travaux d'autres personnes, pas les travaux de l'équipe dont je parle au début de ce sujet. Et les conclusions de ces études épidémiologiques vont dans le même sens que la modélisation mathématique proposée ici.Ceci est également confirmée par plusieurs études épidémiologiques qui montrent que les mère de mâles homosexuels ont un nombre d'enfant significativement plus élevé que la moyenne.
Pour être plus précis ce sont les études suivantes :
J'espère que je suis plus claire.Camperio Ciani A, Corna F, Capiluppi C. Evidence for maternally inherited factors favoring male homosexuality and promoting female fecundity. Proc Roy Soc London B. 2004;271:2217–2221.
King M, Green J, Osborn DPJ, Arkell J, Hetherton J, et al. Family size in white gay and heterosexual men. Arch Sex Behav. 2005;34:117–122
Vasey PL, VanderLaan DP. Birth order and male androphilia in Samoan fa'afafine. Proc Roy Soc London B. 2007;274:1437–1442.
Iemmola F, Camperio Ciani A. New evidences of genetic factors influencing sexual orientation in men: female fecundity increase in the maternal line. Arch Sex Behav. 2008 In press.
Camperio Ciani A, Iemmola F, Blecher S. Genetic factors increase fecundity in female maternal relatives of bisexual men as of homosexuals. Sex Med. 2008 In press
Sauf si en fait je n'ai encore rien compris à ce qui te gène.
N'empêche, faut croire qu'y sont actifs, ces 1 et 1,6 % : on les voit partout, ils ont leurs clubs, leur cinéma, leur télé, leur presse, leur culture...Transhumain a écrit :N'importe quoi. Selon la récente grande enquête sur la sexualité des Français, seulement 4% des hommes et des femmes de 18 à 69 ans interrogés disent avoir eu au moins une relation homosexuelle au cours de leur vie (source : http://www.science.gouv.fr/index.php?qc ... ives,159,4,,,,). Et seulement 1% des femmes et 1,6% des hommes interrogés ont eu une relation homosexuelle au cours des 12 derniers mois. Faut arrêter de fantasmer.Sand a écrit :Et j'aimerais bien savoir comment on arrive à 97% d'hétéro quand j'ai des chiffres qui indiquent 10% d'homo.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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Bon, j'enclenche le mode "provocateur bête et méchant" et je dis :Nébal a écrit :N'empêche, faut croire qu'y sont actifs, ces 1 et 1,6 % : on les voit partout, ils ont leurs clubs, leur cinéma, leur télé, leur presse, leur culture...Transhumain a écrit :N'importe quoi. Selon la récente grande enquête sur la sexualité des Français, seulement 4% des hommes et des femmes de 18 à 69 ans interrogés disent avoir eu au moins une relation homosexuelle au cours de leur vie (source : http://www.science.gouv.fr/index.php?qc ... ives,159,4,,,,). Et seulement 1% des femmes et 1,6% des hommes interrogés ont eu une relation homosexuelle au cours des 12 derniers mois. Faut arrêter de fantasmer.Sand a écrit :Et j'aimerais bien savoir comment on arrive à 97% d'hétéro quand j'ai des chiffres qui indiquent 10% d'homo.
C'est normal, ils n'ont pas d'enfants alors ils ont le temps et l'argent necessaire aux loisirs !

Comme les amateurs de SF! Quatre pelés, mais avec plein de sites, sans arrêt en train de discuter, courir les signatures, pondre des critiques, lancer des collections, sortir des revues invendables, etc.Nébal a écrit :[N'empêche, faut croire qu'y sont actifs, ces 1 et 1,6 % : on les voit partout, ils ont leurs clubs, leur cinéma, leur télé, leur presse, leur culture...
Vivement uns solide étude génétique sur l'utilité et la pérennité de l'ultra-minorité SF dans l'espèce humaine! (et comble du raffinement, on pourrait étudier à part le sous-ensemble "homosexuel(le)s amateurs de SF").
Oncle Joe
Ce qui serait intéressant de découvrir c'est quand un tel gène a pu apparaitre dans le génome humain.
Je m'explique : je vais prendre l'exemple de l'hémochromatose, qui est un excès de fer dans le sang. On a découvert que c'était du, suivant les cas, à un ou deux gènes modifiés. Ce changement a eu lieu il y a environ 2000 ans dans le nord de l'Europe. On pense que c'est une carence en fer qui a provoqué cette mutation. Le corps considère alors qu'il est toujours en manque de fer et il accumule ce dernier parfois jusqu'à saturation.
Ce serait donc pour une question de survie qu'il y a eu une modification génétique à un certains moment.
Je me pose un peu la même question concernant l'homosexualité !!
Loin de moi l'idée de vouloir tout mettre sur le dos de la génétique, ce serait réduire l'esprit humain à une simple mécanique et on est beaucoup plus complexe que la somme de quelques gènes, mais se pourrait-il que se soit pour une question de survie de l'espèce que ce gène soit apparu ?? ( Un déséquilibre en nombre entre hommes et femmes à un certain moment de son histoire par ex !! )
Je m'explique : je vais prendre l'exemple de l'hémochromatose, qui est un excès de fer dans le sang. On a découvert que c'était du, suivant les cas, à un ou deux gènes modifiés. Ce changement a eu lieu il y a environ 2000 ans dans le nord de l'Europe. On pense que c'est une carence en fer qui a provoqué cette mutation. Le corps considère alors qu'il est toujours en manque de fer et il accumule ce dernier parfois jusqu'à saturation.
Ce serait donc pour une question de survie qu'il y a eu une modification génétique à un certains moment.
Je me pose un peu la même question concernant l'homosexualité !!
Loin de moi l'idée de vouloir tout mettre sur le dos de la génétique, ce serait réduire l'esprit humain à une simple mécanique et on est beaucoup plus complexe que la somme de quelques gènes, mais se pourrait-il que se soit pour une question de survie de l'espèce que ce gène soit apparu ?? ( Un déséquilibre en nombre entre hommes et femmes à un certain moment de son histoire par ex !! )