Harry Harrison Grand Master Award
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- orcusnf
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Moi je dis : Van vogt a eu son prix bien avant harrison, donc van vogt est meilleur que lui.
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- dracosolis
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- orcusnf
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non mais vu qu'il m'a invité deux fois à venir dans ses bras cette semaine, je voudrais faire le grand chelem avant lundi matin...dracosolis a écrit :tu dois de l'argent à Tonton Joe ?

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- bormandg
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C'est à toi d'argumenter si tu veux que je me conforme à ton goût. Moi, je ne vois pas l'utilité de t'imposer le mien...dracosolis a écrit :j'adore quand tu fais semblant de pas comprendre une analogiebormandg a écrit :[
]Je ne vois pas pourquoi la SFWA primerait un auteur français,![]()
c'est ton goût Sweetie et il va falloir argumenter pour me prouver que je doive m'y conformeren choisissant celui qui n'a pour le défendre que le nombre de ses écrits, mais pes leur qualité. Personnellement j'attends encore de lire un livre réussi, même si je n'ai encore essayé qu'une dizaine de titres. quand le taux d'échec atteint 100%, on n'est pas pressé de réessayer.
Pléthore de bouses, c'est certain. De réussites, je demande encore à en voir ne serait-ce qu'une.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- sandrine.f
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c'est ce qui m'a le plus gênée dans la série, cette implausibilité de départ. Une espèce de dinosaures intelligents parvenus à la civilisation qui découvre 'par hasard' une autre espèce intelligente humanoîde qui partage la même planète (la Terre). J'ai laissé tomber après le premier roman.Lensman a écrit :Parmi les choses non traduites de lui que j'ai lues (peu nombreuses), il y a la trilogie "West of Eden", parue à la mi 80 (plus de 20 ans, déjà!) qui vaut vraiment le coup. Il imagine de manière super-uchronique qu'aux temps préhistoriques, les dinosaures n'ont pas disparu et ont donné naissance à des dinosaures intelligents (des anthroposaures, si on veut), qui concurrencent l'Homo sapiens. L'idée est pour le moins discutable
Quelques jolies images (comme quoi j'aime bien Harrison quand même, avec presque une cinquantaine de livres de lui à mon compteur) :
Une tentative d'émuler James White

(Puffin, 1976, couverture de Tony Roberts)
Des sudistes avec des PM, une idée reprise plus tard par Turtledove

(Granada, 1985, couverture de Richard Clifton-Dey)
Un favori d'Astounding/Analog

(deviendra Technicolor time machine)

(deviendra Dethworld 3)


- bormandg
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Je suis fainéant et n'ai pas de scanner. Mais je signale, au nombre des romans que j'ai appréciés, The Technicolor Time Machine, où un réalisateur de cinéma guide des vikings jusqu'à la côte américaine pour réaliser un film sur ce thème controversé; je vous laisse imaginer la création de paradoxe... 

