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Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Salut,
Un peu de vieilleries avec John W. Campbell, Le Ciel et mort, 1955, Paris, Denoël, PdF n°6.
Parfais, j'aime bien lire ces vieux textes d'une autre époque, mais là j'avoue, ce recueil m'a fait gentiment piquer du nez et papilloter des paupières. Je m'attendais à mieux de la part du maître d'Astounding, ce grand réformateur de la SF américaine.
Les idées sont intéressantes, quoique largement banalisées depuis (Ah, ces hommes du futur avec des têtes énormes et des gros yeux!), mais c'est looooong. Des descriptions à n'en plus finir, notamment dans les deux derniers textes, "Crépuscule" et "Le Ciel est mort".
Même la nouvelle qui a été à l'origine de The Thing de Carpenter, "La Bête d'un autre monde", m'a déçu: mal écrite ou mal traduite, je ne sais pas, mais j'ai franchement eu l'impression de rater des passages de l'histoire, tellement il y a d'actions inexpliquées dans ce texte.
Une déception, donc.
A+
Patrice
Un peu de vieilleries avec John W. Campbell, Le Ciel et mort, 1955, Paris, Denoël, PdF n°6.
Parfais, j'aime bien lire ces vieux textes d'une autre époque, mais là j'avoue, ce recueil m'a fait gentiment piquer du nez et papilloter des paupières. Je m'attendais à mieux de la part du maître d'Astounding, ce grand réformateur de la SF américaine.
Les idées sont intéressantes, quoique largement banalisées depuis (Ah, ces hommes du futur avec des têtes énormes et des gros yeux!), mais c'est looooong. Des descriptions à n'en plus finir, notamment dans les deux derniers textes, "Crépuscule" et "Le Ciel est mort".
Même la nouvelle qui a été à l'origine de The Thing de Carpenter, "La Bête d'un autre monde", m'a déçu: mal écrite ou mal traduite, je ne sais pas, mais j'ai franchement eu l'impression de rater des passages de l'histoire, tellement il y a d'actions inexpliquées dans ce texte.
Une déception, donc.
A+
Patrice
Je viens de terminer l ile brulée de Gilles Thomas ,la suite des hommes marqués et de l autoroute sauvage.Roman post-apocalyptique;la terre est a feu et a sang ou des groupes sanguinaires massacrent a tout va.Quelques uns veulent cependant refaire un monde meilleur.. 

L absence de preuves n est pas une preuve d absence
- Thomas Geha
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Les hommes marqués ne fait pas partie du cycle : tu confonds avec la mort en billesPatroth a écrit :Je viens de terminer l ile brulée de Gilles Thomas ,la suite des hommes marqués et de l autoroute sauvage.Roman post-apocalyptique;la terre est a feu et a sang ou des groupes sanguinaires massacrent a tout va.Quelques uns veulent cependant refaire un monde meilleur..

"kushiel" de jacqueline carey, bientot chez bragelonne.
gros pavé de fantasy: une putain de luxe masochiste se livre à l'espionage dans une europe de la renaissance alternative dominée par une religion polythéiste.
C'est très bien écrit et mené, vraiment difficile de lacher le bouquin. Par contre, c'est vendu comme de la fantasy érotique ce qui me parait exagéré: on y trouve plutôt des scènes SM parfois très dures mais pas complaisantes et qui s'intègrent très bien à l'intrigue.
gros pavé de fantasy: une putain de luxe masochiste se livre à l'espionage dans une europe de la renaissance alternative dominée par une religion polythéiste.
C'est très bien écrit et mené, vraiment difficile de lacher le bouquin. Par contre, c'est vendu comme de la fantasy érotique ce qui me parait exagéré: on y trouve plutôt des scènes SM parfois très dures mais pas complaisantes et qui s'intègrent très bien à l'intrigue.
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Salut,
Fini hier, Louis Thirion, Sterga la noire, 1976, Paris, Fleuve Noir "Anticipation".
Ah ben. Quelle richesse en un peu moins de 170 p. Imaginez une trame similaire à celle de Dragon déchu de Peter F. Hamilton, mais avec la graisse en moins.
Ca percute, ça virevolte, ça fait parfois des raccourcis, mais ça tient bien la route.
Bref, l'humanité s'est répandue dans l'espace, sans pour autant rencontrer véritablement de civilisation "supérieure". De ce fait, près de 30% des planètes sont des propriétés privées, et on se doute bien que parfois, lors de la prise de possession, on éradique au passage les primitifs.
C'est ce que fait notamment la compagnie MacDewitt, qui fait fabriquer ses vaisseaux et entretenir ses troupes sur la planète Sterga.
