Avec de la téquila dans ta tisane?Florent a écrit :De toute façon, même dans mon jardin, je l'entendrai vu que je suis à quelques kms. Non, le top, c'est de se lire un Léa Silhol tranquille dans le jardin en écoutant Iggy Pop. Ca c'est la punk attitude.
Un nouveau roman et une collection pour Léa Silhol
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Ca va être facile à soutenir, la comparaison, tiens. Donc, j'en étais à Henneberg, Lee, tout ça. Donc la veine fantasy lyrique et donc, quel que soit le flacon, l'important, c'est le lyrisme. C'est à dire : la Poésie.Mais non, mais non...
Ca me rappelle même les excellents cours de Cerquiglini, à la Sorbonne...La seule prof qui devait nous virer de son cours à coups de manuscrit de Charles d'Orléans...
Arf.
Littérairement, on peut avoir un peu de talent, moyennement du talent, beaucoup de talent, faire un livre moyennement réussi, plutôt bon ou assez mauvais quoiqu'avec des choses à sauver dedans mais la poésie, c'est pas comme ça. Etre poète, c'est comme être enceinte ou séropositive : On ne peut pas l'être un petit peu. On l'est ou pas.
Quand on lit un texte de Mélanie Fazi ou de Laurent Kloetzer, à chaque mot, on entend le "ting ! " du mot qui tombe à son exacte place. A sa "place exquise", comme dans les jardins japonais. Le contenu importe peu, l'important, c'est cette grâce, ting ! Chez Silhol, je ne l'entends pas. Et il est vrai que sans cette grâce, le lyrisme verse aisément dans le comique involontaire.
A ma place, Gilles Dumay dirait que "ouiiii, c'est toujours pareil avec les auteurs, faudrait qu'ils bossent plus, faut virer un adjectif sur deux et un adverbe sur un, mais c'est que des feignasses, bossent pas assez, surtout les gonzesses parce qu'elles ont la corvée de couches à se taper en rentrant le soir", inutile de nier, j'ai des preuves. Moi, je ne pense pas que du travail en plus changerait grand chose. Ce qui manque, c'est le coup d'oeil. Avec beaucoup de travail, on peut obtenir du Loüys certes, mais jamais du Proust.
Bon, j'arrête, sinon je vais enquiller sur Marceline Desbordes-Valmore et personne ne mérite ça.
PS : maltraiter un manuscrit de Charles d'Orléans, c'est un coup à finir écrasée entre deux compactus, ça.
Remarque, ça marche aussi avec les Dead Kennedys, hein...Katioucha a écrit :Quand on lit un texte de Mélanie Fazi ou de Laurent Kloetzer, à chaque mot, on entend le "ting ! " du mot qui tombe à son exacte place. A sa "place exquise", comme dans les jardins japonais. Le contenu importe peu, l'important, c'est cette grâce, ting !
Heu, sinon, + 1.
En gros.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Si on part du principe que la poésie est une langue étrangère (et elle l'est), oui et doublement oui!
Ce n'est pas parce qu'on maitrise la langue française, voire la stylistique qu'on maitrise la poésie qui a sa propre structure et son propre vocabulaire.
Pareil, je n'entends pas la petite musique chez Léa Silhol.
(Et j'ajouterai Crowley à ta liste avec Fazi et Kloetzer).
PS: c'est surtout qu'il produisait beaucoup, Charles d'Orléans, vu qu'il était soit en otage à bouffer du boeuf bouilli, soit à baver devant sa femme de 11 ans qu'il pouvait pas attraper... Un de ses manuscrits, autant, il vaut mieux ne pas se le prendre dans la gueule...
Ce n'est pas parce qu'on maitrise la langue française, voire la stylistique qu'on maitrise la poésie qui a sa propre structure et son propre vocabulaire.
Pareil, je n'entends pas la petite musique chez Léa Silhol.
(Et j'ajouterai Crowley à ta liste avec Fazi et Kloetzer).
PS: c'est surtout qu'il produisait beaucoup, Charles d'Orléans, vu qu'il était soit en otage à bouffer du boeuf bouilli, soit à baver devant sa femme de 11 ans qu'il pouvait pas attraper... Un de ses manuscrits, autant, il vaut mieux ne pas se le prendre dans la gueule...
Non, la poésie, c'est quand blop ! le texte sort de la page.Anne a écrit :Ce n'est pas parce qu'on maitrise la langue française, voire la stylistique qu'on maitrise la poésie
C'est très bizarre.
VdM.Anne a écrit : PS: c'est surtout qu'il produisait beaucoup, Charles d'Orléans, vu qu'il était soit en otage à bouffer du boeuf bouilli, soit à baver devant sa femme de 11 ans qu'il pouvait pas attraper.
- Eric
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Non ! Bien fait pour sa gueule ! L'avait qu'à pas être fin de race pédophile.Katioucha a écrit :VdM.Anne a écrit : PS: c'est surtout qu'il produisait beaucoup, Charles d'Orléans, vu qu'il était soit en otage à bouffer du boeuf bouilli, soit à baver devant sa femme de 11 ans qu'il pouvait pas attraper.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Roooh, tout de suite!Eric a écrit :Non ! Bien fait pour sa gueule ! L'avait qu'à pas être fin de race pédophile.Katioucha a écrit :VdM.Anne a écrit : PS: c'est surtout qu'il produisait beaucoup, Charles d'Orléans, vu qu'il était soit en otage à bouffer du boeuf bouilli, soit à baver devant sa femme de 11 ans qu'il pouvait pas attraper.
Il l'a épousée pour des raisons politiques.
On suppose qu'il l'a pas touchée avant ses 14 ans... C'est à peine de la pédophilie, pour l'époque...
A comparer à :Katioucha a écrit :Et cette pauvre Claude de France, mariée à 15 ans, morte à 25 après avoir pondu HUIT gosses (et en avoir enterré trois). Et sa mère Anne de Bretagne, morte à 36 ans après en avoir pondu DOUZE et enterré DIX. On comprend qu'on ait inventé le tampix après la pilule, nom de dieu.
"Très jeune, je faisais de la sculpture, à 9 ans je me mettais à écrire, à 12 ans du théâtre, à 15 de la musique tout en étudiant la peinture, à 19 j’étais en fac ciné-photo... et à 30 Robert Weinberg a fait de moi une héroïne de comics... "