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
sandrine.f:
(à propos de "West of Eden" de Harrison)
c'est ce qui m'a le plus gênée dans la série, cette implausibilité de départ. Une espèce de dinosaures intelligents parvenus à la civilisation qui découvre 'par hasard' une autre espèce intelligente humanoîde qui partage la même planète (la Terre). J'ai laissé tomber après le premier roman.
Moi:
C'est gênant, je suis d'accord.
Maintenant, je constate (je parle pour moi) qu'un très grand nombre de romans de SF que j'apprécie comportent des invraisemblances dont je me rends compte (je ne dis rien de celles que je ne repère pas, naturellement...), mais dont j'ai décidé de ne pas tenir compte. Ce problème de degré de tolérance à l'invraisemblable est d'une extrême complexité, pour moi. Parfois ce qui semble être un détail me gêne, et gâche complètement ma lecture.Parfois, c'est énorme, et pourtant je ne lâche pas le livre.
Très souvent, dans les discussions, les gens sont extrêmement péremptoires sur ce point. Ils voient la paille dans le livre du voisin, et pas la poutre dans le leur, dont ils prétendent avec aplomb qu'il est vraisemblable.
Cela fait des discussions très drôles, passionnées, et parfois instructives sur cette fameuse "suspension de l'incrédulité" si souvent évoquée...
Je ne veux surtout pas dire que l'auteur peut faire strictement n'importe quoi, mais que la notion de "rigueur" est beaucoup plus relative qu'on le dit généralement, y compris dans le domaine de la "hard" science.
Oncle Joe
(à propos de "West of Eden" de Harrison)
c'est ce qui m'a le plus gênée dans la série, cette implausibilité de départ. Une espèce de dinosaures intelligents parvenus à la civilisation qui découvre 'par hasard' une autre espèce intelligente humanoîde qui partage la même planète (la Terre). J'ai laissé tomber après le premier roman.
Moi:
C'est gênant, je suis d'accord.
Maintenant, je constate (je parle pour moi) qu'un très grand nombre de romans de SF que j'apprécie comportent des invraisemblances dont je me rends compte (je ne dis rien de celles que je ne repère pas, naturellement...), mais dont j'ai décidé de ne pas tenir compte. Ce problème de degré de tolérance à l'invraisemblable est d'une extrême complexité, pour moi. Parfois ce qui semble être un détail me gêne, et gâche complètement ma lecture.Parfois, c'est énorme, et pourtant je ne lâche pas le livre.
Très souvent, dans les discussions, les gens sont extrêmement péremptoires sur ce point. Ils voient la paille dans le livre du voisin, et pas la poutre dans le leur, dont ils prétendent avec aplomb qu'il est vraisemblable.
Cela fait des discussions très drôles, passionnées, et parfois instructives sur cette fameuse "suspension de l'incrédulité" si souvent évoquée...
Je ne veux surtout pas dire que l'auteur peut faire strictement n'importe quoi, mais que la notion de "rigueur" est beaucoup plus relative qu'on le dit généralement, y compris dans le domaine de la "hard" science.
Oncle Joe
- Eons
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Je n'ai pas lu cette trilogie, mais si les deux espèces n'occupent pas les mêmes continents, je n'y vois a priori rien d'invraisemblable.Lensman a écrit :sandrine.f:
(à propos de "West of Eden" de Harrison)
c'est ce qui m'a le plus gênée dans la série, cette implausibilité de départ. Une espèce de dinosaures intelligents parvenus à la civilisation qui découvre 'par hasard' une autre espèce intelligente humanoîde qui partage la même planète (la Terre). J'ai laissé tomber après le premier roman.
Moi:
C'est gênant, je suis d'accord.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- dracosolis
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je plussoieLensman a écrit :sandrine.f:
(à propos de "West of Eden" de Harrison)
c'est ce qui m'a le plus gênée dans la série, cette implausibilité de départ. Une espèce de dinosaures intelligents parvenus à la civilisation qui découvre 'par hasard' une autre espèce intelligente humanoîde qui partage la même planète (la Terre). J'ai laissé tomber après le premier roman.
Moi:
C'est gênant, je suis d'accord.
Maintenant, je constate (je parle pour moi) qu'un très grand nombre de romans de SF que j'apprécie comportent des invraisemblances dont je me rends compte (je ne dis rien de celles que je ne repère pas, naturellement...), mais dont j'ai décidé de ne pas tenir compte. Ce problème de degré de tolérance à l'invraisemblable est d'une extrême complexité, pour moi. Parfois ce qui semble être un détail me gêne, et gâche complètement ma lecture.Parfois, c'est énorme, et pourtant je ne lâche pas le livre.
Très souvent, dans les discussions, les gens sont extrêmement péremptoires sur ce point. Ils voient la paille dans le livre du voisin, et pas la poutre dans le leur, dont ils prétendent avec aplomb qu'il est vraisemblable.
