Transhumain a écrit : Mais ces artifices métaphoriques finissent par tomber : Humbert ne sait que trop bien combien son comportement est mauvais, ainsi qu'il l'écrit lui-même, évoquant ses "tourments".
Toujours pas lu le livre...
Mais Florent, si ce qu'écrit Tranhumain est exact, je devine (au travers de vos interventions) l'association dans Lolita :
-Une entrée en profondeur dans le personnage d'un pédophile, avec une précision extrême, "dérangeante" comprenant notamment toute la pseudo-argumentation que tiennent souvent ces "créatures/monstres/malades mentaux/mettre ce que vous voulez/..."
-Plusieurs par-feu/précautions/symboles de la part de l'auteur pour rappeler où se situent le "Bien" et le "Mal"
Et donc au total tout cela me rappelle un roman lu il y a une quinzaine d'années (dont je ne me souviens plus du titre malheureusement) où le personnage principal est un tueur en série qui égorge voire boit le sang de ses victimes. L'identification du lecteur au personnage principal est progressive, mais bien réelle.
A la fin du livre, je l'ai jeté. Je ne l'ai jamais relu. Et mon malaise a duré de nombreuses semaines.
Mais avec du recul, quel putain de bon livre.
J'ai réagi car ta description semblait correspondre à une œuvre critiquant la société car elle ne tolérait la pédophilie, cet amour qui est si noble, si pur, et surement le seul vraiment sincère.
Ce que j'ai malheureusement déjà lu, vu et entendu par ailleurs.
Mais maintenant je ne sais plus trop.
Lolita livre de référence/ de chevet du lobby pédophile ou chef-d'œuvre dérangeant ?