Contre cette compagnie, la Flotte, l'armée officielle, qui va devoir enquêter sur une planète où se passent d'étranges phénomènes qui barrent justement la route à l'expansion de MacDewitt.
Donc, au final, des combats spatiaux, des hybrides cachés, des boucles temporelles. Tout, quoi. Ca n'en fait pas un grand roman (c'est quand même un FNA), mais c'est fort sympathique.
A+
Patrice
Fini hier, Louis Thirion, Sterga la noire, 1976, Paris, Fleuve Noir "Anticipation".
Ah ben. Quelle richesse en un peu moins de 170 p. Imaginez une trame similaire à celle de Dragon déchu de Peter F. Hamilton, mais avec la graisse en moins.
Ca percute, ça virevolte, ça fait parfois des raccourcis, mais ça tient bien la route.
Bref, l'humanité s'est répandue dans l'espace, sans pour autant rencontrer véritablement de civilisation "supérieure". De ce fait, près de 30% des planètes sont des propriétés privées, et on se doute bien que parfois, lors de la prise de possession, on éradique au passage les primitifs.
C'est ce que fait notamment la compagnie MacDewitt, qui fait fabriquer ses vaisseaux et entretenir ses troupes sur la planète Sterga.
Contre cette compagnie, la Flotte, l'armée officielle, qui va devoir enquêter sur une planète où se passent d'étranges phénomènes qui barrent justement la route à l'expansion de MacDewitt.
Donc, au final, des combats spatiaux, des hybrides cachés, des boucles temporelles. Tout, quoi. Ca n'en fait pas un grand roman (c'est quand même un FNA), mais c'est fort sympathique.
A+
Patrice
- Eons
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Sterga la noire fait partie, avec Les Whums et Ysée-A, des trois romans de Louis Thirion à paraître chez Eons.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- Thibaud E.
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- Virprudens
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Vous êtes rien que des tricheurs. Il est même pas encore dispo en librairie. C'est pas juste. Encore tout pour les parisiens qui ont pu aller à Scylla lundi soir. C'est dégueu. Yeeurk.Thibaud E. a écrit :L'accroissement mathématique du plaisir, de dame Dufour. On en connait la plupart des nouvelles, qui sont toujours agréables à relire, et puis il y a finalement pas mal d'inédites. Si quelques textes sont moins forts que d'autres, rien n'est à jeter
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- Eric
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L'Œil du purgatoire, de Jacques Spitz. Un vieux Pocket période Goimard, trouvé en vide grenier. Je ne connaissais de lui que Les SIgnaux du soleil, dispo dans l'antho Chasseurs de chimères.
C'est... étonnant. D'une noirceur d'abord, et d'une misanthropie fielleuse qui n'est pas sans rappeler Cioran. L'écriture en est assez voisine d'ailleurs. Cette espèce de méticulosité dans la détestation du genre humain, qu'il va chercher dans les plus profanes détails du quotidien. Très, très bien écrit. Avec comme un parfum d'après guerre. Une sorte de grisaille urbaine d'automne que ne vient pas larder de couleurs la vugarité commune des pubs pour détergents. Les hommes sont chapeautés et les femmes gantées.
L'histoire tient ensuite sur l'assertion que le temps ne va pas à la même vitesse pour tous les être vivants (je schématise), et le personnage principale se trouve précipité sur une ligne temporelle plus rapide que la nôtre. En résulte une série d'hallucinations morbides, et un voyage étrange et plutôt sinistre.
Le tout est emprunt d'un surréalisme diffus. C'est vraiment un objet littéraire insolite, mais fascinant.
C'est... étonnant. D'une noirceur d'abord, et d'une misanthropie fielleuse qui n'est pas sans rappeler Cioran. L'écriture en est assez voisine d'ailleurs. Cette espèce de méticulosité dans la détestation du genre humain, qu'il va chercher dans les plus profanes détails du quotidien. Très, très bien écrit. Avec comme un parfum d'après guerre. Une sorte de grisaille urbaine d'automne que ne vient pas larder de couleurs la vugarité commune des pubs pour détergents. Les hommes sont chapeautés et les femmes gantées.
L'histoire tient ensuite sur l'assertion que le temps ne va pas à la même vitesse pour tous les être vivants (je schématise), et le personnage principale se trouve précipité sur une ligne temporelle plus rapide que la nôtre. En résulte une série d'hallucinations morbides, et un voyage étrange et plutôt sinistre.
Le tout est emprunt d'un surréalisme diffus. C'est vraiment un objet littéraire insolite, mais fascinant.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.