Cela fait des discussions très drôles, passionnées, et parfois instructives sur cette fameuse "suspension de l'incrédulité" si souvent évoquée...
Je ne veux surtout pas dire que l'auteur peut faire strictement n'importe quoi, mais que la notion de "rigueur" est beaucoup plus relative qu'on le dit généralement, y compris dans le domaine de la "hard" science.
Oncle Joe
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Les invraisemblances dépendent aussi de ce que comprend le lecteur.
Pour moi, par exemple une invraisemblable dans un domaine historique, politique,biologique, ou comme ici sur une histoires de dinosaure, passera complètement au-dessus de ma tête, mais s'il s'agit physique, cela me sautera tout de suite au yeux.
Cela dépend aussi de ce qu'a voulu faire l'auteur, dans une parodie, par exemple, les invraisemblances sont plutôt bien venues. Cela dépend aussi de l'époque, dans un livre qui date de plusieurs décennies, les invraisemblances qui apparaissent aujourd'hui, n'en étaient pas forcement à l'époque de la première publication. Les connaissances ayant évoluées depuis.
Bref, pour moi, le mieux c'est de les ignorer. D'ailleurs dans beaucoup de cas, les invraisemblances, quand je les détectes (c'est a dire rarement), c'est généralement assez drôle, presque jubilatoire et cela rend parfois le livre encore plus étrange.
Pour moi, par exemple une invraisemblable dans un domaine historique, politique,biologique, ou comme ici sur une histoires de dinosaure, passera complètement au-dessus de ma tête, mais s'il s'agit physique, cela me sautera tout de suite au yeux.
Cela dépend aussi de ce qu'a voulu faire l'auteur, dans une parodie, par exemple, les invraisemblances sont plutôt bien venues. Cela dépend aussi de l'époque, dans un livre qui date de plusieurs décennies, les invraisemblances qui apparaissent aujourd'hui, n'en étaient pas forcement à l'époque de la première publication. Les connaissances ayant évoluées depuis.
Bref, pour moi, le mieux c'est de les ignorer. D'ailleurs dans beaucoup de cas, les invraisemblances, quand je les détectes (c'est a dire rarement), c'est généralement assez drôle, presque jubilatoire et cela rend parfois le livre encore plus étrange.
- bormandg
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Au fait vous vous rappelez la phrase de Nicolas Boileau : "Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable." ?Papageno a écrit :Les invraisemblances dépendent aussi de ce que comprend le lecteur.
Pour moi, par exemple une invraisemblable dans un domaine historique, politique,biologique, ou comme ici sur une histoires de dinosaure, passera complètement au-dessus de ma tête, mais s'il s'agit physique, cela me sautera tout de suite au yeux.
Cela dépend aussi de ce qu'a voulu faire l'auteur, dans une parodie, par exemple, les invraisemblances sont plutôt bien venues. Cela dépend aussi de l'époque, dans un livre qui date de plusieurs décennies, les invraisemblances qui apparaissent aujourd'hui, n'en étaient pas forcement à l'époque de la première publication. Les connaissances ayant évoluées depuis.
Bref, pour moi, le mieux c'est de les ignorer. D'ailleurs dans beaucoup de cas, les invraisemblances, quand je les détectes (c'est a dire rarement), c'est généralement assez drôle, presque jubilatoire et cela rend parfois le livre encore plus étrange.
Boileau insitait sur le fait que l'art a besoin d'une cohérence (vraisemblance) et pas de la vérité.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Justement.
Pas lu le cycle non plus.
Mais quand même... comment deux espèces peuvent s'ignorer comme cela ?
Surtout qu'aucun des deux n'est microscopique, gazeuse sous-marine ou autre, non ?
A moins que cela ne soit comme certains Tarzan : une toute petite civilisation, perdue au fin fond de la forêt vièrge et vivant en autarcie totale...
Pas lu le cycle non plus.
Mais quand même... comment deux espèces peuvent s'ignorer comme cela ?
Surtout qu'aucun des deux n'est microscopique, gazeuse sous-marine ou autre, non ?
A moins que cela ne soit comme certains Tarzan : une toute petite civilisation, perdue au fin fond de la forêt vièrge et vivant en autarcie totale...
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- Localisation : Auxerre (Yonne)
Oui, mais on a quand même un exemple historique.
Je n'y connait pas grand chose mais il semble bien, que jusqu'à la fin fin du moyen age, les civilisations précolombiennes étaient inconnues .
On avaient bien la, de chaque coté de l'atlantique, non pas deux espèces, mais bien deux civilisation relativement avancées qui s'ignoraient mutuellement, non?
Je n'y connait pas grand chose mais il semble bien, que jusqu'à la fin fin du moyen age, les civilisations précolombiennes étaient inconnues .
On avaient bien la, de chaque coté de l'atlantique, non pas deux espèces, mais bien deux civilisation relativement avancées qui s'ignoraient mutuellement, non?